L’ESMA a aussi cette force de nourrir des partenariats privilégiés avec le monde de l’entreprise pour travailler une offre pédagogique qui garantit en bout de course des débouchés réels et sérieux. Rencontre avec Isabelle Teissedre, directrice pédagogique de l’ESMA.
Pouvez-vous nous présenter le réseau de l’ESMA et les formations qu’il dispense ?
I.T : Au départ, l’ESMA n’est qu’une seule école à Montpellier puis elle a commencé à rayonner en France, par le biais des rencontres avec d’autres fondateurs d’écoles. Aujourd’hui, l’ESMA est donc présente sur Montpellier, a fusionné avec des écoles sur Toulouse, Nantes et Rennes et créé deux entités à Lyon et Bordeaux. L’ESMA est donc riche d’un réseau de six établissements actuellement. Nous formons aux métiers liés à la création d’image : animation 3D, design graphique, jeu vidéo. Quel que soit le cursus, nos étudiants trouvent un métier au sein de la chaîne de fabrication cinématographique ou de studios d’animation 3D et effets spéciaux. L’intérêt de nos formations est aussi de permettre à nos étudiants de mettre à profit leurs compétences au sein d’autres univers que celui de l’entertainment : architecture, médical, aéronautique, patrimoine, armée…
Comment construisez-vous votre offre pédagogique ?
I.T : Nous travaillons beaucoup en lien avec le tissu des entreprises. Nous délivrons en effet des titres RNCP, cela nous oblige à aller questionner nos anciens étudiants une fois en poste. De même, nous réunissons des jurys composés de professionnels du secteur de l’entertainment, l’occasion de recenser leurs retours sur l’évolution des technologies, des métiers et des besoins. Nos formations doivent continuer à répondre aux réalités professionnelles des studios. J’ajoute sur la dernière année d’étude, les élèves sont 100% opérationnels ou presque sur les processs d’utilisation des logiciels de production qu’ils utiliseront ensuite en entreprise.
Vous lancez à la rentrée prochaine le Master of science Producer and entertainment Manager. Pourquoi ce titre ?
I.T : On le sait, les métiers de la production sont en tension, avec des problématiques réelles de recrutement dont nous font part nos partenaires. D’où l’idée de créer ce Master, en association avec une grande école de commerce Montpellier Business School. Ce cursus est une réponse à une réalité métier : le cross media s’impose. Désormais, le producteur doit maîtriser les codes du jeu vidéo, de l’animation 3D et du cinéma. Ce master aura aussi une dimension pragmatique permettant aux étudiants de côtoyer des artistes avec lesquels, demain, ils seront amenés à travailler en studio. L’ESMA est d’ailleurs présente fin mars au festival Series Mania. Un rendez-vous au cours duquel nous aurons à cœur de promouvoir ce nouveau diplôme.
Quels sont les prochains projets de l’ESMA ?
I.T : Nous réfléchissons à proposer notre Master of science de production dans le cadre de la formation continue. D’ailleurs, le champ de la formation continue est chez nous matière à étude plus globale, pour l’ensemble de nos cursus. L’ESMA s’appuie aussi sur un laboratoire de recherche. Une activité que l’on souhaite encore développer. Nous avons aussi lancé un dispositif pédagogique qui verra l’inauguration à la rentrée prochaine d’un career center pour renforcer l’employabilite de nos étudiants et de nos ALUMNI.
Quelques chiffres
• 1ère Ecole au monde dans la catégorie Excellence de la production en animation 3D (*Concours The Rookies 2024)
• 4ème Meilleure école d’Animation de France (*Animation Career Review 2024)
• 7ème Meilleure école d’Animation d’Europe (Animation Career Review 2024)
• 97,6% Taux de réussite moyen dans toutes les formations (2022-2023)
Pour plus d’informations : www.esma-artistique.com
