Que propose Bilang en termes de prestations ?
Armel Deslandes : Bilang a été créé en 2015. Au départ, j’ai une carrière au sein de l’hôtellerie de luxe et c’est là que j’ai expérimenté les failles de l’apprentissage des langues et notamment de l’anglais sur notre territoire. Bilang s’appuie sur un réseau de professeurs linguistes en anglais, français et espagnol. Nous proposons des cours essentiellement en distanciel. Le présentiel est possible, notamment pour les groupes. Nous nous adressons à toutes les entreprises, tous secteurs confondus. Nos formateurs s’adaptent à leurs problématiques comme aux profils des apprenants (dirigeants ou salariés) et à leurs niveaux. Bilang, c’est une offre d’accompagnement et de coaching linguistique avec cet adage que nous avons fait nôtre : « les langues enrichissent les mélanges humains.
Concrètement, sur quoi repose la méthode Bilang ?
J’ai élaboré une méthode au départ fondée sur mon retour d’expérience au sein de l’hôtellerie de luxe et axée sur les mots et phrases essentiels à savoir quand on arrive dans un pays étranger. Il s’agit d’un parcours d’auto-formation qui s’adresse aux particuliers mais que l’on intègre volontairement dans notre offre aux professionnels.
Quelle est la tendance que vous observez en matière d’apprentissage de l’anglais au sein des entreprises ?
Les entreprises cherchent à former leurs salariés pour qu’ils soient capables de communiquer à l’international. Cela a pris plus d’importance avec l’internationalisation des pratiques. Les compétences en anglais deviennent obligatoires. Le bilinguisme est devenu un critère de recrutement et les compétences écrites ont besoin de s’accompagner de compétences orales.
Quelle est la particularité des produits que vous proposez ?
Nos produits sont en audio ou audio-lecture bilangue. L’audio-lecture bilangue intègre la traduction dans l’audio-lecture. Notre souhait chez Bilang est donc de développer des médias bilangues reposant sur les clés des langues et la traduction. L’idée est, selon le niveau, de donner l’accès à plus ou moins de traduction. Cela permet ainsi de pouvoir former tous les profils, tous les niveaux et surtout, avec la traduction, d’accélérer l’apprentissage et la mémorisation. On peut aussi apprendre en toute autonomie ou bien avec nos professeurs qui savent adapter le contenu (anglais juridique, informatique ou commercial par exemple). La méthode Bilang s’articule autour de 70 leçons. La principale difficulté est de parvenir à construire des phrases et une expression orale fluide et inconsciente. Au bout de six mois, à raison d’une heure par semaine, il est tout à fait possible de passer d’un niveau CECRL à niveau supérieur. 30 heures suffisent en moyenne pour observer une nette amélioration en anglais. La problématique majeure reste la crainte de parler ou de mécomprendre, ce qui se dénoue rapidement grâce à nos formateurs.
Quels sont les projets de Bilang ?
Développer davantage de médias bilangues et d’autres parcours d’auto-formation dans d’autres langues comme le chinois, l’arabe ou le russe. Je pense que nous avons pris du retard sur le volet de l’auto-apprentissage. Bilang a fait le pari que la traduction couplée à la connaissance des clés des langues favorisait un apprentissage plus rapide. Nous avons déterminé six niveaux de difficulté dans la présentation médiatique. Il reste à construire des outils medias bilangues pour lever ces difficultés comme l’audio-lecture par exemple.
Pour plus d’informations : www.bilang.fr