La récente série d’interactions et de dialogues entre la Chine et les USA a envoyé des signaux positifs pour stabiliser les relations bilatérales, en balisant la voie pour la rencontre des chefs d’État chinois et américain à San Francisco.
Il s’agit de la première rencontre en tête-à-tête entre les deux chefs d’État après leur rencontre à Bali l’année dernière. Les deux parties auront une communication approfondie sur des questions d’importance stratégique, primordiale et fondamentale dans le développement des relations sino-américaines et sur de grands dossiers concernant la paix et le développement mondiaux. Le monde attend que cette rencontre relance une coopération sincère entre les deux Etats avec des résultats concrets.
Depuis la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken en Chine en juin dernier, les États-Unis ont fait preuve d’un geste pour détendre leurs relations avec la Chine. Ils devraient être conscients que l’endiguement et la répression de la Chine ne mèneront nulle part, et que la coopération avec la Chine demeure indispensable pour résoudre des dossiers, tels que le changement climatique, les tensions régionales et même la reprise économique des États-Unis. Après avoir fait un grand détour, les États-Unis ont dû revenir au consensus et à l’agenda de Bali.
Le monde s’attend également à ce que la rencontre de San Francisco permette à la Chine et aux États-Unis de mieux se percevoir mutuellement et de comprendre l’importance du développement de l’autre partie. Selon la Chine, la Chine et les États-Unis devraient être des partenaires, et non des rivaux, et devraient adhérer aux avantages mutuels plutôt qu’au jeu à somme nulle. Cependant, les États-Unis considèrent à tort la Chine comme leur « plus grand concurrent stratégique ».
Les faits sont plus éloquents. Lors de la sixième Exposition internationale d’importation de Chine, qui vient de s’achever, le gouvernement fédéral des États-Unis a participé pour la première fois à cet événement au nom officiel, aux côtés de plus 200 entreprises américaines. Cela illustre parfaitement le fait que les intérêts de la Chine et des États-Unis sont liés à un tel point qu’aucun des deux ne peut se passer de l’autre. Comme l’a dit le gouverneur de Californie lors de sa récente visite en Chine, « plus la Chine réussira, plus nous réussirons tous ».
Actuellement, la reprise économique mondiale est faible, les conflits géopolitiques se sont intensifiés et les facteurs d’incertitude et d’instabilité se sont multipliés. Les agrégats économiques de la Chine et des États-Unis dépassent un tiers du total mondial, leur population représente près d’un quart du total mondial et leur commerce bilatéral représente environ un cinquième du total mondial. La façon dont la Chine et les États-Unis s’entendent détermine l’avenir et le destin de l’humanité.
Depuis toujours, la Chine a considéré et développé ses relations avec les États-Unis conformément aux principes du respect mutuel, de la coexistence pacifique et de la coopération gagnant-gagnant. La rencontre de San Francisco entre les chefs d’État de la Chine et des États-Unis a démontré une fois de plus la sincérité de la partie chinoise et son sens de responsabilité envers les relations sino-américaines, ainsi qu’envers la paix et le développement du monde.
Des observateurs espèrent que les États-Unis sortiront du vieux modèle de la rivalité entre grandes puissances, se débarrasseront de l’influence de la partisanerie et des intérêts personnels des politiciens, et engageront un dialogue rationnel et pragmatique avec la Chine. Car, la stabilisation et l’amélioration continuelles des relations Chine-USA dépendent des efforts communs.