Créée en 2000 par Laurence Pottier-Caudron, Temporis est aujourd’hui le premier réseau national d’agences de travail temporaire et de recrutement en franchise. Rencontre avec sa fondatrice.
Comment est né le réseau Temporis et quelle est aujourd’hui sa raison d’être ?
Laurence Pottier-Caudron : Le réseau de franchise Temporis est né en 2000. Nous avons voulu alors monter un réseau de patrons franchisés dotés des moyens de grands groupes sur le marché de l’intérim. Temporis a alors fait figure de précurseur. Une dimension qui s’est aussi retrouvée dans notre façon de considérer les intérimaires. En effet, chez Temporis, nos candidats sont avant tout des clients intérimaires, cela signifie que nous les considérons de la même manière que nos clients entreprises ou nos collaborateurs. Quant à notre raison d’être, elle reste la même depuis 23 ans : permettre à chacun de s’épanouir dans un monde de l’emploi de plus en plus flexible».
Combien d’agences Temporis existe-t-il en France ?
Nous comptons presque 190 agences sur tout le territoire qui sont réparties en trois typologies métiers : Temporis (généraliste), Temporis experts et cadres et Temporis santé. Sur ce dernier segment, après une agence pilote ouverte à Toulouse, cette année va voir l’ouverture d’une seconde agence à Nantes. Temporis, c’est aussi 9 000 clients intérimaires et 6 500 entreprises clients, plus de 600 permanents dans les agences et plus d’une cinquantaine au sein de la tête de réseau. En 2022, notre réseau a réalisé un CA de 390 millions d’euros.
Vous diversifier est donc pleinement au cœur de votre stratégie ?
Oui, effectivement. D’abord, nous souhaitons mailler davantage le territoire, notamment sur la région parisienne et le sud-est. Ensuite, il faut savoir que chez nous, le franchisé est très souvent multi-franchisé sur sa zone d’exclusivité. Enfin, La diversification, c’est la capacité de Temporis à raisonner par secteurs de compétences : santé dernièrement et à venir, pourquoi pas, la bancassurance, les transports, la mode/le luxe, l’hôtellerie-restauration, la logistique, etc….
La franchise est-elle un modèle économique qui a du sens sur le marché de l’emploi et sur celui, plus spécifique de l’intérim ?
La franchise a apporté une réponse nouvelle sur le marché de l’intérim. C’était l’idée (et ça reste vrai) de pouvoir associer la force des grands groupes et donc un esprit de réseau national à l’agilité de chefs d’entreprises indépendants, impliqués et ancrés localement. Des partenaires qui s’inscrivent dans la durée et sur un territoire est un vrai plus pour des entreprises en quête de talents comme pour des intérimaires en quête de missions qui collent à leurs besoins et leurs attentes.
Qu’est-ce qui fait la différence d’un réseau comme Temporis ?
La manière dont nos franchisés sont considérés et surtout, accompagnés. Un accompagnement spécifique selon leur évolution au sein du réseau (acquisition, consolidation, maîtrise, expertise). L’ensemble de l’équipe d’une agence est aussi formé pendant 5 semaines, ce qui est inédit sur le marché. La façon dont nous avons d’ailleurs soutenu nos franchisés pendant la crise sanitaire illustre notre engagement solidaire et nous a valu deux prix. Autre exemple : à chaque ouverture d’agence, les franchisés des zones environnantes viennent faire la promotion de la nouvelle agence. Le fait que chaque franchisé ait un territoire d’exclusivité assure une émulation en interne très forte et garantit aussi sa réussite. Avec 40% de femmes franchisées et 22 salariés devenus franchisés, Temporis fait de l’évolution de chacun sa marque de fabrique en interne. Enfin, pour nourrir nos franchisés, nous sommes en train d’externaliser notre centre de formation.
Pour plus d’informations : www.temporis-franchise.fr/
