Télétravail, l’heure du rétropédalage ?

Depuis plusieurs mois maintenant, de grandes entreprises américaines comme Amazon, Apple ou encore Google font marche arrière sur l’utilité du télétravail. Et en France, que se passe-t-il ?

Trois ans se sont écoulés depuis que le télétravail est « presque » devenu la norme durant la pandémie. Mais aujourd’hui, cette pratique est remise en cause et de moins en moins acceptée par les entreprises (surtout américaines).

De nombreuses sociétés veulent voir leurs employés revenir au bureau, même si ces derniers ne le souhaitent pas. Même Elon Musk, avant-gardiste sur de nombreux sujets l’a dit : « aller au bureau n’est pas facultatif », certains autre patrons américains sont allés encore plus loin, déclarant que le travail à distance était la pire erreur depuis très longtemps !

Il est vrai, qu’aux Etats-Unis, la déferlante du télétravail a été si importante que de nombreuses entreprises ont tout simplement supprimé les bureaux !

Un contexte différent en France

Le contexte est en fait totalement différent en France, si le télétravail à 100% existe et bien ancré dans la mentalité américaine, en France, ce n’est pas vraiment le cas !

Malgré la crise du Covid-19, le 100% télétravail n’a jamais pris sur notre territoire, la norme actuelle est de deux jours de télétravail par semaine, pas la suppression des bureaux. De plus, une très sérieuse étude de l’OCDE affirme que 2 jours de télétravail augmentent la productivité des employés, alors pourquoi s’en priver ! En France donc, il n’y aura probablement pas de retour au monde d’avant Covid !

Des nouveaux employés

Cela est aussi entré dans les mœurs et les avantages quand on cherche du travail, le télétravail, deux jours par semaine, est un critère essentiel pour les nouveaux employés, surtout les jeunes.

Les entreprises l’ont vite assimilé et elles ont d’ailleurs agit en conséquence, en réduisant la taille de leurs bureaux, d’où des économies substantielles, et il est très difficile de faire marche arrière. Le télétravail deux jours par semaine devrait perdurer, même si certaines entreprises envisagent de rendre le bureau très attrayant en offrant des avantages à ceux qui souhaitent revenir à la vie d’avant.

Angelina Hubner

1 COMMENTAIRE

  1. Pour une fois, on lit ici un article qui change de la désinformation issue de la presse détenue par des grands groupes ou des célébrités qui détiennent des zillions d’euros en immobilier de bureaux. Ceux-ci craignent, à tort, de subir une dépréciation de leur patrimoine par une baisse de la demande. Elle sera moindre en l’adaptant à l’évolution des besoins => on recloisonne les 90 % d’open spaces dont quasiment plus personne ne veut.

    Néanmoins, il existe de plus en plus d’entreprises, qui dépassent la barre fatidique du nombre de 50 salariés, qui privilégient le télétravail à raison de 2 à 3 jours de présence au bureau… par mois !

    Tout dépend de l’état d’esprit de chacun. Certains ne sont pas à l’aise avec le TT, et veulent marquer la séparation géographique entre lieu de travail et lieu de vie.

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