Afficher le sommaire Masquer le sommaire
L’entreprise, employant actuellement plus de 500 salariés pour un chiffre d’affaires de 106 millions d’euros (11 500 tonnes de biscuits en 2022), cherche à accélérer sa transition énergétique dans ses usines. Elle est désormais dirigée par Aurélie Tacquard (Ingénieure Agro-alimentaire, Essec), qui était auparavant directrice de Loc Maria Biscuits, avant de prendre la direction du groupe, en remplacement de son père, Christian Tacquard, une affaire de famille donc.
En plus de son activité biscuiterie, Galapagos Gourmet était propriétaire des pâtes Alpine, mais c’est terminé depuis septembre de cette année. Elle a, en effet, revendu les parts que l’entreprise détenait depuis 2009 dans la plus ancienne entreprise de pâtes française, pour se recentrer vers son cœur de métier, la biscuiterie bretonne.
Panneaux photovoltaïques
Le groupe possède 8 centres de production, mais pour l’instant, la société devra se contenter de transformer deux de ses unités de production, les autres suivront un peu plus tard. L’entreprise va installer un nouveau parc photovoltaïque dans son usine de crêpes dentelles de Lanvallay, dans les Côtes-d’Armor (22), afin de tripler sa taille.
Les panneaux photovoltaïques devraient assurer plus de 25 % des besoins en électricité du site, faisant ainsi des économies en termes de consommation et réduisant considérablement les nuisances environnementales.
Développement durable
Dans son usine de Quimper, Aurélie Tacquard met en place une toute nouvelle technologie, afin de supprimer la barquette plastique, faisant une économie de 25 tonnes de plastique chaque année. Côté chiffres, la crêpe dentelle Gavotte, c’est chaque année, 2 400 tonnes de farine, 400 tonnes de beurre, 10 800 litres de lait, 1 100 tonnes de chocolat.
Le groupe breton se développe, certes, et c’est une très bonne nouvelle, mais pas à n’importe quel prix… et c’est plutôt bon pour le climat. Elle envisage, pour 2030, d’obtenir la certification internationale ISO 26000, un label garantissant que l’entreprise s’emploie à mettre en place un développement durable.
Angelina Hubner
A lire : Liffré, le petit village breton qui résiste
Cette biscuiterie bretonne qui cartonne
petite précision qui fait sens : l’ISO 26000 n’est pas une norme « certifiable », ce qui fait son originalité et sa spécificité… elle est encore moins un label ! cette norme propose des lignes directrices pour qui veut s’engager sur la voie d’un développement durable c’est-à-dire vers un juste équilibre entre rentabilité et durabilité… une performance globale : économique, sociale, sociétale, environnementale, éthique, de Gouvernance…