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Georges Viglietti : « Le financement participatif a besoin de projets de qualité »

Le président de Sowefund, plateforme de crowdfunding en equity fondée en 2014, revient sur l'évolution et l'avenir du secteur du financement participatif.

Entreprendre - Georges Viglietti : « Le financement participatif a besoin de projets de qualité »

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Le président de Sowefund, plateforme de crowdfunding en equity fondée en 2014, revient sur l’évolution et l’avenir du secteur du financement participatif.

  Pour votre levée de fonds relativement modeste (1 M€), vous avez réuni un panel d’investisseurs impressionnants. Pourquoi ce choix ?

Georges Viglietti : Nous n’avions pas besoin de plus. Nous ne faisons que de l’investissement en capital, pas d’immobilier, pas de technologie, nous sommes une petite équipe. En revanche, notre modèle repose sur des dossiers analysés par des professionnels, proposés au public aux côtés d’investisseurs de référence. Nous avons fait le choix symbolique de faire entrer de nombreux réseaux – Angels Santé, Paris Business Angels, le fonds d’entrepreneurs Cedre Participations, les alumnis de l’ESSEC ou de l’INSEAD… – avec qui nous travaillons régulièrement. C’est une garantie de crédibilité.

  Pensez-vous que l’augmentation du plafond d’investissement à 2,5 M€ va permettre la montée en puissance du financement participatif ?

GV. : Franchement, l’État s’est montré plus rapide que le marché. Il y a encore très peu de dossiers de 1 M€. Mais on constate que les montants levés augmentent rapidement. En 2015, Sowefund a accompagné le financement de 8 entreprises pour plus de 2,3 M€. Depuis janvier 2016, près de 4 M€ ont été levés par 6 start-up. Le relèvement du seuil va permettre d’aller au-delà de l’amorçage et d’aborder d’autres segments du financement, comme le capital-développement. Mais il va y avoir un travail d’évangélisation à faire sur les montants intermédiaires.

  Quelles sont pour vous les clés pour que le secteur du financement participatif se développe ?

GV. : Il y a trois points importants. Le 1er, c’est un travail sur la valorisation des investissements et donc sur les possibilités de sortie, le plus souvent via un rachat industriel. Comme nous sommes rémunérés sur les plus-values, c’est un point sur lequel nous sommes très attentifs. Le 2ème, c’est de drainer vers l’économie réelle une part plus importante de l’énorme épargne des Français, en leur expliquant qu’il est possible d’obtenir de bons rendements en réduisant les risques par une diversification des portefeuilles. Pour cela, le relais des banques est indispensable. Mais le plus important, c’est que le nombre de projets de qualité augmente sensiblement.


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