Je m'abonne

Horlogerie : March La.b et ses montres Mad Men


Alors qu'il œuvre 12 ans chez Quicksilver (commercial, chef de produit, chef de division technique), Alain Marhic, 47 ans, contaminé depuis plusieurs années par le «virus de la montre», se rend tous les ans sur Baselworld, le Salon mondial de l'Horlogerie et de la Bijouterie, pour s'initier à ce cercle très fermé et apprendre le métier...

Entreprendre - Horlogerie : March La.b et ses montres Mad Men

Alors qu’il œuvre 12 ans chez Quicksilver (commercial, chef de produit, chef de division technique), Alain Marhic, 47 ans, contaminé depuis plusieurs années par le «virus de la montre», se rend tous les ans sur Baselworld, le Salon mondial de l’Horlogerie et de la Bijouterie, pour s’initier à ce cercle très fermé et apprendre le métier…

Ce n’est qu’en 2011, lors de sa rencontre avec le designer Jérôme Mage, qu’il ose créer sa propre marque d’horlogerie pour hommes, encouragé par Joseph Châtel, créateur de DNCA finance et actionnaire de l’entreprise. La raison ? Même s’il avoue qu’il existe «de très belles choses en horlogerie», son constat reste sans appel : impossible de trouver une montre qui surfe sur le segment du luxe accessible.

La griffe parisienne se révèle à travers une identité sobre et élégante, s’inspirant du style des années 60/70 avec des montres simples, petites mais élégantes.

En modernisant ces montres du passé et en leur donnant du caractère, la marque a trouvé son cœur de cible, les 20/30 ans à la recherche d’une première belle montre, et attire même les quadras qui trouvent en March La.b de l’originalité. La marque commercialise ainsi 50 pièces dans 6 gammes, à des pris s’échelonnant de 450 à 1.200 €.

Surtout, March Lab prône le made in France, tous les modèles étant assemblés à Besançon et Morteau dans le Doubs. À travers 95 points de vente (Japon, Malaisie, Singapour, Indonésie, Hong-Kong, États-Unis), dont 35 en France, la marque réalise 35% de son CA (2 M€) à l’international, et a enregistré une croissance de 40% entre 2015 et 2016.

Les deux boutiques parisiennes, dont l’une située sous les emblématiques arcades du jardin du Palais-Royal, «un rêve devenu réalité» reflètent d’ailleurs son succès. Pour autant, Alain Marhic voit loin : «ouvrir un point de vente dans chaque capitale du monde, en commençant par Londres, New-York, Los Angeles, Tokyo».

À voir aussi