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Les PME qui recherchent la croissance à l’export


Euro faible face au dollar, savoir-faire de haut niveau, technologies compétitives, aides publiques… des conditions idéales pour exporter ?  Désormais, un nombre croissant de PME et ETI tricolores, conscientes de la qualité de leurs produits, osent aller chercher la croissance sur les marchés étrangers, notamment les pays émergents d’Asie et...

Euro faible face au dollar, savoir-faire de haut niveau, technologies compétitives, aides publiques… des conditions idéales pour exporter ? 

Désormais, un nombre croissant de PME et ETI tricolores, conscientes de la qualité de leurs produits, osent aller chercher la croissance sur les marchés étrangers, notamment les pays émergents d’Asie et d’Amérique du Sud, sensibles à la «marque» France. Les chefs d’entreprise qui pensent international l’ont bien compris : l’Hexagone bénéficie encore et toujours d’une image positive au-delà de ses frontières. La qualité de vie, la culture, la gastronomie et l’authenticité symbolisant notre pays à l’étranger sont porteuses d’une vraie valeur ajoutée.

Les outils pour exporter

Le succès des start-up tricolores à l’international le prouve : dans la mondialisation, la taille des entreprises est de moins en moins un vecteur de performance. Mais conquérir un marché demande du temps, de l’argent et un vrai suivi.

Si les entreprises les plus innovantes vont chercher auprès du capital-investissement les moyens de financer leur déploiement, les patrons de PME plus «classiques» ne sont pas en reste, s’appuyant sur certains réseaux, dont Ubifrance (l’Agence française pour le développement international des entreprises), qui les aide à évaluer leur potentiel sur un marché et à identifier des partenaires, distributeurs…

L’Agence a ainsi accompagné 7.600 PME et ETI 

L’an passé, l’Agence a ainsi accompagné 7.600 PME et ETI françaises. Autre possibilité, intégrer dans son plan de développement international les solutions de financement de Bpifrance et les garanties de la Coface. Enfin, pour beaucoup d’entreprises, notamment celles que nous avons interrogées, le volontariat international en entreprise (VIE) est devenu un supplément humain subventionné indispensable pour identifier les interlocuteurs pertinents, assurer le suivi de contrats et animer les réseaux de distribution. Plus de 8.000 VIE sont en poste à travers le monde, contre 7.400 l’année précédente. Des exemples à suivre…

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