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International : comment le groupe Guillin s’est installé en Allemagne

Entreprendre - International : comment le groupe Guillin s’est installé en Allemagne

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Ce groupe français créé en 2012 a connu un développement continu depuis sa création, notamment grâce à la diversification de l’offre. Il est devenu le leader européen des solutions d’emballage alimentaire.

Pour ses premiers pas à l’international, l’entreprise commence doucement par la création d’un service export en 1986. Puis, elle franchit une seconde étape du développement à l’étranger via l’implantation de filiales à partir de 1990 souvent via un rachat de structures existantes. D’abord en Angleterre, puis en Italie, Espagne, Pologne…

C’est fin 2014 que l’entreprise décide de passer à un autre stade : elle crée sa filiale de distribution en Allemagne avant de procéder au rachat des actions des trois sociétés du groupe Kreis (2 en Allemagne et 1 en Pologne). En 2016, nouvelle avancée avec le rachat par Socamel (une société française rachetée par Guillin en 2001) et d’une autre société allemande, Theodor R.Rist GmbH.

Leader des emballages alimentaires

Aujourd’hui, Guillin Deutschland et KIV, via les deux filiales du groupe en Allemagne, est devenu le leader européen des emballage alimentaires écoconçus, 100% recyclables ou compostables, destinés principalement aux fruits et légumes. En 2018, Guillin poursuit sur sa lancée en rachetant un concurrent disposant d’un plastique spécifique résistant aux hautes températures. Dirigé par Sophie Guillin, le groupe implanté dans le Doubs a rempli son ambition pour l’Allemagne qui était de s’implanter durablement dans ce pays. Le groupe franc-comtois a mené une politique d’investissement volontariste en Europe sur un marché en croissance.

10 millions d’euros de chiffre d’affaires en Allemagne

Pourtant, ce succès n’a pas été aussi simple à obtenir que cela peut paraître sur le papier. La première filiale créée par le groupe Guillin ouverte en 1990 avait dû fermer même si les affaires entre les deux pays avaient pu se poursuivre. Ce semi-échec avait été intégré, et quelques années plus tard, la décision fut prise de repartir, non pas sur la commercialisation et distribution uniquement, mais sur la recherche d’un investissement direct d’un site industriel. Une filiale avait été réouverte début 2015 pour gérer les 10 millions de chiffre déjà réalisés en Allemagne, ensuite la stratégie a pu se dérouler.

L’Allemagne et ses 82 millions d’habitants font envie à bien des pays, la France en priorité. Avec ses quelques 5000 ETI, il est vrai que la France semble légère par rapport aux plus de 11 000 ETI de nos voisins. Seb, Athos, Mobivia ont pourtant franchi le pas avec succès. Mais il ne faut pas oublier le patriotisme économique des chefs d’entreprises d’outre-Rhin, ainsi que celui des consommateurs. Avoir une entreprise allemande pour y fabriquer ou y vendre est souvent un pas indispensable pour conquérir le marché.


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