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Pourquoi les avocats d’affaires sont devenus des conseillers stratégiques

Entreprendre - Pourquoi les avocats d’affaires sont devenus des conseillers stratégiques

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Les avocats d’affaires sont compétents pour intervenir sur tous les aspects juridiques des activités d’une entreprise. S’ils assistent celle-ci lors de contentieux, aujourd’hui ils sont surtout des conseillers stratégiques d’intérêt pour les dirigeants. Afin qu’ils puissent remplir au mieux leur mission de conseil, il est préférable de les associer aux projets de la société dès leur conception.

L’avocat d’affaires est certes indispensables quand le contentieux s’impose,  mais ils sont est surtout utiles tout au long de la vie de l’entreprise. Et les différents types d’accompagnements permettent aux dirigeants de bénéficier de ses compétences avant que le litige n’intervienne.

Il peut en prémunir son client en couvrant au préalable différents domaines du droit et en donnant les meilleurs conseils juridiques.

Des actions disciplinaires

L’avocat d‘affaires intervient dans de nombreux domaines : rédaction et négociation de contrats commerciaux, procédures d’embauche et de licenciement, intéressement des salariés, augmentations de capital, accords avec les actionnaires de la société, ou encore lors d’opérations stratégiques (levées de fonds, opérations de joint-venture, de restructuration, cession d’activités).

Le droit regroupe de nombreuses spécialités et les cabinets d’avocats d’affaires, afin de répondre à tous les cas de figure auxquels les entreprises peuvent être confrontées, sont plus ou moins spécialisés dans le droit commercial et le droit des sociétés, mais également en droit bancaire, fiscal, social, immobilier, des marques, de la propriété industrielle, boursier ou encore des fusions-acquisitions. Le droit est complexe et en perpétuelle évolution, comme avec les nouvelles ordonnances de la Loi travail par exemple pour les avocats spécialisés en droit du travail, ils doivent continuellement se tenir informés de ces évolutions et les intégrer à la vie économique de leurs clients, ce qu’un chef d’entreprise ne peut faire.

Des cabinets ouverts sur l’international

Mondialisation des affaires oblige, les cabinets d’avocats d’affaires ont désormais des partenaires à l’international, quand ils ne sont pas inscrits dans des barreaux à l’étranger.

En effet, les sociétés travaillant régulièrement avec des partenaires hors de France, les avocats doivent être en mesure de conseiller et défendre leurs clients selon les règles de droits internationales ou du pays indiqué. Et bien sûr, la maîtrise de l’anglais est devenue indispensable, cette langue étant la langue commerciale par excellence.

Les opérations transfrontalières sont désormais omniprésentes. Si les plus grands cabinets disposent de filiales, beaucoup en France optent pour des réseaux best friends, à savoir des cabinets dans différents pays avec lesquels les cabinets français collaborent régulièrement pour les activités de leurs clients hors Hexagone, l’essentiel étant d’avoir un relais dans les pays avec lesquels les entreprises clientes sont en lien. Les cabinets français restent donc en charge des affaires de leurs clients, ce qui maintient la proximité.

Les avocats d’affaires étant des conseillers, ils collaborent régulièrement et entretiennent une proximité de fait avec leurs clients. Cette proximité s’inscrit également dans la connaissance des domaines d’activités des entreprises qu’ils représentent, ainsi que celle de leur environnement économique et concurrentiel. Une pratique des plus courantes pour maintenir et développer ce lien est la délégation ou le « détachement » d’un ou plusieurs avocats en entreprise.

Il ne s’agit pas de salarier un avocat en entreprise, puisque c’est interdit en France, mais bien d’envoyer un avocat travailler au sein de l’entreprise, souvent avec le juriste, mais pas uniquement, soit pour une durée déterminée de quelques semaines ou de quelques mois, soit de façon plus régulière à raison d’un ou deux jours par semaines… L’avocat reste alors salarié de son cabinet et c’est ce dernier qui facture l’entreprise.

Appréciée pour sa souplesse, cette formule peut permettre de combler le besoin d’expertise dans un domaine pointu. Les missions en immersion s’avèrent être des opérations gagnant-gagnant pour l’avenir des deux parties. Si l’entreprise continue de collaborer avec l’avocat qui aura été détaché quelques semaines ou mois dans son entreprise, la communication n’en sera que plus fluide, puisqu’il aura pu y acquérir les codes, la culture de l’entreprise. Il sera donc en mesure de fournir des conseils et des services encore plus adaptés. De plus, son regard extérieur et son obligation de confidentialité sont précieux pour les dirigeants, comme pour ses juristes.

Impossible enfin de se passer du conseil de ce professionnel pour une création ou une reprise d’entreprise… Il va aider à choisir la forme de société la plus adaptée, effectuer l’élaboration du business plan au début de la conception du projet ainsi que la préparation des dossiers financiers à adresser aux banques, l’évaluation de l’entreprise, la recherche et la sélection des acquéreurs/ cibles, etc…  Le Conseil National des Barreaux l’explique en ces termes. « De la création jusqu’à la transmission, le recours à un avocat contribue à assurer la croissance de l’entreprise et la protection des intérêts du dirigeant et de ses associés ».


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