Trouver un logement est un vrai challenge pour les étudiants. L’idée : une chambre chez l’habitant. De quoi pallier le manque d’habitats sociaux.
Si de nouveaux logements sociaux étudiants voient le jour, ils ne suffisent pas à loger tout le monde. Tous les ans, bon nombre d’étudiants peinent à se loger.
Le point sur une solution alternative et économique : la location de chambres chez l’habitant. De plus en plus d’étudiants, peu de logements sociaux En cette rentrée 2015, ils sont ainsi 1,6 million à chercher à se loger. En 2013, le gouvernement s’est fixé comme objectif de les aider, en construisant 42.445 logements sociaux étudiants en 4 ans.
À l’heure actuelle, les prévisions sont en deçà des objectifs, seulement 50% des constructions devraient être livrées fin 2015 ! Les étudiants sont donc amenés à se tourner vers d’autres solutions d’hébergement.
2 millions de chambres chez l’habitant…
La location d’une chambre chez l’habitant est une solution alternative. D’après une étude menée par l’Ifop, 6% des propriétaires louent une chambre de leur résidence principale. 22% des propriétaires qui ne le font pas encore l’envisagent aussi, et sont notamment prêts à accueillir des étudiants (72%) et des stagiaires (43%).
Cela représente ainsi près de 2 millions de chambres prêtes à être mises en location : un fort potentiel dans ce contexte de crise du logement étudiant.
Des loyers abordables pour le portefeuille des étudiants
Au niveau financier, la location chez l’habitant est une bonne alternative à la location d’un studio. En France, un studio coûte en moyenne 498 €/mois* (hors frais d’agence), alors qu’une chambre chez l’habitant proposée en location revient en moyenne à 312 €/mois.
«Cela permet à l’étudiant de faire des économies conséquentes mais également d’avoir un espace plus grand à sa disposition, ainsi que le sentiment non négligeable de se sentir comme à la maison», indique Philippe de Rouville, fondateur de Roomlala, un site qui met en relation des futurs locataires avec des propriétaires proposant des solutions de logement chez l’habitant, pour des séjours de moyenne et longue durée (3 mois et plus).
Non seulement l’étudiant gagne sur le prix du loyer, mais aussi sur les frais annexes tels que les frais d’agence ou encore les charges.
*Indicateur FAGE du coût de la rentrée étudiante