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Le Groupe LDLC s’offre Rue du Commerce

Rue du commerce, créée en 1999, pionnier du e-commerce en France va passer sous le giron du Groupe LDLC de Laurent de la Clergerie (materiel.net, topachat.com, etc.).

Laurent de la Clergerie

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En 2014, c’est Rue du Commerce qui avait failli acquérir le Groupe de Laurence de la Clergerie (Ingénieur en Electronique), mais devant les hésitations de l’enseigne, Laurent de la Clergerie avait abandonné le projet. Ce sera finalement le Groupe Carrefour qui fera l’acquisition de la Rue du Commerce en 2016. Puis en 2020, carrefour cèdera l’enseigne à ShopInvest, propriétaire des 3 Suisses.

15 ans plus tard, c’est à son tour de formuler une offre d’achat de l’enseigne du e-commerce, et cette fois, il n’y aura pas d’hésitation. Après l’acceptation de l’autorité de la concurrence, Rue du Commerce sera une nouvelle branche du Groupe LDLC, situé à Limonest dans le Département du Rhône.

LDLC, l’une des premières entreprises sur la vente en ligne

Depuis 1997, Laurent de la Clergerie avait vu juste en se lançant sur la vente en ligne. Le Groupe dispose aujourd’hui de 15 enseignes, 100 magasins en physique, sept sites marchands, dont materiel.net, topachat.com et dispose de plus de 1 100 salariés.

Le Groupe envoie plus de 25 000 colis par jour, avec 1 500 marques et 35 000 000 visiteurs/uniques/an.

Le rachat de la Rue du Commerce sera une excellente affaire pour le Groupe, avec un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros, réalisé sur le site et ses 40 salariés. Le Groupe LDLC a réalisé sur l’exercice 2022/2023 un chiffre d‘affaires de 567,4 millions d’euros, en retrait de +17,2%, mais sur le premier semestre 2023/2024, le Groupe enregistre une augmentation de + 5,1% à 266,9 millions d’euros.

Les boutiques physiques reviennent à la mode

L’acquisition de la Rue du Commerce devrait faire basculer le CA du leader du e-commerce informatique et high-tech en France bien en-dessus de 630 millions d’euros. L’entreprise qui fête déjà ses 27 ans d’existence mise aussi sur un concept innovant et abandonné par de nombreuses enseignes, mais qui revient à la mode, des concept-stores. LDLC envisage une centaine de boutiques à moyen terme.


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