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Ces créateurs d’entreprises qui innovent

Un mouvement en faveur de l’entrepreneuriat innovant s’est esquissé en France ces dernières années. Pourtant, notre pays se caractérise encore par une relative faiblesse de la création et du développement d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Or ces entreprises sont un enjeu important pour la croissance et pour l’emploi.

Entreprendre - Ces créateurs d’entreprises qui innovent

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Un mouvement en faveur de l’entrepreneuriat innovant s’est esquissé en France ces dernières années. Pourtant, notre pays se caractérise encore par une relative faiblesse de la création et du développement d’entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Or ces entreprises sont un enjeu important pour la croissance et pour l’emploi.

Dans divers pays industrialisés où l’entrepreneuriat est actif (particulièrement les États-Unis, le Canada et Israël), des études montrent clairement que les jeunes entreprises innovantes participent à la croissance et à la compétitivité des économies.

Environ 6 960 jeunes entreprises (2 939 micro-entreprises, 3 574 PME et 173 ETI) ont un programme d’innovation en cours. Ces structures, toutes tailles confondues, emploient près de 251 000 personnes et réalisent un chiffre d’affaires global de 52,4 milliards d’euros, dont plus du quart à l’exportation (27,5%). Elles cumulent un montant de R&D de 4,2 milliards, soit 8% de leur chiffre d’affaires en moyenne.

De l’innovation à la croissance

Depuis la fin des années 90, la France marque son intérêt pour la création et le développement d’entreprises à forte croissance (start-ups). Les investisseurs ont massivement cherché à profiter des fortes plus-values attendues de ces entreprises, et de nombreux fonds d’investissement en capital-risque se sont créés à cet effet.

L’activité d’accompagnement et de soutien des jeunes entreprises s’est développée, caractérisée par la multitude des initiatives menées par des acteurs très différents (collectivités locales, chambres de commerce, associations, établissements de recherche, business angels, crowdfunding…).

 

Des formations à l’entrepreneuriat

ont été ouvertes un peu partout en France et selon des modalités très diverses tandis que leurs promoteurs cherchaient à fédérer leurs travaux au sein d’organismes à vocation générale. Les grands groupes se sont eux aussi intéressés à ces PME d’un type particulier. Les prises de participation et les rachats par les grandes entreprises établies ont été particulièrement nombreux durant cette période. En outre, la médiatisation du phénomène a conféré davantage de légitimité aux trajectoires entrepreneuriales et aux succès économiques et financiers des créateurs.

Quid du statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI)

Le statut de « jeune entreprise innovante » (JEI) confère un certain nombre d’exonérations fiscales et sociales aux PME qui engagent des dépenses de recherche et développement représentant au moins 15 % de leurs charges. Toute entreprise existante ou créée entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2016 peut obtenir le statut de JEI, à condition de remplir les conditions suivantes : 

– avoir moins de 8 ans d’existence au moment de la demande,

– être réellement nouvelle, c’est-à-dire ne pas avoir été créée dans le cadre d’une concentration, d’une restructuration, d’une extension d’activité préexistante ou d’une reprise,

– employer moins de 250 personnes au cours de l’exercice au titre duquel elle demande à bénéficier de ce statut,

– réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 50 M€  et disposer d’un total de bilan inférieur à 43 M€,

– être indépendante, c’est-à-dire que son capital doit être détenu pour 50 % au minimum par :

– des personnes physiques,

– une ou plusieurs autres JEI dont 50 % du capital au moins est détenu par des personnes physiques,

– des associations ou fondations reconnues d’utilité publique à caractère scientifique,

– des établissements de recherche et d’enseignement et leurs filiales,

des structures d’investissement sous réserve qu’il n’y ait pas de lien de dépendance.

A lire : Le rôle majeur de BPI France pour les entreprises innovantes

I-Lab

Depuis 1999, le concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes a permis la création de 1476 entreprises qui ont généré des emplois durables. Véritable tremplin pour les jeunes talents et l’innovation, il est le premier dispositif d’amorçage en France et assure avec succès son rôle de détection de projets de création d’entreprises innovantes. Infos sur www.concourscreation.fr


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