Pouvez-vous d’abord nous rappeler le cœur de métier de l’ISTF ?
M.I : Nous accompagnons et formons les professionnels de la formation, qu’il s’agisse de responsables formation, de formateurs, d’ingénieurs pédagogiques ou de digital learning managers par exemple. A ce jour, nous avons 700 clients et formons 6 000 personnes par an. Notre institut est devenu la référence en matière d’innovation et de savoir-faire pédagogique au service de clients variés : des services formation ou universités internes, des organismes de formation, des écoles et des CFA, des structures du secteur public, des individus (freelance, en recherche d’emploi ou en reconversion). Nous avons également un CFA qui permet à des alternants de devenir Concepteur Formateur Digital Learning. Un objectif réunit tous ces acteurs : contribuer au développement des compétences des autres ; nous leur apportons les meilleures méthodes, pratiques et outils.
Comment évolue le marché du digital learning ?
M.I : Notre dernière enquête sur les Chiffres Clés du digital learning révèle un retour (après l’effet boomerang post covid) à l’équilibre entre présentiel, distanciel et blended learning. Le marché a gagné en maturité et les entreprises ne remettent plus en question la valeur ajoutée du digital learning. Elles se concentrent maintenant sur la mesure de l’impact de la Formation ou l’engagement des apprenants. On constate aussi que des tendances de fond s’accélèrent, comme l’internalisation de la production des contenus. 2025 est aussi l’année où l’utilisation de l’Intelligence Artificielle intègre plus de stratégies. Les Directions Learning ont encore beaucoup de nouvelles compétences à développer pour que la Formation réponde aux enjeux actuels des entreprises.
Quels sont ces enjeux ?
M.I : L’IA, pour accélérer la production de contenus, affiner les solutions pédagogiques et les manières de former, notamment grâce à l’Adaptive Learning. Autre enjeu : l’optimisation financière de la formation, d’autant plus que le contexte économique est tendu. Nous sommes également dans l’ère des Organisations Apprenantes : les entreprises demandent de plus en plus aux experts métiers de contribuer au développement des compétences de leurs collègues. Nous voulons leur permettre d’outiller ces « Enablers » pour déployer les bonnes actions et les bons contenus. L’ingénierie de compétences va d’ailleurs être un autre enjeu phare des trois prochaines années selon moi.
Comment l’ISTF fait la différence sur son marché ?
M.I : Premièrement, l’exhaustivité de notre offre : formations, certifications, alternance, cartographies de compétences digital learning (avec le Test DLTE), des méthodes innovantes comme EDAT (méthode agile de gestion de projet formation), enquêtes sur les métiers et les enjeux du secteur, voilà comment on fait la différence. Ce sont des vases communicants qui nous animent et nous nourrissent afin de capter, comprendre et répondre aux besoins des entreprises et organismes de formation. Deuxièmement, notre ADN : le pragmatisme au service de l’efficacité pédagogique. On ne s’inscrit pas à l’ISTF pour se former mais pour apprendre à faire. Enfin, notre engagement vis-à-vis de nos apprenants est l’une de nos principales valeurs, et nos clients le savent.
Pour plus d’informations : www.istf-formation.fr