Visionnaire humaniste, Mike Hessabi conjugue son expérience et sa perspicacité en investissant dans l’assurance et la formation professionnelle. Il se démarque en prodiguant des conseils à ceux qui visent la réussite entrepreneuriale.
Sa passion et sa vision audacieuse font de lui une source d’inspiration pour ceux qui aspirent à innover. Pour Entreprendre, cet esprit brillant dévoile ses nouveaux investissements et la manière dont il s’y prend pour accompagner les startups de demain.
Y a-t-il une leçon que vous tirez de votre parcours d’entrepreneur ?
Mike Hessabi : L’entrepreneuriat est une école d’humilité où l’on apprend que le rapport au succès ne doit pas occulter celui de l’échec et de la confrontation au réel dans ce qu’il a parfois de plus brutal.
Comment vous entourez-vous ?
J’ai appris que les meilleures idées viennent souvent de ceux qui sont impliqués quotidiennement dans les défis opérationnels. J’ai moi-même commencé ma carrière en croyant fermement que la collaboration et l’autonomie étaient essentielles à la réussite. J’ai toujours encouragé les membres de mes équipes à partager leurs idées, à participer à la prise de décision et à innover. Au fil du temps, j’ai davantage intégré à mon style de management un leadership que je qualifierai de « transformationnel » et qui n’est pas sans rapport avec le modèle devenu « organique » de l’entreprise où l’implication du groupe, son agilité et sa capacité à s’adapter aux changements sont les conditions de sa performance qui sert la réussite de l’entreprise et lui permet de mieux surmonter ses échecs quand ils surviennent.
De quelles missions vous sentez-vous investi en tant que leader ?
Il est de mon devoir d’inspirer et de motiver ceux qui collaborent avec moi à dépasser leurs limites personnelles et à viser des objectifs collectifs ambitieux pour parvenir au succès selon des principes directeurs d’intégrité, de transparence et d’humilité. Je crois que la confiance est la fondation de toute relation d’affaires et j’essaie de l’inculquer à mes partenaires et à mes collaborateurs à travers mon comportement quotidien.
J’accorde également une grande importance à la reconnaissance de ses erreurs, à l’apprentissage de ses échecs et à l’humilité dans le succès. Il est essentiel que cette philosophie, cet état d’esprit et cette approche façonnent la formation des entrepreneurs et des dirigeants pour répondre aux défis futurs.
Quelles sont vos valeurs ?
L’intégrité est la pierre angulaire de mes actions, qu’il s’agisse de mener une entreprise ou d’investir. Je m’efforce de faire preuve de transparence et d’honnêteté en toutes circonstances, car je crois fermement qu’une bonne réputation est plus précieuse que tout profit à court terme. L’humilité, valeur cardinale pour moi, signifie reconnaître que je ne détiens pas toutes les réponses et que je n’ai pas vocation à diriger l’universel. J’encourage l’échange d’idées, j’apprécie la diversité des perspectives et je suis toujours prêt à apprendre de l’autre. En tant que chef d’entreprise, et à la manière du chef de famille que je suis également, j’essaie de donner l’exemple en montrant que l’erreur est humaine et que l’échec est souvent une étape nécessaire vers le succès parce qu’il vous révèle ce qui ne fonctionne pas. Le respect est par ailleurs fondamental dans toutes mes interactions…
Votre parcours est-il influencé par des personnalités inspirantes ?
Je me contenterai de mentionner Warren Buffet, qui est une référence incontournable pour moi en matière d’investissement. Sa philosophie basée sur la « valeur d’investissement » et son approche patiente et analytique de l’investissement ont durablement marqué ma vision de l’investissement. J’ai appris de lui l’importance de comprendre en profondeur une entreprise, ses valeurs et sa viabilité à long terme avant de prendre une décision financière.
Vous admirez aussi Elon Musk…
Oui. Il est une grande source d’inspiration. Son audace, sa volonté d’innover et sa capacité à défier le statu quo ont façonné ma propre approche du leadership. Sa capacité à créer des marques emblématiques comme Tesla ou SpaceX m’a appris à ne pas craindre d’être différent et à toujours chercher des moyens innovants de me démarquer. Enfin, je tiens à mentionner Indra Nooyi, première femme indienne à diriger un géant mondial des produits de grande consommation (ancienne PDG de PepsiCo, Ndlr).
Comme moi, elle est issue de la diversité et a émigré aux États-Unis pour intégrer la business school de Yale. Elle a fait ses classes comme consultante chez Booz Allen Hamilton et au Boston Consulting Group avant de rejoindre des ténors de l’industrie. Elle a fait preuve d’un leadership exceptionnel pendant son mandat en mettant l’accent sur l’égalité des sexes et la diversité dans l’entreprise. Elle a brisé le plafond de verre et s’est engagée à créer un environnement de travail inclusif et équitable…
Faut-il avoir échoué pour réussir ?
L’échec n’est pas une fin en soi, mais une étape d’apprentissage cruciale. Il offre l’opportunité d’une introspection et permet d’ajuster les stratégies et de travailler sur ses faiblesses. L’idée de « fail fast, fail often » (échouer rapidement, échouer souvent) est centrale dans ma vision : une idée qui ne réussit pas rapidement donne de précieux retours qui permettent de pivoter avec célérité vers une approche plus efficace.
Quelle expérience d’échec gardez-vous à l’esprit ?
Celui d’un investissement dans une start-up prometteuse qui, malheureusement, était trop en avance sur son marché. Cela m’a appris l’importance d’évaluer la capacité d’adaptation d’une entreprise, en plus de son concept tout en gardant confiance en l’avenir. N’est-ce pas Churchill qui définissait « le succès comme étant une succession d’échecs sans en perdre l’enthousiasme » !
Comment favoriser la résilience chez les entrepreneurs ?
Comme le disait Henry Ford, qui a connu plusieurs fois la faillite avant de fonder le géant de l’automobile : « L’échec n’est qu’une opportunité de recommencer plus intelligemment ». Ensuite, je prône la flexibilité. C’est une caractéristique essentielle pour tout entrepreneur, car elle favorise la résilience. Le monde des affaires est en constante évolution et la capacité à s’adapter rapidement aux changements est essentielle. En étant flexible, on peut pivoter lorsque c’est nécessaire, et voir les obstacles comme des opportunités d’innovation et de développement. Je soutiens également le développement d’un réseau solide, qui peut faire toute la différence lorsque l’on est confronté à des défis qui semblent insurmontables. Que ce soit pour obtenir des conseils, partager des expériences ou simplement trouver un soutien moral, un bon réseau est un atout précieux pour tout entrepreneur résilient.
Quels défis marquants avez-vous relevés ?
J’ai commencé avec peu de ressources, ce qui constituait un défi en soi. Après avoir surmonté des moments parfois très difficiles, je me suis fixé comme ambition de soutenir et de développer des entreprises dans lesquelles je me suis impliqué activement, aussi bien dans la transformation de leurs cultures, de leurs modes opérationnels et de leurs structures organisationnelles.
J’ai pris conscience de l’importance de ces transformations en termes d’adaptabilité et de résilience face aux changements. En termes de réussite, une expérience particulièrement gratifiante pour moi a été la création de ma première entreprise Atimis dans laquelle nous sommes passés d’une idée conceptuelle dans le secteur de la géolocalisation à un leader de l’industrie.
Cet événement m’a clairement démontré que les bonnes idées, soutenues par une gestion solide et une stratégie claire, peuvent surmonter les obstacles et prospérer jusqu’à devenir de réelles succès story !
Comment en êtes-vous venu à vous intéresser à la formation professionnelle et à l’assurance ?
Toutes ces expériences m’ont sensibilisé à l’importance de la formation professionnelle, qui assure que les compétences et les connaissances de l’équipe restent à jour. Ces deux éléments sont essentiels pour naviguer avec succès dans le paysage entrepreneurial moderne. C’est cette vision que porte une société de formation professionnelle comme Aki France, certifiée Qualiopi, et que j’accompagne actuellement dans son développement. Concernant le secteur de l’assurance, c’est l’approche innovante qui m’a été présentée qui a motivé mon investissement dans un domaine que je considère comme très prometteur.
Vous misez énormément sur l’essor de la formation via le digital…
Dans un monde de plus en plus interconnecté, le capital humain et la capacité d’une entreprise à développer et à maintenir des compétences de pointe sont essentiels à la réussite. Les entreprises qui valorisent et investissent dans la formation professionnelle témoignent d’un engagement envers le développement de leur personnel et la croissance durable de leur entreprise. Les plate-formes d’apprentissage en ligne offrent une multitude de cours dans divers domaines et qui sont essentielles pour la formation continue. Elles permettent aux employés de se former à leur rythme et de développer de nouvelles compétences.
Ensuite, je considère que la réalité virtuelle (VR) et la réalité augmentée (AR) sont des technologies prometteuses pour la formation professionnelle. Elles peuvent simuler des situations réelles, offrant une expérience d’apprentissage immersive et pratique. Par exemple, l’utilisation de la VR pour la formation en sécurité permet aux employés de s’exercer à réagir à des situations dangereuses sans risque réel…
Pourquoi investir dans l’assurtech ?
Mon intérêt est justifié par l’approche disruptive qu’elles adoptent en s’appuyant sur les nouvelles technologies pour révolutionner l’expérience client. Tout d’abord, j’examine le produit ou le service proposé par l’entreprise. Est-ce un produit ou un service qui peut potentiellement perturber le marché de l’assurance ou est-ce une amélioration incrémentielle de ce qui existe déjà ? Les startups proposant des solutions innovantes et transformatrices ont généralement un potentiel d’investissement plus élevé.
Ensuite, l’équipe est d’une importance cruciale. Une équipe compétente et passionnée est souvent un indicateur clé du succès futur d’une startup. Je suis particulièrement attentif à leur expérience antérieure et à leur capacité à executer leur vision dans le secteur où elles sont positionnées.
L’autre critère que je prends en compte est le marché cible de la startup. Est-ce un marché en croissance ? La jeune pousse a-t-elle identifié un segment de marché mal desservi ? L’adéquation entre le produit et le marché est essentielle pour évaluer le potentiel d’une startup. Vient ensuite le modèle économique. Comment prévoit-elle de générer des revenus ? Son modèle est-il viable et durable à long terme ? Un modèle économique solide peut contribuer à la réussite d’une startup dans le secteur des « assurtech ». Enfin, j’évalue son potentiel de scalabilité. L’entreprise a-t-elle le potentiel de croître rapidement et de manière rentable ? Les entrepreneurs qui peuvent se développer à grande échelle ont souvent une valeur d’investissement plus élevée…
Finalement c’est la technologie qui est en train de tout bousculer…
La tech joue un rôle essentiel. L’Intelligence Artificielle (IA) et l’Apprentissage Automatique (Machine Learning) sont de véritables catalyseurs pour les compagnies d’assurance. Ils contribuent à l’amélioration de l’évaluation des risques et à l’ajustement des tarifs. Ils aident également à détecter les fraudes, automatisent le processus de réclamation et améliorent les interactions avec les clients grâce aux chatbots. L’exploitation des Big Data et de l’analytique constitue par ailleurs une avancée majeure.
L’assurance étant un secteur axé sur les données, l’analytique avancée permet d’extraire des informations précieuses à partir de vastes ensembles de données, ce qui améliore la prise de décision. L’Internet des Objets (IoT) est également un vecteur de profond changement. Les appareils connectés, tels que les capteurs installés dans les voitures ou les objets connectés portables (wearables), permettent de recueillir des données en temps réel sur le comportement des clients. Cela améliore l’évaluation des risques et la tarification.
La technologie de la blockchain offre également des opportunités en matière de gestion des contrats (smart contracts), d’efficacité opérationnelle et de réduction de la fraude. En ce qui concerne la formation professionnelle, la technologie apporte également des changements considérables. L’apprentissage en ligne ou e-learning ouvre la porte à une éducation plus accessible et offre une plus grande flexibilité aux apprenants.
La Réalité Virtuelle (VR) et la Réalité Augmentée (AR) offrent une expérience d’apprentissage immersive et sont particulièrement utiles pour la formation pratique. L’IA et l’Apprentissage Automatique jouent un rôle dans la personnalisation de l’apprentissage en adaptant le contenu aux besoins spécifiques de chaque apprenant.
Ils permettent également l’automatisation de certaines tâches, telles que l’évaluation des performances. Enfin, l’Analytique de l’apprentissage (Learning Analytics) offre des informations précieuses sur les performances des apprenants et contribue à l’amélioration des programmes de formation…
Comment accompagnez-vous les entrepreneurs que vous soutenez ?
Chaque entrepreneur est unique, avec ses propres forces, ses propres défis et sa propre vision. Il est donc essentiel de comprendre réellement leurs besoins et leurs points de vue avant de proposer des conseils ou des solutions. De plus, en tant qu’entrepreneur expérimenté, j’aime partager mon expérience pratique de la création et de la direction d’une entreprise. Cette expérience constitue un précieux vade-mecum pour aider les entrepreneurs à naviguer dans des situations difficiles, à anticiper les défis et à saisir les opportunités. Je privilégie des conseils ciblés plutôt que des recommandations générales. Je me concentre sur des conseils spécifiques qui sont adaptés à l’entreprise et à l’étape de son développement. Cela peut aller de la stratégie à la recherche de financement, en passant par la gestion d’équipe et l’expansion du marché.
En tant que mentor, je m’efforce également de mettre en relation les entrepreneurs avec des personnes et des ressources qui peuvent les aider à réussir… Je suis fermement convaincu que l’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage et d’innovation. Je pousse donc les entrepreneurs à prendre des risques calculés, à tester de nouvelles idées et à apprendre de leurs échecs…
Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs qui se lancent ?
Se lancer dans l’entrepreneuriat, c’est comme piloter un avion en plein vol ! Vous avez une destination finale en tête (votre vision) et vous décollez avec votre équipage (votre équipe).
Le vol peut être paisible sous un ciel bleu (le succès), mais vous vous retrouvez parfois dans une zone de turbulences imprévues. Les vols calmes vous font sentir comme le pilote le plus doué au monde, alors que les zones de turbulences peuvent vous faire vous demander si vous n’auriez pas dû rester au sol. Alors, comment piloter à travers ce ciel incertain ? D’abord, maintenir le cap. Cette destination (votre vision) vous guidera même lorsque les nuages s’amoncellent et que le ciel s’assombrit.
Ensuite, acceptez que les turbulences font partie du vol. Vous allez devoir naviguer à travers des défis et des revers qui ne sont pas tous prévisibles. Mais chaque turbulence est une opportunité d’apprendre, de s’adapter et de revenir plus fort. Enfin, entourez-vous d’un équipage solide. Chaque membre de votre équipage a un rôle à jouer, et la réussite vient de la collaboration et du soutien mutuel. Cherchez des personnes qui partagent votre vision et qui sont prêtes à décoller avec vous, peu importe combien de turbulences vous rencontrerez.
Et n’oubliez pas, même les pilotes les plus expérimentés ont traversé des zones de turbulences qu’ils pensaient insurmontables. Voler n’est pas seulement une question de destination, c’est aussi une question de voyage. Alors, appréciez le paysage, embrassez l’inconnu, et n’oubliez pas que même dans les moments les plus difficiles, il y a une beauté indéniable dans le simple fait d’être en l’air et de suivre votre propre chemin.
Comment voyez-vous évoluer le secteur du financement des startups ?
Les entreprise de la tech obtiennent des niveaux de financement de plus en plus importants. Cela est dû en grande partie à la digitalisation croissante de notre économie et à la possibilité pour les startups de transformer rapidement des industries entières… Nous voyons une augmentation de l’investissement corporatif, où les grandes entreprises investissent, soit directement, soit via leurs propres fonds d’investissement. De plus, des options de financement alternatives, comme le crowdfunding ou les plateformes d’investissement en ligne, gagnent également en popularité. L’évolution technologique joue également un rôle clé.
La technologie blockchain, par exemple, a donné naissance à des modèles de financement innovants tels que les Initial Coin Offerings (ICO) ou les Security Token Offerings (STO). Bien que ces mécanismes soient encore à un stade précoce et présentent des défis réglementaires, ils offrent des perspectives intéressantes pour l’avenir du financement des startups…
Dans un monde en constante évolution, la capacité à apprendre en continu devient essentielle…
Oui. Mon parcours d’entrepreneur a été un voyage de découverte et d’apprentissage constant. L’une des compétences les plus importantes que j’ai dû développer était l’adaptabilité. Cela impliquait une certaine dose de curiosité intellectuelle, une volonté de remettre en question le statu quo, et une tolérance à l’incertitude. J’ai cultivé mon adaptabilité en adoptant une mentalité d’apprentissage continu.
Je suis constamment à la recherche de nouvelles connaissances, que ce soit par le biais de la lecture, de la participation à des conférences ou de rencontres que souvent, je provoque, animé par la curiosité de toujours découvrir le talent, quand ce n’est pas le génie, qui se terre dans la personne que je découvre. Je m’efforce également de m’entourer de personnes diverses et intelligentes, car je crois fermement qu’on apprend beaucoup des autres. En outre, j’ai dû apprendre à accepter l’échec comme une partie intégrante du processus d’apprentissage.
En tant qu’entrepreneur, vous rencontrerez inévitablement des obstacles et des revers. Cependant, il faut toujours se rappeler que ces échecs peuvent être d’excellentes occasions d’apprendre et de grandir, à condition de les voir comme tels.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes entrepreneurs pour rester agiles et constamment à la pointe ?
Il est tout d’abord crucial de rester curieux. Le monde change rapidement, et la seule façon de rester à la pointe est de continuer à apprendre, de se tenir informé des dernières tendances et technologies dans son domaine, mais également d’élargir ses connaissances à d’autres domaines. Ensuite, je conseillerais de croire en sa capacité à développer de nouvelles compétences et à surmonter les défis. Soyez prêt à sortir de votre zone de confort et à prendre des risques calculés. Comme l’a dit l’aviateur Antoine de Saint-Exupéry, « l’avenir, tu n’as point à le prévoir, mais à le permettre »…
Pourquoi miser sur l’assurance ?
Les « assurtech » devraient donc connaître une croissance continue, avec l’émergence de nouveaux modèles d’affaires innovants qui défient les structures traditionnelles. La personnalisation de l’assurance basée sur les données et le comportement de l’utilisateur, les assurances à la demande et les plateformes en ligne pour une souscription et une gestion simplifiée sont autant de tendances que nous pouvons attendre et d’opportunités d’investissement à saisir, à l’image d’une jeune société que j’accompagne (ASSOREA).
Dirigée par un entrepreneur talentueux, Romain Habib, cette « assurtech » s’est fixée comme objectif d’optimiser le parcours client grâce à une approche phygitale avant-gardiste combinant l’innovation technologique à un service humain et professionnel hautement qualifié afin de fournir à sa clientèle des solutions d’assurance et de mutuelles santé fiables et compétitives, conçues pour répondre à une variété de besoins.
Pourquoi investir sur la formation ?
L’apprentissage en ligne et l’apprentissage mobile vont probablement devenir prédominants. Avec l’avènement de la réalité virtuelle et de l’intelligence artificielle, l’expérience d’apprentissage va être transformée de manière significative. Cela aboutira à des plateformes d’apprentissage dynamiques, capables d’adapter leur contenu en temps réel aux besoins individuels des apprenants.
En outre, je suis convaincu que l’accent sera de plus en plus mis sur l’apprentissage pratique, où la formation en ligne se mêlera à des expériences immersives grâce à la réalité augmentée, de sorte que l’apprentissage devienne progressivement une activité qui vous accompagnera toute votre vie plutôt que de se limiter à des périodes spécifiques.
Propos recueillis par Isabelle Jouanneau
Les commentaires sont fermés.