«Il existe un décalage entre la dénomination des écoles de commerce et leurs finalités car, depuis toujours, elles forment à d’autres métiers que celui de commercial. On y retrouve tous les métiers de l’entreprise», indique Nathalie Hector, directrice des programmes de Kedge Business School.
Cette école, classée dans le top 5 des grandes écoles de commerce, assume son cursus généraliste. «Notre particularité repose sur une pédagogie basée sur un label et axée sur le développement professionnel dans sa vision transversale». Fonctionnement de l’entreprise, cours de droit, de finance, de marketing, de supply chain et même récemment de digitalisation, les étudiants se forment à l’entreprise au sens large.
«Chaque année, 2.500 projets sont réalisés par nos étudiants avec des consultants pour déterminer des business models». Alors, quid des vocations commerciales ? «Nous ne sommes pas une école de commerce. Les étudiants qui souhaitent faire de la vente se dirigeront davantage vers un BTS d’action commerciale par exemple», assume la directrice des programmes. À bon entendeur…
Les profils des 3.000 étudiants qui sortent chaque année de Kedge Business School sont variés, l’essentiel des troupes se dirigeant vers le marketing (chef des ventes ou data analyst), la finance et l’audit (entreprise et salle de marchés). 11% des étudiants s’orientent vers les métiers du conseil quand d’autres se dirigent vers des filières internationales motivées par 15 mois de stage en dehors des frontières. Côté vente ? Pas de commerciaux de base, mais plutôt des «ingénieurs d’affaires Bac+5 qui constituent 15% de nos promotions».
