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- Le Mexique et son immense marché intérieur
- Secteurs porteurs :
- Croissance du PIB prévue pour 2016 :
- Difficultés à surmonter :
- Les États-Unis, premier marché mondial
- Secteurs porteurs :
- Croissance du PIB prévue pour 2016 :
- Difficultés à surmonter :
- La Pologne pour la main-d’œuvre performante et rentable
- Secteurs porteurs :
- Croissance du PIB prévue pour 2016 :
- Difficultés à surmonter :
- L’Allemagne, valeur sûre commerciale
- Secteurs porteurs :
- Croissance du PIB prévue pour 2016 :
- Difficultés à surmonter :
- Singapour, porte d’entrée du marché asiatique
- Secteurs porteurs :
- Croissance du PIB prévue pour 2016 :
- Difficultés à surmonter :
Aujourd’hui, on ne parle plus d’exportation mais bien d’implantation. Où sont les meilleurs marchés internationaux pour s’installer ? Tour d’horizon des opportunités…
Le Mexique et son immense marché intérieur
Véritable pont entre une Amérique du Nord encore toute puissante et une Amérique du Sud en plein essor, le Mexique est l’une des économies la plus ouverte aux investissements extérieurs grâce à de nombreux accords commerciaux de libre-échange avec 45 pays, 30 accords pour la promotion et la protection réciproque des investissements avec 31 pays, et des accords de non double imposition avec 39 pays, dont la France.
Il s’appuie sur une main-d’œuvre peu chère et qualifiée, et, surtout, un énorme marché intérieur de 122 millions d’habitants. «La position stratégique du Mexique permet d’atteindre facilement les marchés nord et sud-américains. Les multinationales françaises comme Danone, Eurocopter ou L’Oréal l’ont bien compris et profitent de la compétitivité des infrastructures et de la main-d’œuvre pour s’implanter et se développer.
Les PME bénéficient de ces mêmes atouts mais aussi des possibilités créées par les besoins de ces groupes», indique Séverine Balian, directrice de la filiale Altios* au Mexique.
Secteurs porteurs :
automobile, nouvelles technologies & santé
Croissance du PIB prévue pour 2016 :
3,1%
Difficultés à surmonter :
manque de réactivité des clients & fournisseurs locaux, corruption
Les États-Unis, premier marché mondial
La première économie mondiale, avec un quart du PIB, demeure la première destination des PME et des ETI françaises. Innovation et compétitivité sont les maîtres mots pour les entreprises souhaitant s’installer aux États-Unis et conquérir les 321 millions de consommateurs au fort pouvoir d’achat. Autre avantage, l’agence fédérale Select USA, lancée en 2011 par le président Barack Obama, qui aide et facilite l’investissement direct étranger dans les différents États. Par ailleurs, de nombreuses entreprises américaines de taille moyenne sont à la recherche de partenariats pour s’implanter à l’étranger. Les opportunités pour les entreprises françaises sont donc importantes. «Sous bien des aspects, le marché américain est diversifié, open for business et prometteur mais il est aussi complexe, exigeant et fortement concurrentiel. Il est indispensable de valider les attentes du marché, zone par zone, en ciblant sa porte d’entrée, en s’assurant que l’entreprise bénéficie d’un produit innovant proposé à un prix compétitif, tout en ayant des marges permettant d’intégrer les coûts de distribution sur ce marché immense», précise Alexis Martin, directeur de la filiale Altios aux États-Unis.
Secteurs porteurs :
équipement industriel, high-tech, biens de consommation
Croissance du PIB prévue pour 2016 :
2,5%
Difficultés à surmonter :
réglementation et fiscalité différentes selon les États
La Pologne pour la main-d’œuvre performante et rentable
C’est sans doute le pays qui a le plus profité de l’aide européenne depuis son entrée dans l’Union au début des années 2000 : PIB multiplié par 2, importations par 8. La Pologne est aussi la 6ème place d’investissement dans le monde, devant l’Allemagne et la Grande-Bretagne.
Grâce à un marché intérieur fort de 38 millions d’habitants, le PIB a grimpé de 4% en 10 ans. Cette bonne santé économique s’explique notamment par l’afflux massif d’IDE (investissements directs étrangers), la France étant aujourd’hui le 3ème investisseur du pays. «La France bénéficie d’une image positive en Pologne, favorisant les contacts d’affaires, les entreprises polonaises privilégiant le contact direct», souligne Roland Dominik, directeur de la filiale polonaise d’Altios.
Le point fort du pays ? Sa main-d’œuvre peu chère et qualifiée (coût du travail 4 à 10 fois inférieur à la France), et les conditions fiscales avantageuses (impôt sur les sociétés et des charges réduits). Enfin, sa position géographique lui confère un rôle de pivot entre les marchés orientaux et occidentaux.
Secteurs porteurs :
électroménager, bâtiment, ameublement & pièces détachées
Croissance du PIB prévue pour 2016 :
3,4%
Difficultés à surmonter :
marché très concurrentiel, connaissance technique
L’Allemagne, valeur sûre commerciale
Première puissance économique de l’UE et quatrième économie mondiale et premier partenaire commercial de la France, l’Allemagne offre un marché intérieur de 81 millions de consommateurs. Le marché est ouvert aux investisseurs étrangers, soutenus et encouragés par le gouvernement allemand dans un environnement juridique et financier plutôt favorable aux entreprises.
À la fois proche des marchés occidentaux et orientaux européens, le pays fait figure de passerelle pour s’implanter et se développer ensuite sur les marchés d’Europe de l’Est en plein essor. «L’Allemagne est un marché incontournable pour les PME hexagonales, d’autant que les produits français ont plutôt une bonne image et le savoir-faire tricolore reconnu», note Hugues Naudet, directeur de la filiale allemande d’Altios.
Secteurs porteurs :
sous-traitance automobile, agroalimentaire, mode & produits culturels
Croissance du PIB prévue pour 2016 :
1,5%
Difficultés à surmonter :
connaissance indispensable de la culture des affaires allemande, marché réputé difficile
Singapour, porte d’entrée du marché asiatique
Pour la 9ème année consécutive, la cité-État d’Asie du Sud-Est arrive en tête du classement mondial «Doing Business» répertoriant la facilité d’y faire des affaires. Elle concentre à elle seule plus de la moitié des IDE des pays membres de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est).
Ce succès s’explique par un système financier moderne, une législation du travail souple et une main-d’œuvre qualifiée. Entrer dans le marché singapourien, c’est s’ouvrir les portes des marchés de l’ASEAN et ses 625 millions d’habitants : «Le pays est une porte d’entrée idéale sur l’Asie pour les entreprises occidentales.
En effet, le marché local mature constitue un bon test pour les PME cherchant à se développer dans cette zone, à condition d’avoir une offre suffisamment différenciante», reconnaît Stéphane Benoist, à la tête de la filiale singapourienne d’Altios. Administration efficace propre de toute corruption, le pays possède aussi une fiscalité attractive (taux d’imposition de 20% pour la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu et 18% pour l’impôt sur les bénéfices, TVA à 7%). Les droits de douane y sont également inexistants, excepté pour des produits comme l’alcool ou le tabac.
Secteurs porteurs :
numérique, urbanisme et luxe
Croissance du PIB prévue pour 2016 :
2,9%
Difficultés à surmonter :
avoir des références sur d’autres marchés
Enquête réalisée avec Altios International, spécialisée depuis 25 ans dans le conseil et l’implantation des PME & ETI à l’international