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Pourquoi Abu Dhabi investit un milliard d’euros dans les grandes entreprises françaises


L’investisseur public d’Abu Dhabi, Mubadala Investment Company, s’apprête à injecter un milliard d’euros dans un nouveau fonds français, « le Lac d’Argent », afin de soutenir les grandes entreprises de l’hexagone. C’est « un jour historique dans la relation entre la France et les Emirats Arabes Unis » a indiqué Bruno Lemaire, à la...

Abu Dhabi

L’investisseur public d’Abu Dhabi, Mubadala Investment Company, s’apprête à injecter un milliard d’euros dans un nouveau fonds français, « le Lac d’Argent », afin de soutenir les grandes entreprises de l’hexagone.

C’est « un jour historique dans la relation entre la France et les Emirats Arabes Unis » a indiqué Bruno Lemaire, à la suite de sa rencontre avec le prince héritier d’Abu Dhabi, Mohammed ben Zayed. Effectivement, un milliard d’euros ont été investi dans le fonds d’investissement géré par Bpirance : le « Lac d’Argent ». Ce projet, qui dans un premier temps est doté de 4 milliards d’euros, puis de 10 milliards d’euros, a pour objectif de protéger les grandes entreprises françaises et de stabiliser leur capital.

Investir dans les entreprises françaises

« La vocation de ce fonds d’investissement, précise Bruno Le Maire, c’est de garantir un actionnariat stable et un actionnariat de long terme pour les plus grandes entreprises françaises, pour les entreprises cotées ».
Le financement est prévu dans une quinzaine d’entreprises françaises qui se trouvent pour la plupart cotées au CAC 40.

Une levée jusqu’à 10 milliards d’euro pour le « Lac d’Argent »

La levée de capitaux en cours sera finalisée début avril. Elle atteindra 4 milliards d’euros grâce aux contributions de Bpifrance et des investisseurs institutionnels tels que les assureurs. La mutuelle Covea fera un don de 200 millions d’euros. D’ici dix ans, Bpifrance souhaite lever jusqu’à 10 milliards d’euros pour le « Lac d’Argent ». Ces sommes sont destinées à renforcer le capital des entreprises françaises.

Des discussions sont également en cours avec d’autres fonds comme l’a indiqué le directeur général de Bipfrance, Nicolas Dufourcq : « Nous avons un dialogue en ce moment avec plusieurs fonds souverains du Golfe ».

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