Miser sur la QVCT : un investissement gagnant pour la santé des collaborateurs et la performance collective

La santé physique et mentale des salariés figure désormais parmi les premières priorités des entreprises. De plus en plus sensibilisées à l’impact du travail sur le bien-être global, elles investissent massivement dans l’amélioration de la QVCT.

Cet engagement est porteur de nombreux avantages pour les salariés : réduction du stress, prévention des risques psychosociaux, adoption de meilleures habitudes de vie, et limitation des troubles liés à l’activité professionnelle. En agissant sur ces leviers, les entreprises participent activement à la prévention des maladies professionnelles, et, plus largement, à l’amélioration de la santé publique.

Mais les bénéfices de la QVCT vont bien au-delà. Une meilleure santé des salariés entraîne une diminution de l’absentéisme, apaise le climat social et renforce l’engagement. Dans un monde du travail en perpétuelle évolution, disposer d’équipes en bonne santé, stables et impliquées constitue un véritable avantage concurrentiel.

De nombreuses études montrent qu’un un salarié épanoui est plus créatif, plus collaboratif et plus productif. La QVCT devient ainsi un moteur d’innovation et de performance durable en favorisant la coopération et la dynamique collective.

Elle joue également un rôle majeur dans l’attractivité des entreprises. Les nouvelles générations de travailleurs, particulièrement sensibles à la santé mentale, à l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle et à l’éthique sociale, privilégient les employeurs engagés. Investir dans la QVCT, c’est donc aussi garantir sa capacité à recruter et fidéliser les talents de demain.

La Poste place la santé de ses collaborateurs au cœur de sa stratégie

Illustrant parfaitement cette dynamique, La Poste a signé, le 10 avril dernier, un accord majoritaire avec les organisations syndicales CFDT, FO et CFE-CGC pour renforcer la Qualité de Vie et les Conditions de Travail de ses équipes.

Conclu pour deux ans, cet accord place la santé et la sécurité des postiers au centre des priorités du groupe. Il vise également à renforcer l’engagement des collaborateurs, à favoriser leur fidélisation, et à accroître l’attractivité de La Poste.

Quatre axes principaux structurent cet accord : favoriser la coopération au sein des équipes, protéger la santé au travail, soutenir le maintien dans l’emploi et promouvoir une approche globale de la santé.

Parmi les mesures phares figure la création d’une équipe de psychologues du travail accessible à tous les postiers, accompagnée d’une plateforme dédiée à la prévention en santé mentale. Ce dispositif vise à accompagner les collaborateurs face aux risques psychosociaux et à renforcer leur bien-être psychologique.

La Poste entend également prévenir les ruptures professionnelles liées à la santé. Pour cela, des temps d’échange sont instaurés avec les salariés régulièrement absents, afin de garder le contact, prévenir leurs absences prolongées, et soutenir leur maintien dans l’emploi.

Autre avancée notable : la lutte contre l’hyperconnexion et l’infobésité, véritables sources d’épuisement mental. Un guide de bonnes pratiques est désormais disponible pour aider chaque postier à mieux maîtriser l’usage des outils numériques.

Côté santé physique, La Poste a souhaité renforcer la prévention sur la pénibilité du travail. C’est pourquoi le groupe a fait de la visite médicale de mi-carrière un moment privilégié durant lequel les postiers de 45 ans peuvent réfléchir à l’évolution de leur parcours professionnel.

En parallèle, l’entreprise encourage ses salariés à prendre soin de leur santé en leur rappelant l’accès gratuit aux bilans proposés par CPAM, à la téléconsultation médicale 24h/24 via la mutuelle, et en menant des campagnes d’information sur des sujets de santé publique majeurs comme les maladies cardiovasculaires, l’audition, la vue, le sommeil, l’alimentation, la sédentarité ou encore les addictions.

Une communication spécifique a été déployée en avril auprès des postiers, des managers et de la filière RH afin d’accompagner la mise en application de l’accord et de mobiliser l’ensemble des acteurs.