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Afrique : où va le Gabon ?

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La chronique économique hebdomadaire de Bernard CHAUSSEGROS

Libreville, capitale politique et administrative du Gabon, est une ville de près d’un million d’habitants située sur la côte nord-ouest du pays, à l’embouchure du delta du fleuve Komo qui se jette dans le golfe de Guinée.

Ce nom de Libreville a été donné en 1849 à un ancien comptoir français et la convention signée avec le « le roi Denis », souverain local de l’ethnie Mpongwè, arrêtait les termes d’un accord commercial et d’un pacte de défense entre le souverain local et notre pays, dans le cadre de la cession à la France d’un territoire s’étendant sur deux lieues de terres au long de la rive gauche de l’estuaire.

La naissance de Libreville a fait suite à un incident qui avait opposé les autorités françaises aux propriétaires d’un navire négrier brésilien. Les esclaves délivrés sur le navire furent alors regroupés dans un village et affranchis. Le nom de Libreville fut alors choisi pour officialiser et célébrer la liberté obtenue pour ces esclaves, et la ville s’est donc historiquement constituée sur la base du regroupement de « trente esclaves » libérés. Elle constituera par la suite le point d’entrée de l’occupation du territoire gabonais par la France. Les idées humanistes de plusieurs explorateurs, à l’image de Pierre Savorgnan de Brazza, firent fondamentalement avancer les idées anti-esclavagistes, avant que des accords ne soient progressivement signés avec les populations vivant dans l’intérieur du pays et permettent à de nombreuses missions catholiques de s’installer dans la région qui s’étendait alors y compris sur le Congo. En 1886, par décret, le Gabon fut intégré à l’empire colonial français.

Aux termes de la Constitution, le Gabon est un État laïc et les textes prévoient la séparation de l’Église et de l’État. La Constitution interdit la discrimination religieuse et considère que tous les citoyens sont égaux devant la loi, quelle que soit leur religion. Si le pays est constitué à 77 % de chrétiens et à 11,2 % de musulmans, 6 % des Gabonais restent fidèles aux religions traditionnelles.

Avant de devenir un pays indépendant, le Gabon a été une contrée qui, comme la plupart des comptoirs ouverts sur les côtes d’Afrique, avait été longtemps le théâtre du commerce triangulaire, essentiellement développé dès la fin du XVe siècle par les Portugais. À leur suite, plusieurs autres nations européennes établirent des comptoirs sur les côtes et développèrent des activités commerciales, la traite des noirs en premier lieu, mais aussi le commerce de l’ivoire ou du bois d’ébène. Plus tard, les esclaves capturés au plus profond du pays et vendus sur ces côtes finirent par prendre la direction de l’Amérique qui était alors très en demande de main-d’œuvre, notamment pour ses champs de coton ou de cannes à sucre.

Le système fonctionnait bien évidemment avec la complicité des peuples locaux, les ethnies les plus puissantes vivant sur la côte s’enrichissant ainsi en vendant aux européens des esclaves venant d’ethnies originaires de l’intérieur du pays. C’est en effet une des caractéristiques historiques de l’Afrique que d’avoir vu s’affronter entre elles les différentes ethnies du continent dans le but d’asseoir des dominations et d’accroître des richesses.

Entre le XVIe siècle et l’indépendance du pays en 1960, les différents pays colonisateurs européens ont poursuivi à peu près la même politique, ouverture de comptoirs, construction de forts pour se protéger les uns des autres, pillage des ressources naturelles locales et enrichissement considérable par le recours à l’esclavagisme.

 Les Européens, en réalité sont demeurés sur les côtes, hormis quelques explorateurs aventureux et quelques missionnaires soucieux de convertir les autochtones au christianisme. Mais les États européens n’ont jamais cherché à occuper le pays. On retrouvera d’ailleurs cette disposition d’esprit lors de l’indépendance. S’agissant des Gabonais, qui semblaient plutôt favorables à l’idée d’obtenir un statut de département français, on sait que c’est le général de Gaulle qui écrit dans ses Mémoires s’y être opposé et qui a poussé lui-même le futur président Mba à se libérer de la tutelle française.

On rapporte que le premier président de la Ve République aurait affirmé que « Au Gabon, Léon M’Ba voulait opter pour le statut de département français. En pleine Afrique équatoriale ! Ils nous seraient restés attachés comme des pierres au cou d’un nageur ! Nous avons eu toutes les peines du monde à les dissuader de choisir ce statut ».

Le premier président du Gabon, Léon Mba, finira pour cause de maladie, par laisser sa place à Albert Bernard Bongo, qui était son directeur de cabinet, puis son vice-président, avec l’appui soutenu de l’Élysée, et notamment de Jacques Foccart, secrétaire général à la présidence de la République pour les affaires africaines et malgaches. La volonté Élyséenne n’allait pas sans espérer des contreparties ! En échange de ce soutien, le président Bongo consentira en effet à mettre à disposition de la France les richesses du Gabon et en particulier les deux ressources stratégiques qu’étaient et sont toujours le pétrole et l’uranium.

En 1968, Albert Bongo instaurera un régime de parti unique quand il fonde le Parti démocratique gabonais, socle du monopartisme qui résistera aux événements jusqu’en 1990. La même année, il se fait baptiser dans le seul but d’obtenir une audience avec le pape Paul VI. En 1973, président d’un pays catholique, il se convertit à l’islam et devient El Hadj Omar Bongo. Pour certains, cette conversion ne fut qu’un moyen de se faire bien voir des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), principalement à majorité musulmane, le Gabon étant producteur de pétrole. « Paris vaut bien une messe » avait dit Henri IV pour accéder au trône de France. Rien de bien nouveau quand on cherche à développer son pouvoir et ses richesses.

Et L’économie se développera donc pendant des décennies autour de l’exploitation forestière du fait de la richesse des ressources naturelles en bois exotiques, des extractions minières, comme le manganèse et l’uranium, et surtout pétrolière, avec le rôle prépondérant octroyé au géant Elf, sous la présidence du président Giscard d’Estaing.

Depuis 2009, à la mort d’Omar Bongo, l’ami de la Françafrique, le pouvoir se trouve entre les mains de son fils, Ali Bongo.

Un pays aux déséquilibres flagrants

Le pays, avec une population de 2,3 millions d’habitants pour une superficie de 267.667 km², est assez peu peuplé (comparé à la France et ses 68 millions d’habitants sur 638.000 km²). Mais 85 % de son territoire est occupé par la forêt, ce qui fait que la population est essentiellement urbaine, quatre Gabonais sur cinq vivant en ville. Libreville et Port-Gentil rassemblent, à elles deux, près des deux tiers de la population.

Le pays se caractérise par la jeunesse de son peuple, un Gabonais sur deux étant âgé de moins de 20 ans. La population est par ailleurs en augmentation constante, du fait du taux supérieur à la moyenne de fécondité global, qui est de quatre enfants par femme en ville et de six en milieu rural. A titre d’exemple, la Chine voit désormais son taux de fécondité chuter à 1,15 enfant par femme, alors que l’interdiction du second enfant a été levée par les autorités.

Le Gabon dispose d’importantes ressources naturelles (notamment le pétrole) et il est, de par sa position côtière sur la façade atlantique, particulièrement ouvert au commerce et aux échanges internationaux. Sa vocation industrielle fondée sur ses gisements pétrolifères pourraient en faire un pays pollueur, mais, bien au contraire, grâce aux efforts déployés pour réduire les émissions de GES et préserver sa vaste forêt tropicale, le Gabon est connu pour être un absorbeur net de carbone et un leader dans les initiatives visant à réduire drastiquement les émissions.

Le Gabon dispose également de nombreux autres atouts, grâce à son agriculture pour laquelle il peut compter sur d’importantes surfaces de terres fertiles, et grâce à ses côtes riches en poissons de toutes sortes, mais en dépit de ce réel potentiel économique, il peine à traduire la richesse de ses ressources en une croissance durable et décisive, du fait d’une gestion étatique critiquable.

En effet, la vie politique gabonaise est depuis environ 60 ans, dominée par le Parti démocratique gabonais (PDG) tenu par la famille Bongo. Le Président Ali Bongo Ondimba a succédé à son père en 2009 et a été réélu en août 2016 à l’occasion d’une élection dont les résultats ont suscité d’importantes controverses dans un contexte de forte abstention. Les élections législatives et municipales qui se sont tenues en 2018 ont vu la confirmation de la victoire du PDG qui a conservé sa majorité des deux tiers à l’Assemblée nationale, sans toutefois écarter les suspicions de fraude et calmer les inquiétudes internationales et l’opposition interne.

Du temps d’Omar Bongo, déjà, il avait fallu recourir à des tractations sous l’égide de la France pour tenter d’éviter les émeutes populaires. Dans les années 1990, une conférence nationale avait été créée pour rassembler les responsables politiques du gouvernement et de l’opposition afin de trouver un accord politique et engager le pays sur la voie de la démocratisation. La seule avancée aura été le rétablissement du multipartisme, source de nouvelles difficultés. Une période agitée, connue sous le nom des « années de braise », aboutira malgré tout à la réélection d’Omar Bongo en décembre 1993 avec seulement 51 % des suffrages exprimés face au père Paul Mba Abessole du Rassemblement national des bûcherons (RNB). Des émeutes éclateront et seront rudement réprimées.

En apparence, la mise en œuvre du multipartisme a donné une illusion de démocratisation, mais avec ce nouveau mode de fonctionnement, on a seulement pu voir se multiplier de nombreux « petits » partis qui n’ont jamais pu accéder au pouvoir. En réalité, que les opposants les plus gênants ont été neutralisés en se voyant « offrir » des postes ministériels et pendant ce temps, le PDG a poursuivi l’organisation des fraudes à grande échelle en l’absence de toute transparence électorale.

Les décennies suivantes ont vu se perpétuer ces modes de fonctionnement non démocratiques, le pouvoir et le partage des richesses du pays demeurant entre les mains du PDG et surtout de la famille Bongo. À moins d’un an de la fin du mandat présidentiel, le Gabon se prépare à plusieurs échéances, notamment les élections présidentielles et législatives, prévues en 2023.

Une économie curieusement managée

L’économie gabonaise ne repose que sur le pétrole et n’est pas assez développée sur les autres secteurs. C’est essentiellement parce qu’une grande partie des richesses produites par l’industrie pétrolière est accaparée par les classes au pouvoir. Quatrième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne, le Gabon a pourtant enregistré une forte croissance au cours de la décennie passée, notamment portée par la production de pétrole, mais aussi du manganèse.

En 2020, le secteur pétrolier représentait près de 40 % du PIB et plus de 70,5 % des exportations malgré les efforts engagés pour diversifier l’économie.

Prévue à hauteur de 3,4 % avant la COVID-19, le Gabon a vu cependant sa croissance passer en négatif avec -1,8 % en 2020. Par ailleurs, l’impact de la pandémie mondiale a induit une hausse du chômage, une baisse notoire du revenu des ménages, suivis d’une baisse des exportations et des investissements directs étrangers. La conjonction de ces différentes conséquences de la crise du COVID a créé un déficit fiscal important. Selon les Nations Unies, les pertes d’emploi se chiffreraient à plus de 100.000 en 2020.

Depuis la fin des années 1980, la chute des cours du pétrole avait plongé le Gabon dans une crise économique qui avait débouché sur une crise sociale et politique, et des troubles qui avaient obligé le gouvernement à la réforme du multipartisme. Parallèlement, selon beaucoup d’analystes internationaux, « l’État rentier gabonais [avait] fonctionné durant des années sur la prédation des ressources au profit de sa classe dirigeante, autour de laquelle [s’était] développé un capitalisme parasitaire qui n’a guère permis d’améliorer les conditions de vie des populations ».

En 2022, l’économie soutenue par une demande extérieure plus forte et des prix du pétrole plus élevés, s’est progressivement redressée malgré l’impact de la guerre en Ukraine. Le solde budgétaire devrait augmenter à moyen terme, mais la hausse du coût de la vie pourrait accroître la vulnérabilité des ménages. Selon les dernières estimations, la croissance pourrait frôler les 2,7 % en 2022 grâce au secteur pétrolier, aux extractions minières et à l’industrie du bois. Mais, bonne nouvelle ? « Est-ce vraiment une bonne nouvelle ? » en dépit des résultats insatisfaisants de l’économie et de la corruption, le taux d’endettement public ne devrait pas dépasser 58,3 % du PIB.

Le Gabon, en dépit des aléas qu’il connait, et des abus dont il est victime, dispose de réels atouts pour son développement, si ses dirigeants tirent les bons enseignements de leurs dernières expériences. La diversification de l’économie et le renforcement du capital humain devront être les priorités pour les autorités, à condition qu’elles adoptent des mesures précises afin d’améliorer le climat économique du pays.

Face à un seuil de pauvreté de 33 % de sa population, le gouvernement devra réellement axer sa politique sociale, autour des objectifs suivants :

  • Mise en place de programmes sociaux intégrés pour les populations les plus vulnérables ;
  • Création d’activités rémunératrices pour les populations les plus démunies ;
  • Réduction des inégalités d’accès aux services publics.

Mais la révolution des mentalités n’est peut-être pas dans le logiciel des actuels dirigeants du Gabon ! L’héritage est lourd à porter. Comme dans bien des pays d’Afrique, la situation au Gabon se caractérise par des luttes internes héritées du passé, des luttes entre ethnies farouchement opposées, ou, à tout le moins en recherchant à conquérir ou à conserver leur pouvoir, qu’il soit politique ou économique, et ce, depuis des décennies, c’est-à-dire depuis la colonisation puis l’accès à l’indépendance, avec l’aide, voire la complicité des pays européens et notamment la France.

Comme on le sait, en Afrique, l’appartenance à une région, c’est-à-dire le plus souvent à une ethnie particulière, prime sur le sentiment de nation. On sait que le découpage géographique des pays africains est rarement le fruit d’une histoire commune et un ressenti national. Ainsi peut-on donner l’exemple des pays s’ouvrant sur le golfe de Guinée qui découpent ainsi le continent en espaces verticaux parallèles, Guinée, Libéria, Sierra Leone, Côte d’ivoire, Ghana, Togo, Bénin ou Nigéria.

Leurs territoires s’étalent du sud au nord des plaines côtières à la forêt puis à la savane avant d’atteindre des zones désertiques. À l’inverse, les différentes ethnies peuplant ces régions se répartissent de façon horizontale sans se soucier des frontières. Il y a les peuples de la côte, puis ceux de la forêt équatoriale, avant ceux des villages de la savane, et enfin ceux des contreforts du désert.

L’histoire même du Gabon, en dépit du nom de Libreville donné à sa capitale au milieu du XIXe siècle, est intimement liée à la traite des Noirs pourtant abolie dès cette époque. En effet, même si ceux qui finançaient les navires esclavagistes étaient des Européens, leur fournisseur était des Africains prêts à sacrifier des peuples ennemis. Il y a donc, même encore aujourd’hui, des fractures invisibles, mais aussi parfois très visibles, entre ce que l’on pourrait appeler des bourreaux et des victimes.

Des espoirs pour un avenir plus serein

Après près de six décennies de pouvoir tenu par un parti unique le PDG, dans un pays devenu démocratique pour plaire à la France, en décrétant le multipartisme, il faut promouvoir un véritable changement, avec des personnels politiques nouveaux se recommandant de valeurs morales. Et puisque c’est le cas dans ce pays laïc aux influences chrétiennes, il faut en revenir à l’éthique qui correspond à 70 % de la population.

Mike JOCKTANE est candidat à l’élection présidentielle de 2023 au Gabon. Âgé de 51 ans, il est de né de parents Gabonais, il est de nationalité Gabonaise, il est originaire du Moyen-Ogooué et de l’ethnie Myènè. Il est marié et père de quatre enfants.

C’est à la fois un homme politique et un leader religieux, Mike JOCKTANE est le président du parti politique « GABON NOUVEAU » et est dans le même temps évêque général des « Ministères Christ Révélé aux Nations », une organisation chrétienne implantée dans la francophonie. Conscient des difficultés économiques et sociales auxquelles le peuple gabonais est confronté depuis des décennies, sa croyance et ses valeurs l’ont convaincu de s’engager pour faire évoluer et avancer le Gabon.

Son mot d’ordre est « Maintenant, servons le Gabon ! »

Il est en effet déterminé à lutter contre l’injustice sociale et à éradiquer l’extrême pauvreté. Il veut garantir un minimum vital pour tous et réinstaurer un équilibre social fondé sur une politique de bonne gouvernance

Son engagement éthique repose sur des valeurs essentielles comme la souveraineté nationale, l’État de droit et la démocratie réelle, la méritocratie et la valeur « travail », la parité et l’égalité sociale et professionnelle, et enfin la loyauté et l’intégrité. Son objectif est de restaurer la dignité des Gabonais par le travail et de construire une nation économiquement autonome et propice à l’investissement.

Il estime que le redressement économique du Gabon repose sur la valorisation des savoir-faire locaux, en prônant une meilleure éducation et une relance de la formation professionnelle afin de faire rayonner le Gabon, à la fois dans la sous-région dont dépend le Gabon, mais aussi à l’international.

Son engagement vise à favoriser un réel développement économique du Gabon et à assurer le bien-être social des populations Gabonaises. Pour cela, il entend lancer une politique de grands travaux dans les secteurs prioritaires, comme l’accès à l’eau et à l’électricité pour tous, la viabilisation des routes pour permettre la libre circulation des hommes et des marchandises, conditions indispensables aux échanges commerciaux, la réhabilitation et la construction d’hôpitaux, de logements sociaux, d’écoles, d’universités et de centres de formation professionnelle.

Il entend en effet assurer l’accès à un système de santé performant pour que tous les gabonais puissent être soignés de manière qualitative et à moindre coût, parfois gratuitement pour les plus défavorisés. Cela imposera de revaloriser les salaires du corps médical et d’améliorer leurs conditions de travail.

Il considère également comme indispensable de faire de l’éducation et la formation des priorités pour aider à résoudre le chômage, ce qui passe par la revalorisation de la profession d’enseignant. Il faut, on le sait, favoriser la formation et la réinsertion professionnelle dans tous les corps de métier afin de répondre aux besoins du marché.

Pour ce qui concerne les aspects environnementaux, il faut résoudre les conflits hommes-faune en créant des espaces dédiés aux animaux et en luttant contre la déforestation qui contribue à détériorer leur habitat naturel, et, parallèlement, instaurer une politique de développement durable pour préserver l’environnement gabonais et garantir l’avenir des enfants.

Il veut partager son profond espoir pour le Gabon ainsi que sa confiance en la richesse de l’intelligence collective. Il a résumé sa vision dans un livre programme pour expliquer sa démarche, dire qu’il est scandalisé par la précarité d’un trop grand nombre de ses compatriotes et qu’il s’est engagé en politique pour faire émerger un renouveau national, moderniser et dynamiser le Gabon. Dans cet ouvrage, il partage son témoignage personnel sur un volet de l’histoire du Gabon, tout en exposant son cheminement et en se confiant sur ses convictions.

Rassembler le plus grand nombre pour bâtir, ensemble, bâtir un Gabon Nouveau. Il estime, en effet, qu’il est grand temps de construire un nouvel édifice pour le pays, et ce sur des bases solides et durables pour les générations à venir.

L’Afrique est en chantier et de grands bouleversements se profilent, la France doit être actrice de ces mouvements et pour cela, elle doit s’appuyer sur ces personnalités qui veulent « qu’un souffle nouveau caresse le Continent ».

Bernard Chaussegros


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