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Xi-Poutine : le Sommet des fantasmes

(Photo by Pavel Byrkin/Russian President Press Officel/Tass/ABACAPRESS.COM)

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Par Patrick Pascal, ancien ambassadeur et président du Groupe ALSTOM à Moscou pour la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie. Il est fondateur et président de « Perspectives Europe-Monde ».

Le président Xi Jinping vient, avec une visite d’Etat de trois jours à Moscou à partir du 20 mars, d’effectuer son premier déplacement à l’étranger depuis sa reconduction à la tête de la Chine. Il a aussi revu pour la première fois en quatre années son homologue russe, hormis une rencontre en pays tiers à Samarcande en septembre 2022 à l’occasion d’un Sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS).

Sur toile de fond de tensions accrues avec les Etats-Unis et surtout de guerre en Ukraine, ce sommet sino-russe a donné lieu dès avant son déroulement à des interprétations radicales: peu de temps après la publication par Pékin d’un « plan de paix » en 12 points, certains ont anticipé une démarche chinoise en faveur d’un règlement rapide du conflit; d’autres ont redouté que la rencontre des deux chefs d’Etat ne donne lieu à la constitution de fait d’une quasi alliance, s’accompagnant notamment de la fourniture d’équipements militaires à la Russie; dans les deux cas, beaucoup d’observateurs se sont accordés à reconnaître à la Chine un statu de grande puissance, voire une capacité unique à établir un nouvel ordre mondial.

Il est de bon ton de parler d’un rapprochement sino-russe qu’a favorisé la guerre en Ukraine. Les convergences entre Moscou et Pékin ont en effet été affichées au cours de l’année écoulée, depuis la fameuse poignée de mains entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, en marge des Jeux olympiques d’hiver à Pékin en février 2022, quelques jours seulement avant le début des hostilités contre Kiev. C’est en ces circonstances d’ailleurs qu’il avait été fait état d’une « amitié éternelle » entre les deux pays.

Ce dernier concept n’est en réalité pas nouveau. Il avait été forgé dès les années 50 entre la nouvelle Chine de Mao et l’Union soviétique auréolée de sa victoire à l’issue de la deuxième guerre mondiale; mais il n’avait pas empêché la relation bilatérale de connaître bien des vicissitudes, sur toile de fond tant d’une compétition idéologique que d’intérêts nationaux. Ces développements conduisirent même à des affrontements armés au sein du « camp de la paix », qui dégénérèrent à la fin des années 60 sur les fleuves Oussouri et Amour.

Quelles sont donc aujourd’hui les réalités et les données de la relation entre Moscou et Pékin? Quelles en sont les perspectives, au-delà du roman de l’amitié éternelle? La perception première du sommet ne relève -t-elle pas finalement de fantasmes?

Défense et illustration de l’amitié éternelle

Avant même qu’un bilan puisse être établi, le sommet russo-chinois de Moscou a été perçu comme la confirmation éclatante de la recomposition de la société internationale au détriment d’un ordre qui ne serait plus dominé par l’Ouest. Mais c’est tout d’abord le moment choisi qu’il faut prendre en considération. D’un côté, une Chine puissante mais aussi quelque peu fragilisée par des années de pandémie l’ayant isolée, des difficultés économiques et sociales intérieures nouvelles et une pression américaine croissante, entend afficher ses préférences et ses ambitions à jouer un rôle global sur la scène diplomatique internationale; de l’autre, le moment ne pouvait être plus opportun pour rompre le risque d’ostracisme rendu aigu par le lancement d’un mandat d’arrêt international contre le dirigeant suprême du pays (NB: à cet égard, la mise en scène de la rencontre a fait immédiatement suite à la séquence du déplacement de Vladimir Poutine à Sébastopol et à Marioupol).

Mais qu’en est-il vraiment de la relation bilatérale entre Pékin et Moscou? Cela fait au moins une quinzaine d’années que l’on évoque la « carte chinoise » que pourrait jouer la Russie. La conceptualisation d’un tournant vers l’Asie de la Russie est même antérieure et doit être attribuée à Evgeny Primakov, l’ancien ministre des Affaires étrangères et éphémère Premier ministre de la Fédération en 1998.

Mais il y avait alors déjà loin du mythe à la réalité alors que, à la fin de la première décennie des années 2000, la moitié du commerce de la Russie se faisait avec les pays de l’Union européenne et que 70 % des investissements étrangers provenaient de pays européens. Il est vrai que depuis lors la Chine est devenue le premier partenaire commercial de la Russie – et que le commerce bilatéral a d’ailleurs atteint le record de 190 millards $ en 2022 -, mais la part européenne dans les investissements a augmenté pour atteindre 75 %. En termes simples, cela signifie que la technologie continuait de venir de l’Ouest avant que n‘éclate la guerre en Ukraine.

Depuis lors, les achats de produits énergétiques russes, en particulier du pétrole, ont très sensiblement augmenté tandis que la Chine fournissait des composants de haute technologie dont la Russie a désespérément besoin, y compris pour ses fabrications d’armements, tels les micro-processeurs. Mais la question du gaz sera plus difficile à résoudre, alors que l’Europe a mis un terme à sa dépendance, faute de gazoducs appropriés qui requerront des années de construction et des investissements se chiffrant en dizaines de milliards de dollars (NB: en marge des JO de Pékin en février 2022, la construction d’un nouveau gazoduc et la signature d’un contrat d’une durée de trente ans pour la fourniture de gaz russe avaient été annoncés). Mais contrairement aux idées reçues, la Russie n’est toujours pas le premier fournisseur de gaz de la Chine et cet hydrocarbure continue à provenir en priorité d’Asie centrale. Lors du sommet de Moscou qui vient de s’achever, le Président Poutine a promis à son homologue 98 milliards de m3 de livraisons de gaz à l’échéance de 2023. Mais cet objectif paraît totalement irréaliste car il est conditionné par la construction, à travers la Mongolie, du gazoduc Siberia 2. Et d’ailleurs, le Président Xi Jinping semble être resté prudent sur cet dossier.

Sur le pan diplomatique, la Chine et la Russie semblaient s’être aussi beaucoup rapprochées au cours des dernières années, tant à titre bilatéral que multilatéral, par exemple dans le cadre de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) à caractère tant économique que politique. Cette dernière structure, limitée en 2001 aux deux pays et à ceux d’Asie centrale, Turkménistan excepté, s’est ouverte quinze ans plus tard à l’Inde et au Pakistan, puis à l’Iran en 2021. Il est piquant de relever que l’une des missions de l’Organisation est de faire face au « séparatisme ».

Mais ce rapprochement sous l’emprise des nécessités (cf. « a marriage of convenience » n’exclut pas la concurrence, y compris dans des domaines stratégiques. Une illustration nous en est fournie par la compétition des puissances en Asie centrale. La visite au Kazakhstan en septembre 2022 du président Xi, dont ce fut le premier déplacement à l’étranger après la pandémie avant le sommet de l’OCS en Ouzbékistan, quelques jours plus tard, et la visite du Président Poutine en Asie centrale en juin de la même année en pleine guerre en Ukraine, ont attesté de grandes manoeuvres dans la région considérée. Ce nouveau Grand Jeu ne se limite d’ailleurs pas à la Chine et à la Russie mais il faudrait aussi y inclure la Turquie (NB: quatre des cinq républiques d’Asie centrale sont turcophones), l’Inde, voire l’Iran alors que l’Ouest y est insuffisamment présent, sauf peut-être au Kazakhstan – premier producteur et exportateur mondial d’uranium notamment – par l’intermédiaire de très grandes entreprises du secteur énergétique et minier.

La Chine a lancé, il y a désormais près de dix ans à l’automne 2013, son ambitieux projet des Nouvelles Routes de la Soie, retardé entre autres raisons par la pandémie mais qui est de nature à inquiéter Moscou dont l’influence a reculé en Asie centrale depuis la fin de l’Union soviétique (ex. proportion des Russes d’origine désormais réduite à 20% au Kazakhstan contre plus de 40% lors de l’indépendance). Ce n’est sans doute pas par hasard, afin sans doute de mettre du baume à l’âme de son interlocuteur, que Xi Jinping a invité Vladimir Poutine à Pékin à l’occasion d’un Forum sur les investissements dans le cadre de sa One Road One Belt ou encore Belt and Road Initiative (BRI) qui en est une autre appellation (NB: 300 millards $ investis entre 2015 et 2018).

Si la doctrine Primakov reposait sur l’idée d’une relation triangulaire avec l’Asie et l’Europe visant à se démarquer du triangle Washington-Pékin-Moscou de la guerre froide, la guerre en Ukraine marque donc une cassure tant avec Washington qu’avec l’Europe et elle place désormais Moscou dans un tête-à-tête quasi exclusif avec Beijing susceptible dès lors d’être plus contraignant. La nouvelle relation sino-russe risque de s’avérer exigeante, voire étouffante, pour Moscou. Dans le domaine énergétique, outre les considérations précédentes, l’on peut imaginer que la Chine sera alors en position de peser sur les prix et elle bénéficie d’ailleurs déjà – comme l’Inde – de fortes réductions tarifaires. Elle ne verra pas non plus dans la Russie un marché d’exportation considérable, par exemple dans le nouveau secteur en expansion de l’automobile, de nature à assurer un écoulement significatif des produits finis de « l’Atelier du monde ».

Quoi qu’il en soit, il est aujourd’hui de l’intérêt de la Chine de faire apparaître une proximité avec lac Russie et d’accorder à ses dirigeants politiques un label de « respectabilité ». C’est ainsi que Xi Jinping a souligné avec admiration le soutien dont Vladimir Poutine bénéficiait au sein de sa population et a-t-il invité ce dernier à se rendre en Chine au cours de l’année « à un moment à sa convenance »

Tenir son  rang

La Chine est considérée comme un membre fondateur de l’ONU mais le siège de la république de Chine n’a été ré-attribué à Pékin qu’en octobre 1971 par un vote de l’Assemblée générale. Depuis cette date, la République populaire a joué un rôle longtemps resté relativement discret. Pékin a désormais le souci de se présenter en Etat responsable comme il sied à une puissance digne de ce nom. Cette attitude apparaît aujourd’hui en contrepoint du comportement d’un membre permanent  du conseil de sécurité s’affranchissant du respect des principes fondamentaux de la charte de l’ONU.

Le Traité sino-russe de bon voisinage, d’amitié et de coopération de 2001 a consacré un partenariat stratégique entre les deux pays qui existait d’ailleurs déjà depuis 1996. Moscou s’est depuis alignée de manière classique, à propos de Taïwan, sur la thèse de l’unicité de la Chine et l’accent a aussi été mis sur la défense de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale des États.

À cet égard, l’on aura noté que la Chine n’a pas soutenu la déclaration de reconnaissance de l’indépendance des deux entités russophones du Donbass ni l’annexion qui a suivi. De son côté, le ministre chinois des Affaires étrangères s’est livré à la Wehrkunde de Munich, peu de jours avant le début de la guerre en Ukraine, à une défense et illustration du principe de l’intégrité territoriale. La justification de l’intervention en Ukraine (cf. génocide, dénazification), fût-elle exprimée de manière brutale, ne sera pas nécessairement plus convaincante sur le fond à Pékin qu’elle est jugée à Washington et dans les capitales européennes. Tout au plus au Conseil de sécurité de l’ONU, qui se réunissait en même temps que la déclaration du président russe, la Chine a-t-elle déclaré comprendre les préoccupations sécuritaires de Moscou.

Le sommet de Moscou a donnée lieu à des entretiens approfondis sur la guerre en Ukraine et l’on parle de 4 heures de tête-à-tête entre Xi Jinping et Vladimir Poutine, dès l’ouverture des discussions. Le tonalité des échanges ne semble pas avoir été celle du sommet de l’OCS à Samarcande où le président chinois avait, semble-t-il, mis nettement en garde son homologue sur la question d’une éventuelle utilisation d’armes non conventionnelles. Il est à noter que le communiqué final de Moscou reprend ce thème en écartant la perspective de la guerre nucléaire.

La relative compréhension dont Pékin continue à faire montre publiquement pour son partenaire russe n’est pas incompatible avec une certaine distanciation qui se traduit par une disponibilité à exercer une forme de médiation dans le conflit. Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères avait fait état, il y a déjà plusieurs mois, des propos que lui aurait tenus son homologue chinois selon lequel « la Chine était intéressée à mettre un terme à la guerre ». Le Président Zelensky lui-même n’a jamais fermé la porte à un rôle diplomatique que pourrait jouer la Chine et il serait d’ailleurs question que le président Xi s’entretienne après Moscou au téléphone avec son homologue ukrainien.

La puissance hyper-calculatrice

Certains analystes ont rapidement fait de la Chine le grand vainqueur de la guerre en Ukraine. Mais il est encore bien trop prématuré pour l’affirmer avec autant d’assurance.

Il est vrai que la Chine a pu se satisfaire dans un premier temps de ce que la crise détourne quelque peu, pour un temps tout au moins, la pression qui pesait de plus en plus fortement sur elle, à propos de Taïwan notamment, et qui s’était par exemple matérialisée par la constitution de l’alliance occidentale AUKUS dans l’Indo-Pacifique.

L’Ouest de la Chine, dans une vision géostratégique mondiale, est à l’Est du Pacifique, mais aussi à l’extrême Ouest du continent eurasiatique. Que l’Ukraine, loin de ses frontières, devienne un abcès de fixation et que la Russie serve à donner des coups de boutoir dans un ensemble enclin à considérer la Chine comme un « rival systémique » peut a priori avoir des avantages pour Pékin.

Mais sans doute la Chine eût-elle préféré que la guerre se limite à un minor incident, pour reprendre un langage utilisé à Washington dès avant l’agression russe. Une crise de grande ampleur et durable est en effet susceptible de porter atteinte à son besoin vital de croissance – tandis que les prévisions pour 2023 la chiffrent à 5%, soit le plus faible chiffre en 30 ans -, source de son équilibre intérieur et de sa puissance, outre l’atteinte portée au principe sacro-saint de l’intégrité territoriale des États, clé de voûte pour la Chine du système international.

Une scrupuleuse analyse de la situation économique mondiale et des conséquences de la guerre sur ses propres intérêts détermine en réalité la position chinoise. Pékin doit mettre dans la balance son partenariat stratégique avec Moscou et ses rapports avec le reste du monde.

Les deux grandes puissances révisionnistes du système international que sont la Chine et la Russie – en termes de géopolitique et non pas au sens traditionnel d’une réécriture de la Charte de l’ONU – ont tout intérêt à maintenir une unité, fut-elle plus apparente que réelle en tous points. Les deux pays ont en effet besoin face à l’Ouest d’une « profondeur stratégique ».

Cette approche est aussi une composante des tensions avec les États-Unis autour de Taïwan dont Pékin entend desserrer « le verrou ». Aussi surprenant que cela puisse paraître, la Chine est relativement enclavée du fait que la Mer de Chine méridionale – d’une taille de 3,5 millions de km2 – est semi-fermée et commandée par six détroits. Le détroit de Taïwan est le passage le plus direct pour ses sous-marins nucléaires se dirigeant, à partir de l’île de Hainan, en direction de l’immense fosse des Philippines. Indépendamment de cette dimension militaire, il est à noter que 90 % du commerce extérieur de la Chine et près de 50 % du commerce mondial transitent par cette zone. Si l’on en revient à l’ouest, la coopération avec la Russie, du fait de sa taille et de l’influence qu’elle conserve encore en Asie centrale, est essentielle dans la perspective des Nouvelles Routes de la Soie.

La croissance chinoise peut être fortement perturbée par le prolongement de la guerre en Ukraine (cf. supra), même si les taux prévisionnels feraient rêver bien des économies – correspondent en fait pour la Chine à son plus faible résultat en trente ans. Or, le maintien de la croissance lui est indispensable afin de satisfaire sa classe moyenne, garantir la paix sociale et même la stabilité de son ordre politique.

Si les échanges commerciaux avec la Russie ont connu une très forte croissance depuis 2020, pour atteindre un montant record en 2022, il faut au demeurant relativiser ce résultat impressionnant qui doit être mis en parallèle avec le commerce de la Chine avec les pays de l’Union européenne et les États-Unis dont il ne représente environ que le dixième.

L’Ukraine elle-même est un partenaire commercial non négligeable de la Chine, en particulier dans le domaine agricole. La Chine est le plus grand importateur agricole du monde et plus de 80 % des importations de céréales viennent d’Ukraine.

Si l’on revient aux gigantesques projets énergétiques entre la Chine et la Russie, il faut noter que la construction par exemple du dernier gazoduc annoncé en marge des Jeux olympiques de Pékin nécessitera des investissements considérables. Ceux-ci seront sans doute largement financés par la Chine elle-même sur le modèle de ce qui s’est déjà fait avec certains pays d’Asie centrale. Cela impliquera donc des banques publiques chinoises qui seront susceptibles de tomber sous le coup des sanctions internationales.

Compte tenu de ces données, dont la compilation n’est naturellement pas exhaustive, l’on imagine mal la puissance hyper-calculatrice brader ses intérêts nationaux et mettre en péril une croissance économique qui lui est vitale. Pékin a des arguments de poids pour orienter la guerre en Ukraine vers une sortie diplomatique. Notre intérêt est aussi de l’encourager.

                                                                      *

La poignée de main entre Xi Jinping et Vladimir Poutine, en marge des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, qui a tant marqué les esprits et a peut-être donné lieu à sur-interprétation, doit probablement être relativisée. Compte tenue de son interdépendance économique avec le monde occidental, qui excède dix fois ses échanges avec la Russie quantitativement et dans des proportions encore plus grandes sur le plan qualitatif, la Chine si elle y était acculée – ce qu’elle s’efforce actuellement d’éviter absolument – ferait le choix des Etats-Unis et de l’Europe. S’ajoutent à ces contraintes un relatif essoufflement de son économie et un vieillissement démographique. Mais nous n’en sommes pas arrivés à ce choix cornélien et finalement, la nature réelle de la relation sino-russe est aussi le baromètre des tensions sino-américaines et est-elle déterminée par l’Ouest. La Chine sera aussi à l’avenir ce que nous en ferons.

La contestation de l’ordre économique mondial ne vient finalement pas uniquement de la périphérie mais aussi du centre, c’est-à-dire de nous-mêmes. Sommes-nous par exemple toujours attachés à un ordre « libéral »? Le choix du Brexit par exemple en était-il l’expression ? Ces grandes questions nous ramènent à notre identité et à notre ambition. Notre destin est-il toujours d’exporter des idées ou ne sommes-nous aujourd’hui plus en mesure que d’accueillir celles des autres ? Telles sont certaines des grandes interrogations pour l’Europe mais pas uniquement pour elle.

Patrick Pascal

Patrick PASCAL est publié aux Etats-Unis par la Revue INNER SANCTUM VECTOR N360 (Dr. Linda RESTREPO Editor/Publisher) qui vient de lui consacrer une Edition spéciale sur la Russie
→ https://issuu.com/progessionalglobaloutreach.com/docs/patrickspecialedition

Patrick Pascal est également l’auteur de Journal d’Ukraine et de Russie (VA Éditions)

Disponible auprès de VA-EDITIONS.FR


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