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L’entrepreneur et la crise des 50 ans

Entreprendre - L’entrepreneur et la crise des 50 ans

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En général, arrivé à un certain âge l’entrepreneur sait qu’il a eu des succès, et cherche à revivre cette expérience particulièrement satisfaisante de créer et de réussir. Mais l’a-t-il fait pour lui ?

A 50 ans, il va essayer de le faire… à l’échelle de sa vie ? Il va essayer de « revivre » un succès passé, en s’engageant dans un projet audacieux, ou un grand projet pour porter son talent et sa vision plus loin. Retrouver le goût du risque… se faire plaisir.

L’hyper actif, plaisir et compensation de regrets : excellent pour sa santé ou non

Certains diront que c’est par « égo », de vouloir toujours plus, d’autres que c’est par peur de la mort et pour dynamiser sa santé… bon nombre d’entrepreneurs vont partir dans des aventures qui allient plaisirs, et regrets. Monter une entreprise là où ils partent en vacances du genre « c’est que j’aurais dû faire depuis le début de ma carrière ». Vivre de leur passion : un patient décide de vivre de sa passion de l’automobile à 50 ans après 30 ans de Kinésithérapie… « par ce qu’il n’en peut plus ».

Une autre personne cède l’industrie héritée de sa famille pour le bordelais où elle va vers les vignes et son rêve de produire son propre vin. Très clairement il s’agit souvent de se faire plaisir ou de combler des parties de vie encore inexprimées, des rêves enfouis qui demandent à voir le jour avant qu’il ne soit trop tard. Dans ce cas on devient un peu « hyper actif », on prend des risques. On va vivre ses rêves coûte que coute.

L’hypoactif

Face au compteur qui tourne et l’avancée inexorable de l’âge, certains se contentent de l’existant, voire trouve de la gratitude pour la vie qu’ils ont, en voient la perfection et ne partent pas pour de grands changements. D’autres sont aussi frustrés, ne se sentent pas comblés, et trouvent toutes les excuses du monde pour ne plus prendre de risques, ne plus s’exposer. Il prennent alors « la tangente » de leurs sources d’inspiration et de vie.

Une solution universelle ?

Non, je n’y crois pas ! Mais pour ceux qui repartent pour un projet fou, force est de constater que bien des projets ne réussissent pas et déstabilisent voire mettent en faillite économique. Pour avoir soigné un peu tous les cas de figure, je dirais que le pire des cas est celui d’avoir des regrets. Et que finalement peu importe si au final nous avons tout gagné ou tout perdu… l’essentiel est d’avoir tout vécu. Et là… on a tout gagné !

Nicolas Proupain
Auteur de “Devenez ce que vous êtes”, “Les Nouveaux Droits de l’Homme” www.theinnerstate.global


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