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Salon international du commerce des services de Chine, une aubaine pour la reprise économique mondiale

Réunissant plus de 10.000 entreprises de 153 pays et régions, le Salon international du commerce des services de Chine (CIFTIS), qui a ouvert ses portes, le 2 septembre à Beijing, sert d’une plateforme importante pour la reprise progressive de l’économie mondiale sérieusement secouée par la pandémie de COVID-19, pas encore complètement finie.

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Réunissant plus de 10.000 entreprises de 153 pays et régions, le Salon international du commerce des services de Chine (CIFTIS), qui s’est tenu le 2 septembre à Beijing, est une plateforme importante pour la reprise progressive de l’économie mondiale sérieusement secouée par la pandémie de COVID-19, pas encore complètement finie.

La Bourse de Beijing

À l’ouverture du CIFTIS, le président chinois Xi Jinping a fait savoir que le gouvernement de son pays allait continuer de soutenir les efforts du développement des petites et moyennes entreprises en appuyant sur l’accélérateur pour que des réformes approfondies soient initiées dans ce secteur. Mais la plus importante initiative à retenir de ce Salon, c’est la création de la Bourse de Beijing qui servira justement de la plateforme aux PME innovantes.

C’est à ce titre que M. Xi a promis son soutien à l’innovation et au développement des PME. Il a aussi mis l’accent sur la poursuite des réformes dites du « nouveau troisième conseil », officiellement connu sous le nom de National Equities Exchange and Quotations (NEEQ), lancé à Beijing en 2013, une année après sa prise de fonctions. Ce mécanisme offre aux PME un canal des financements à faible coût et des procédures de cotation simples.

Il s’agit d’un nouveau déploiement stratégique majeur pour le marché des capitaux afin de mieux servir le nouveau paradigme de développement et de promouvoir un développement de haute qualité, a déclaré la Commission chinoise de réglementation des valeurs mobilières (CSRC) après l’annonce du chef de l’Etat chinois. C’est aussi un cadre qui donne des orientations et statue sur la mise en conformité pour l’approfondissement de la réforme du « nouveau à trois conseils » et l’amélioration du système de soutien financier du marché des capitaux pour les PME, a expliqué la CSRC.

Vers un avenir meilleur

Au Salon international du commerce des services de Chine, il a été également question des numériques, alors que l’économie numérique à ce jour incontournable dans l’accroissement des investissements, de la consommation et dans la stimulation de la reprise économique mondiale. Dans les différents stands du Salon, les visiteurs ont fait connaissance de divers prototypes de véhicules automatiques. Développé à partir des technologies de télé-détection par laser (Lidar), de systèmes de positionnement et d’identification visuelle, ces véhicules sont capables de se déplacer sans avoir besoin de jeter un coup d’œil sur la météo, toutes les précautions ont été à leur conception.

Avec une autonomie d’une centaine d’heures et une charge utile de 500 kg maximum, ces voitures électriques rendront efficace les services de livraison de colis en évitant tout contact humain. Une technologie bien pensée en ce temps difficile de la pandémie. C’était le cas à Wuhan, en tout début de l’ épidémie, où les voitures autonomes ont été mises à rude épreuve, livrant des articles destinés à lutter contre la pandémie au personnel sanitaire de Wuhan, première ville à être frappée par la COVID-19.

Les numériques ont été présents aux musées chinois qui s’en sont servis en vue d’offrir une nouvelle sensation aux visiteurs. Les technologies de réalité virtuelle et de réalité augmentée permettent maintenant aux visiteurs de la Cité interdite, l’un des sites touristiques importants de Beijing, de découvrir un site archéologique sous-terrain de l’ancien Palais impérial. Au cours de l’édition 2021 du Salon international du commerce des services de Chine, un séminaire a réuni des officiels et experts dans les secteurs de l’agriculture, du commerce et de la propriété intellectuelle, pour s’échanger des idées et des expériences dans la mise en avant du système des indications géographiques.

Dans son allocution adressée lors du séminaire, Chen Yusong, directeur général adjoint du Département du Traité et de La loi du Ministère chinois du Commerce, a indiqué que parmi les premières indications géographiques reconnues mutuellement, on trouve une multitude de produits de renom tels que le thé Pu’er, des légumes fermentés du Sichuan, le vin de riz de Shaoxing et le raisin sec de Turpan de la Chine, ainsi que la champagne, le jambon de Parme, le vin de Porto et le fromage Feta de l’Union européenne.

Gérard Meftah


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