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Franchise : le boom du courtage en travaux

Secteur important de l’économie française, le bâtiment est pourtant l’un des derniers dans le domaine de la franchise, alors même que la rénovation regorge d’opportunités pour les futurs entrepreneurs.

Entreprendre - Franchise : le boom du courtage en travaux

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Secteur important de l’économie française, le bâtiment est pourtant l’un des derniers dans le domaine de la franchise, alors même que la rénovation regorge d’opportunités pour les futurs entrepreneurs.

Alors que le secteur du bâtiment a tendance à stagner, la rénovation de l’habitat et de l’isolation en franchise est plutôt en phase de développement. Actuellement, les travaux d’entretien et de rénovation de l’habitat représentent un marché de 41 Mds€, soit 33,1% du marché du bâtiment.

Composé à 79% de particuliers, le marché de l’habitat peut compter sur plus de 10 millions de ménages qui réalisent des travaux au minimum une fois par an. Pourtant, selon une étude réalisée par l’Agence nationale pour l’information sur le logement, 61% des français affirment ne pas savoir à quelle entreprise s’adresser et plus de 55% estiment ne pas disposer d’informations fiables dans leurs projets de travaux.

En outre, malgré une part de marché inférieure, la clientèle de professionnels génère également un pourcentage du CA réalisé par les courtiers en travaux.

Des demandes en augmentation

Depuis une vingtaine d’années, les courtiers en travaux se sont positionnés comme intermédiaires entre les particuliers et les professionnels. Ils seraient environ 600 professionnels en France selon la Fédération française du courtage en travaux (FFCT), parmi lesquels 250 réseaux.

Le courtage en travaux est un marché qui connaît ainsi un fort engouement depuis sa création, avec notamment un fort développement des réseaux de franchise. En effet, la franchise de courtage en travaux a permis de répondre à un besoin des particuliers : celui de trouver des professionnels qualifiés et compétents pour la réalisation de leurs travaux.

Pour offrir une valeur ajoutée, le courtier doit d’abord se composer un bon réseau de professionnels du bâtiment, et doit avoir vérifié en amont la solvabilité et les assurances des entreprises et artisans qu’il présente. Le courtier négocie également les tarifs avec son réseau, il intervient gratuitement et se rémunère par une commission auprès des entreprises si elles décrochent les travaux. Sa prestation comprend la fourniture de devis, mais pas le suivi de chantier.

Un secteur porteur

Le métier attire car il permet de nombreux contacts, en toute indépendance, à proximité de son domicile (zone d’intervention). Il nécessite peu de capitaux et il n’est pas nécessaire d’avoir une qualification particulière, même si la connaissance du bâtiment est un plus. Toutes les zones d’intervention sur le territoire ne sont pas couvertes, tant s’en faut, et les principaux réseaux continuent donc de recruter. Pour autant, afin de capter de nouvelles zones, les futurs franchisés devront avoir une réelle appétence pour ce domaine d’activité qui nécessite un réel dynamisme et un bon contact humain, notamment auprès des particuliers toujours plus méfiants.


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