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La Maison Lejaby au bord du gouffre


Cette vieille entreprise française, créée en 1930 est de nouveau en redressement judiciaire après être passée de main en main. Quel avenir pour Lejaby, société presque centenaire.

Thierry Le Guénic

En 2019, la Maison Lejaby, propriété d’Impala SAS (Neoen, Pullin et Roger & Gallet) avait été cédée à Thierry Le Guénic (Master en Finance Paris Dauphine), après être passée entre les mains de d’Alain Prost (La Perla et Chantelle).

Un nouvel échec

Depuis le 2 janvier 2024, Lejaby est de nouveau dans la tourmente, elle est placée en redressement judiciaire par le tribunal de Commerce de Lyon et ce n’est pas le plan de redressement proposé par Thierry Le Guénic qui va sauver l’entreprise, ce dernier ayant été rejeté par les administrateurs judiciaires, n’ayant pas été convaincu du montage financier.

Pour autant, Thierry Le Guénic ne s’avoue pas (encore) vaincu, même si son empire s’effrite de jours en jours (Maillots de bains Rasurel, Chevignon, CosmoParis, San Marina, habitat, Burton, Orcanta, Paule Ka, Chantal Thomass…), de nombreuses enseignes sont en redressement ou en liquidation définitive. Le chiffre d’affaires de 2023 est deux fois moins important qu’en 2018, 8,5 millions d’euros en 2023, contre plus de 17 millions d’euros en 2018.

C’est maintenant ou jamais…

Il espère trouver un partenaire financier, pour sauver une marque historique Française, d’ici le 2 avril, afin de présenter son nouveau plan de reprise et de sauvetage… mais le temps presse… et les investisseurs se font rares, surtout avec l’image de Thierry Le Guénic, quelque peu dévalorisée ces derniers temps.

L’entreprise Lejaby compte encore 55 salariés, et deux boutiques, une à Lyon, l’autre à Paris. Malheureusement, le sort de l’enseigne semble désormais scellé, sauf retournement de situation de dernière minute…Mais personne n’y croit vraiment.

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