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Graal : un accompagnement qui libère et crée les conditions de votre performance

Entreprendre - Graal : un accompagnement qui libère et crée les conditions de votre performance

Depuis 2020, Eric Ambrosini a monté sa propre structure, Graal, avec cette idée d’accompagner les dirigeants. Une démarche de coaching légitime pour celui qui justifie de plus de 30 ans d’expérience dans des secteurs variés mais surtout à des échelons différents. Interview.

Tout d’abord, pouvez-vous revenir en quelques mots sur votre parcours ?

E.A : « J’ai une double formation, avec des études informatiques suivies d’une école de commerce. Un parcours qui m’a enrichi d’un esprit logique avec de solides connaissances en matière de communication et de marketing. Après avoir travaillé chez Koné puis pour Decaux, j’ai intégré une entreprise où j’étais chargé de vendre des contrats de location de flotte automobiles, avant de revenir au secteur informatique. Après ces 10 années d’expérience, je suis revenu dans le sud pour prendre la suite de mon père et devenir chef d’entreprise, au service d’un camping 5 étoiles de plus de 800 emplacements de 1999 à 2020, devenu leader sur son marché. J’ai pu relativiser ma vision de salarié (en bas de l’échelle), souvent frustré, à celle de chef d’entreprise (en haut) confronté à la complexité. La crise sanitaire a été pour moi un déclic : ayant vécu ces deux statuts, je me sens légitime (à côté de l’échelle cette fois) à faire coïncider les besoins des collaborateurs avec ceux des dirigeants, et surtout, amener ces derniers à concevoir qu’il est encore plus impératif aujourd’hui de rendre autonomes et responsables leurs équipes pour créer les conditions d’une entreprise performante où il fait bon vivre ».

Que proposez-vous concrètement au sein de votre structure ?

E.A : « Un accompagnement où l’écoute, la prise de recul, le questionnement et la réflexion sont de mise. Echanger et créer la confiance avec le dirigeant va être essentiel pour l’amener à comprendre combien il est vital de repérer les capacités de ses salariés et leur donner toute latitude pour les exploiter pleinement. Tout un état d’esprit qui va permettre au salarié de se donner à 150% pour son entreprise, bien conscient qu’il grandit lui-même, qui va aussi générer une performance collective améliorée et une adhésion naturelle des équipes. En fait, le maître-mot, c’est la subsidiarité : plus vous laissez de liberté et plus vous émancipez l’individu et développez l’esprit d’initiative. Un changement d’attitude managériale qu’il s’agit d’infuser progressivement. Si je privilégie le coaching en « one to one », je peux aussi coacher des équipes ».

Comment faites-vous la différence ?

E.A : « Mon expérience, mon vécu et ma sensibilité font qu’on adhère ou non à ma personnalité. Il faut savoir créer une alliance, un pont avec son coaché. Les mots, ma gestuelle, mon regard … les métaphores que j’utilise doivent toucher mon interlocuteur. En réalité il n’y a pas deux coachs semblables ».

Quelle est enfin votre vision du coaching ?

E.A : « La France a du retard sur ce marché. Prendre un coach professionnel pour performer va à terme devenir quelque chose de normal comme ça l’est déjà dans le monde du sport. Le digital, la mondialisation, puis le Covid ont bouleversé les codes en entreprise et créé des inconforts terribles avec des quotidiens où la tension est omniprésente. Le coach doit être celui qui permet au dirigeant de déposer ses problèmes, de s’alléger via la discussion. Plus haut on opère dans l’organigramme et plus rapidement on a un impact sur l’ensemble avec les bienfaits d’une politique managériale humaniste. Je souhaite incarner le coach qui se pose comme un partenaire utile pour corriger ou booster le management en entreprise, contribuer à développer le « bon patron » en chacun, en surcommuniquant sur les valeurs d’autonomie, de responsabilité et de connexion à soi, pour un leadership plus conscient ».

Pour plus d’informations :

LinkedIn : eric-ambrosini

« Le dirigeant est tel un jardinier. Ces collaborateurs sont « des plantes », plus il y a d’essences différentes plus c’est beau. Mieux on prépare la terre, mieux elles se portent. Elles ne nécessitent pas toutes le même traitement, la même exposition. Il n’y a pas que les insecticides pour traiter les maladies… C’est en étant sur le terrain à les observer qu’on anticipe les besoins. Leur porter attention nous fait du bien aussi (récursivité). Et encore bien d’autres vertus… » (EA)


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