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Patrick Gruau, l’homme qui véhiculait le pape

Renault, Peugeot, Citroën mais aussi Mercedes, BMW, Audi, Opel, Volvo, Ford… tous les constructeurs sont partenaires de Gruau (210 M€), leader européen de la carrosserie sur véhicule utilitaire, qui imagine depuis plus de 125 ans des solutions globales innovantes de transport.

Entreprendre - Patrick Gruau, l’homme qui véhiculait le pape

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Renault, Peugeot, Citroën mais aussi Mercedes, BMW, Audi, Opel, Volvo, Ford… tous les constructeurs sont partenaires de Gruau (210 M€), leader européen de la carrosserie sur véhicule utilitaire, qui imagine depuis plus de 125 ans des solutions globales innovantes de transport.

Une incroyable saga familiale, une exception dans l’industrie automobile ! Cinq générations d’une même famille conduit les destinées de l’ETI familiale et indépendante, installée à Laval en Mayenne, et « c’est rare », admet, Patrick Gruau, aux commandes depuis 1984, fier de transformer près de 50.000 véhicules par an.

Les « papamobiles » du pape Benoît XVI

La plus emblématique de ces transformations ? Les « papamobiles » du pape Benoît XVI livrées en 2012. « Un projet, resté confidentiel pendant 2 ans qui a abouti à la réalisation de 2 véhicules électriques offrant des fonctionnalités identiques et uniques répondant au souhait du Pape de rouler plus propre dans un véhicule confortable et fonctionnel ». De quoi faire rayonner l’ETI tricolore sur tous les continents !

Ce capitaine d’industrie a misé sur un management participatif, au point de demander leur avis aux collaborateurs concernés par un problème « quitte à me rendre suspect à leurs yeux ». Enthousiaste et curieux, l’homme a fait de ses voyages professionnels des rituels qu’il partage avec ses équipes, à la découverte d’entreprises naissantes.

Des visites décisives chez Google et Tesla

Il a ainsi visité Google, e-Bay ou Tesla alors qu’elles n’étaient pas encore les mastondontes que l’on connaît, histoire de s’imprégner des futures tendances… loin de l’image un brin vieillotte que l’on colle souvent sur une ETI provinciale. « Aller en Californie, c’est se mettre en veille sur ce qui va arriver 5 ans plus tard en Europe. Benchmarker d’autres pratiques dans d’autres secteurs sert ainsi chacune de nos démarches d’innovation et de développement », explique le patron père de 3 enfants pour qui ce qui compte, c’est ce qui dure et « ce qui dure, c’est ce qui sait s’adapter ».

À 61 ans, ce discret patron aurait de quoi parader, lui qui développe encore et toujours un projet d’entreprise, à l’image de son dernier plan d’investissement de 37 M€, pour se placer dans le top 3 sur la scène internationale et atteindre 400 M€ dès 2019. « En 1988, le groupe s’était fixé l’objectif de devenir le N°1 français, il l’est devenu. Puis nous avons nourri l’ambition d’être le N°1 européen, ce que nous sommes depuis 10 ans maintenant. À l’horizon 2022, Gruau doit devenir l’un des 2 ou 3 acteurs majeurs à l’échelon mondial ». Le moteur d’une vie.


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