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Les nouveaux business des applications professionnelles

Avec 1 Français sur 2 équipé d’un smartphone, les entreprises ne peuvent plus faire l’impasse sur les apps. Un marché qui inspire de plus en plus de start-up.  

Entreprendre - Les nouveaux business des applications professionnelles

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Avec 1 Français sur 2 équipé d’un smartphone, les entreprises ne peuvent plus faire l’impasse sur les apps. Un marché qui inspire de plus en plus de start-up.
 

Le succès planétaire de King, éditeur (entre autres) de Candy Crush, avec ses 365 millions de joueurs, pourrait laisser penser que les applications sur smartphones visent avant tout le grand public.

Mais ces nouveaux usages révolutionnent aussi le monde de l’entreprise, qui ne peut plus en ignorer les enjeux économiques majeurs.

Toucher les consommateurs

Aujourd’hui, l’un des grands axes de développement des applications mobiles est le marketing. Les marques savent que les consommateurs sont de plus en plus enclins à se reposer sur leurs smartphones pour trouver des informations mais aussi effectuer des achats d’impulsion. Et le phénomène est déjà bien installé.

«Plus de 7 grands comptes sur 10 disposent déjà d’une application mobile et 57% gèrent plusieurs applications, dont 28% jusqu’à 5 et plus ! En 2014, le développement de solutions de marketing mobiles a représenté plus de la moitié de leur budget marketing dédié aux smartphones.

 

Publicité contextuelle, outils CRM

Sur ces montants, plus d’un quart est consacré à la création d’applications et environ la même part au développement de services et de fonctions», explique Philippe Dumont, P-DG d’Azetone, éditeur de solutions de tests et de personnalisation sur mobile, à l’origine d’une étude auprès de grandes entreprises. Parmi les principaux axes de développement, les entreprises misent sur la publicité contextuelle, mais aussi sur les outils de CRM et les solutions mobile to store.

«Le marketing mobile doit évidemment offrir avant tout de l’efficacité, avec un retour significatif sur l’investissement, mais les entreprises sont également sensibles à l’impact positif qu’une stratégie pertinente peut avoir sur leur image». Aujourd’hui, beaucoup restent à faire pour proposer des applications qui tirent partie de toutes les possibilités des équipements, afin d’offrir une expérience utilisateur riche, ludique, interactive et de plus en plus personnalisée.

Des applications métier spécifiques

Avec le développement de la mobilité des collaborateurs, les entreprises doivent également adapter leurs logiciels métier, pour permettre aux utilisateurs de se connecter à partir de leur lieu de travail, quel qu’il soit, sur un chantier ou chez les clients. «À l’instar d’un consommateur avec son smartphone, un employé avec son appareil mobile est à la fois focalisé… et distrait.

En effet, si les employés mobiles doivent, en tout lieu, effectuer une tâche spécifique ou obtenir des informations, ils ne sont, malgré tout, pas en mesure d’accorder trop longtemps toute leur attention à la navigation sur l’écran d’un petit appareil», rappelle Tom Nolle, président de CIMI, un cabinet de conseil stratégique spécialisé. Les applications mobiles doivent donc présenter des informations extrêmement spécifiques et non des interfaces générales trop complexes, faute de quoi l’utilisateur mobile éprouve trop de difficultés à parcourir et à identifier les informations.

«Pour un utilisateur mobile, une application dédiée “Valider Client” ou “Afficher les commandes en cours” est bien plus efficace, car elle se focalise sur ses besoins et intérêts à un moment donné». Une démarche qui suppose souvent de repenser complètement la logique des outils.

 

Combien ça coûte ?

Le coût reste un frein pour de nombreuses entreprises qui hésitent à se lancer. La palette des prix est large, en fonction des fonctionnalités requises et de nombreux facteurs. Pour les applications les plus simples, le coût est estimé entre 5.000 et 15.000 €. Pour les besoins plus complexes, l’addition peut atteindre, voire dépasser, les 100.000 €.

Cela peut être le cas par exemple d’une application bancaire. Parmi les points qui peuvent faire grimper la facture, il faut tenir compte de :

– l’intégration de Web services,

c’est-à-dire la liaison entre l’application mobile et les systèmes d’informations déjà existants. Cet aspect dépend évidemment de la nature des logiciels utilisés par l’entreprise, ainsi que de la complexité et du volume des données à récupérer et à traiter ;

– l’adaptation

de la charte graphique et le design de l’interface (navigation, menus, boutons), qui peut représenter entre 15 et 20% du temps de développement de l’application ;

– l’intégration d’une solution de paiement.

Si l’entreprise dispose déjà d’une interface de paiement Web, l’adaptation est assez simple. En revanche, s’il faut entièrement concevoir celle-ci pour l’application mobile, plus d’une dizaine de jours/homme de développement peuvent être nécessaires, ce qui fait grimper la facture ;

– la gestion du projet

représente entre 15 et 20% du coût du développement.


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