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Les incubateurs, vecteurs de la croissance des start-up

La France est non seulement une « start-up nation », mais aussi un pays où les structures de soutien des jeunes entreprises innovantes est le plus développé. Si Station F, l’incubateur parisien lancé par Xavier Niel et dirigé par Roxana Varza, joue la carte du gigantisme (34.000 m2 et 1.000 projets), de nombreuses structures se proposent d’accompagner les jeunes pousses.

Entreprendre - Les incubateurs, vecteurs de la croissance des start-up

La France est non seulement une « start-up nation », mais aussi un pays où les structures de soutien des jeunes entreprises innovantes est le plus développé. Si Station F, l’incubateur parisien lancé par Xavier Niel et dirigé par Roxana Varza, joue la carte du gigantisme (34.000 m2 et 1.000 projets), de nombreuses structures se proposent d’accompagner les jeunes pousses.

On compte près de 230 incubateurs en France ! Comme le rappelle Étienne Krieger, directeur scientifique du Centre d’Entrepreneuriat d’HEC Paris, notre pays a une antériorité dans l’accompagnement des entreprises.

« Les structures d’accompagnement de l’innovation, le programme HEC Challenge +, existent depuis plus de 25 ans, avant la popularisation du terme de start-up, détaille Étienne Krieger. Les incubateurs ont cependant entrepris de fournir des prestations intégrées d’accompagnement des créateurs d’entreprises innovantes : hébergement, accès privilégié aux laboratoires de recherche, coaching personnalisé, accès à des partenaires industriels et aide à la levée de fonds. Forte de sa tradition colbertiste, la France a découvert les incubateurs en 1999 sous l’impulsion du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. La “loi Allègre sur la Recherche et l’Innovation” a ainsi donné naissance à un tissu relativement dense d’incubateurs publics comme IncubAlliance (plateau de Saclay), SEMIA (Alsace), AVRUL (Limousin), Agoranov (Paris), Normandie Incubation ou PACA Est».

Organismes publics, mais aussi privés, grandes écoles, collectivités… les initiatives se multiplient. Au risque que l’offre dépasse la demande ? Car, comme le rappelle Étienne Krieger, « en France, ce sont moins de 500 entreprises qui sont financées chaque année par les professionnels du capital-risque ». Mais, pour l’instant, cet écosystème vertueux offre aux porteurs de projets de réelles chances de succès.


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