La jeune pousse de Saint-Herblain (44), près de Nantes, reçoit peu d’appuis de la part de son gouvernement voire de la commission européenne, qui vient encore de lui refuser de lui commander des doses de son vaccin. Une décision surprenante mais qui n’est pas pour décourager ses dirigeants, Thomas Lingelbach et Franck Grimaud et leur jeune équipe.
Après avoir réussi à signer un premier accord de fourniture de vaccins avec le gouvernement britannique de Boris Johnson, là où Bercy, on s’en souvient, avait eu tendance à temporiser, Valvena, 111 millions d’euros de chiffre d’affaires, récidive avec son nouveau vaccin et annonce vouloir le commercialiser directement auprès de certains gouvernements de l’Union Européenne. Nous croyons en la pépite française du vaccin (détenue au hauteur de 8% par BpiFrance) qui, en l’occurrence, a fait mieux que Sanofi avec des moyens bien moins importants. Elle vient d’ailleurs tout juste de lancer la phase clinique III de son vaccin inactivé qui promet beaucoup.
Notre conseil : renforcer et miser à terme sur le cours de Valvena, même si l’action avait déjà été multipliée par trois depuis janvier. La rechute de la semaine ( 11,94 €) est une opportunité pour un titre qui peut dépasser les 15 euros.
Robert Ayache