Après une pause de cinq mois ? La célèbre verrerie française Duralex relance son activité et reprend sa production. Découvrez comment cette entreprise emblématique fait preuve de résilience et d’optimisme malgré les défis qu’elle a dû surmonter.
Face à l’augmentation drastique des prix de l’énergie, conséquence directe de l’invasion russe de l’Ukraine, Duralex a dû prendre une décision difficile : mettre en veille son four et placer ses salariés en chômage partiel pour une période de cinq mois. Cette décision, bien que douloureuse, a permis à l’entreprise de préserver ses finances et d’éviter de produire à perte.
Un soutien sans faille des salariés et de l’État
Malgré les incertitudes, les salariés de l’usine de La-Chapelle-Saint-Mesmin, près d’Orléans, ont fait preuve d’une confiance inébranlable en l’avenir de l’entreprise. En effet, avec un carnet de commandes plein et le soutien de l’État, l’optimisme était de mise. Pendant la période de chômage partiel, les salariés ont continué à percevoir 95% de leur salaire, préservant ainsi leur pouvoir d’achat et leur motivation.
Des stocks suffisants pour maintenir l’activité commerciale
Duralex a su anticiper la situation en constituant des stocks suffisants pour assurer la continuité de son activité commerciale durant la mise en veille de son four. Cette stratégie a également répondu aux appels du gouvernement français à limiter la consommation d’énergie industrielle pendant l’hiver.
Duralex, un symbole de résilience et d’adaptation
Duralex rallumera les feux de la production le 17 avril. L’entreprise dispose désormais d’une couverture tarifaire contractée sur l’électricité, lui permettant de mieux faire face aux fluctuations des prix de l’énergie. Cette période difficile a démontré la capacité d’adaptation et de résilience de Duralex, qui a su traverser cette épreuve avec succès. Grâce à une stratégie de préservation de l’emploi, un soutien solide de l’État et une gestion intelligente des stocks, l’entreprise a pu surmonter cette crise sans précédent.
Lola Dupont
