La Fintech Nexo réclame 3 milliards d’euros à l’Etat bulgare
Alors que l’Union européenne vient de mettre fin au mécanisme par lequel elle surveillait, depuis plus d’une quinzaine d’années, les progrès de Sofia en matière de lutte contre la corruption, l’affaire impliquant la fintech Nexo, qui demande maintenant 3 milliards de dollars de dommages et intérêts à l’État bulgare, remet en lumière le retard coupable de la Bulgarie sur le respect de l’État de droit. La fintech avait fait l’objet de plusieurs enquêtes qui, pour certains observateurs, relevaient de la « persécution politique » du fait de la proximité du groupe avec l’opposition politique.