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Franck Nicolas (Glob) : « Devenez incassable ! »

Franck Nicolas (Glob)

Un véritable engouement. Surnommé « le Coach des Coachs », il inspire chaque mois plus de 10 millions de personnes à travers 70 pays. Franck Nicolas accompagne des personnalités aussi variées qu’influentes, du monde de l’entreprise aux gouvernements, en passant par des sportifs ou des artistes. Le maître Coach audacieux qui murmure à l’oreille des plus grands revient sur scène le 18 novembre prochain à Paris, avec La Tournée 110. Un événement d’une journée sur le leadership et la performance en présence de milliers de leaders et d’entrepreneurs. Fondateur de l’école de coaching GLOB, l’homme qui a déjà accompagné 500 000 personnes sur le chemin du succès nous dévoile ses meilleurs conseils de réussite.

« Vous avez un parcours singulier, vous semblez même revenir de loin… »

Franck Nicolas : « Je suis né dans une banlieue d’Avignon, où j’ai grandi dans un environnement ponctué de violence et d’incertitude. Malgré les difficultés, j’ai trouvé la force de me construire. Je crois que la clé de notre destinée réside non pas dans les événements qui nous frappent, mais dans notre capacité à en tirer parti. Ce n’est pas ce qui nous arrive mais le sens que nous y mettons qui a le pouvoir de nous réinventer. Chaque situation que nous rencontrons représente une chance de façonner notre parcours.

Quel était votre parcours ?

Avant de me réaliser dans l’univers de la formation et du coaching, j’ai mené une riche carrière en tant que journaliste, producteur, investisseur immobilier, et Président d’une association pour aider les enfants malades. C’est ainsi qu’à travers ma carrière dans les médias, parsemée de reportages dans des pays en guerre comme l’Afghanistan (à Kaboul), j’ai eu le privilège de croiser le chemin de leaders d’opinion, que j’ai accompagnés peu à peu dans leurs interventions médiatiques. Cette expérience a marqué le début de mon engagement dans le monde de la formation professionnelle. Sauf qu’un jour, toutes mes activités ont eu raison de moi. Ma vie ne faisait plus de sens. J’ai abandonné ma carrière dans les médias, j’ai revendu certaines de mes entreprises, pour me recentrer à 110% sur le coaching professionnel. Quelques années plus tard, j’ai décidé de quitter la France pour retrouver un deuxième souffle. Accompagné de ma femme et de mes enfants, nous avons choisi d’immigrer au Canada. J’en ai profité pour faire mes classes dans le coaching à la sauce nord-américaine. Ce pays a redonné une nouvelle impulsion à toute notre famille. Après m’être installé à Montréal, je me suis entièrement consacré à mon expertise de Master Coach en leadership et en entrepreneurship. Puis tout s’est accéléré, j’ai poursuivi ma quête de perfectionnement en obtenant plusieurs certifications, de Coach PCC délivrée par l’ICF, de synergologie et de nombreuses autres approches et thérapies.

Cela a l’air simple quand on vous écoute…

Très vite mon âme d’entrepreneur m’a rattrapé. J’ai rebâti une entreprise internationale mais d’avantage en accord avec mes valeurs. Voici comment nous avons construit notre petit empire en Amérique du Nord où les sciences du coaching remportaient un franc succès. En l’espace de seulement quelques années, grâce à l’approche marketing que nous enseignons à nos clients, nous avons connu une croissance fulgurante à huit chiffres, notamment grâce au B2B. Je crois que ce qui a plu sur notre marché, c’est notre approche à la fois européenne et nord-américaine. Les PME et les grandes entreprises canadiennes, dont j’avais souvent accompagné en amont les dirigeants, ont rapidement adhéré. Le bouche à oreille a fait le reste du travail sur les deux continents.

Avant de révolutionner le coaching de groupe, on vous a mis pas mal de bâtons dans les roues…

Vous savez tout vous ! (rires) Vous avez raison, nous avons été rejetés et ça n’a pas été facile de transposer notre approche en Europe francophone. En France par exemple, il n’y avait pas de juste milieu : soit on était un coach professionnel certifié très technique, soit on était un gars sur une scène considéré comme un animateur de fête foraine. Là encore, nos détracteurs ont vite cessé de rire au vu des résultats de nos clients.

La France n’est pas un marché facile…

Oui, il y a une résistance du marché. Il y a 18 ans que j’ai introduit en France, avec mon équipe, le concept révolutionnaire de coaching de groupe à large audience et d’« Edu-tainment » dont nous sommes les leaders dans la francophonie. Malgré les réticences de certains, nous avons peu à peu développé ce concept de coaching participatif allant jusqu’à 10 000 participants et 40h de coaching sur 3 jours dans des salles de la taille de deux terrains de football. Notre modèle d’affaires reposait essentiellement sur le bouche-à-oreille et sur les réseaux sociaux. Les événements que nous organisons chez GLOB ont des allures de concert rock, alliant l’énergie nord-américaine à une approche française basée sur les principes andragogiques et pédagogiques. Nous avons cherché à redynamiser et à « dépoussiérer » l’image de la formation et du coaching en incluant les leviers de la ludification et de l’interactivité. Les entreprises n’ont pas tardé à observer, dans les 60 jours de la formation, des résultats concrets et les bienfaits de ces événements de grande envergure. Peu à peu voici comment elles ont décidé unanimement d’y faire participer leurs collaborateurs pour renforcer la cohésion d’équipe, réduire l’absentéisme, développer le leadership et promouvoir l’intrapreneuriat.

Pourquoi avoir ouvert une école de coaching en dévoilant vos approches ?

Nous enseignons des approches à 80% appliquées et pratiques. Bien que le sujet soit tabou, il faut bien reconnaître que la plupart des coachs crèvent la faim. Chez GLOB, nous avons donc intégré la question des revenus à notre programme de formation car sans revenus viables, il n’y a pas de pérennité possible dans la profession de coach. Sans argent, la passion a raison, en quelques mois, de toute vocation. J’ai constaté les difficultés financières auxquelles se heurtaient nombre de coachs et j’ai donc souhaité les prendre sous nos ailes en les aidant à dépasser le seuil des 100 000 euros de chiffre d’affaires. Les écoles de coaching traditionnelles sont condamnées à disparaître en raison de leur déconnexion avec la réalité du marché. Il ne suffit pas seulement de maîtriser les techniques de coaching, il est également essentiel de se forger une réputation, de savoir bâtir une marque, de devenir une référence incontournable, de s’imposer sur son marché et d’être rémunéré à sa juste valeur sur sa verticale.

Vous êtes également un entrepreneur avisé, qui investit en tant que capital-risqueur.

Nous investissons entre 10 000 et 50 000 euros en tant que business Angels en accompagnant les starts-ups. Et dans le prolongement, nous proposons des tickets allant de 150 000 à 1 million pour des entreprises plus « matures ». Nous sommes impliqués dans des entreprises en Europe et en Amérique du Nord.

Quelles valeurs portez-vous ?

Philanthrope dans l’âme, je n’ai jamais oublié d’où je viens et mon histoire. Je considère que la France et le Canada m’ont tout donné. Je me sens donc le devoir de leur redonner à mon tour. En plus de nos formations, de notre école et de nos participations dans les entreprises, par le biais de notre département « Fondation GLOB », nous soutenons activement plusieurs associations, dont celle des « Petits Princes », nous nous engageons auprès des plus démunis, notamment les jeunes, pour les accompagner vers le leadership et l’entrepreneuriat. Bien que la nouvelle génération soit souvent critiquée, je suis convaincu qu’elle est destinée à nous surprendre positivement.

Comment cultiver un mental tourné vers la réussite ?

Face à un marché totalement nouveau, avec des approches de consommateurs chamboulées, les leaders dotés d’un mental fort créent la différence. La prise de décision joue un rôle central, mais la plupart des gens sont anémiques lorsqu’il s’agit de passer à l’action. Ils sont paralysés par la peur, par l’incertitude. Ils se sentent simplement dépassés et ne savent pas par où commencer. Le biais cognitif du statu quo constitue souvent un frein délétère à la réussite. Les leaders sont ceux qui prennent des décisions que personne d’autre ne peut ou ne veut prendre. Cependant, les plus performants d’entre eux utilisent un système approprié pour s’assurer de choisir la meilleure option possible et de minimiser les imprévus. Je ne vais pas vous cacher que rebondir ou croître est à 80% une question de psychologie. Rechercher la perfection lors de la prise de décision est insensé. Nous constatons une différence significative de mental entre nos clients européens et nord-américains. Selon moi, le seul véritable échec réside dans l’inaction et dans le fait de remettre à plus tard ce que l’on sait inévitablement devoir accomplir. De plus, l’erreur ne réside pas dans le fait de chuter, mais dans le fait de prendre du temps pour se relever et poursuivre son chemin.

Quels sont les principaux freins à notre progression professionnelle et personnelle ?

Nous sommes le frein principal (rires). Nous devons nous pointer du doigt et non blâmer l’économie et la concurrence. Dans notre approche mentale, pour faire simple, nous pouvons identifier quatre sources principales de biais cognitifs qui sont souvent des freins au développement de nos entreprises : les biais de jugement, les biais de personnalité, de la mémoire et les défauts de raisonnement. Les obstacles qui entravent votre progression peuvent être réduits à trois « indices révélateurs » : l’absence de clarté, l’épuisement et la frustration chronique.

L’absence de clarté se manifeste lorsque vous vous sentez désorienté, principalement en raison d’une « vision convaincante » qui fait défaut. Sans une vision claire, vous risquez de vous égarer dans vos projets. Vous êtes désorganisé ou vous avez de nombreuses pensées limitantes injectées depuis l’enfance et ça suffit pour se sentir bloqué. L’épuisement se manifeste lorsque survient un conflit entre vos émotions, vos croyances, vos valeurs et vos actions. Nous sommes souvent déchirés entre ce que nous voulons et ce que les autres ou la société nous imposent. L’essoufflement et l’épuisement professionnel se manifestent souvent lorsqu’on s’investit durant des mois sans avoir le sentiment de récolter. La vie est bien plus subtile, travail acharné ne signifie pas résultats immédiats. Toujours garder en tête le sens de ce que nous faisons. Lorsque nous avons envie d’abandonner, rappelons-nous pourquoi nous nous sommes engagés. Le mental, les bonnes stratégies et la résilience sont les secrets de toute réussite.

Comment l’intellect et les émotions influencent-ils notre potentiel et notre capacité à piloter notre existence ?

L’aphonie entre l’intellect et les émotions est le vrai problème du dirigeant et du leader. Tout est bloqué. Nous revivons, surtout en période de crise, le roman de Robert Louis Stevenson, Dr Jekyll et Mr Hyde. Lorsque ces deux univers entrent en conflit, il devient difficile d’accomplir des progrès significatifs et durables. En revanche, une harmonie entre ces deux forces permet de libérer votre véritable potentiel de leader. La tête et le coeur sont de puissants alliés dans le voyage de l’âme vers sa destinée la plus élevée. En clair, un leader rationnel au grand coeur va s’entourer d’une équipe forte. Quand je parlais des émotions et de l’intelligence relationnelle dans les RH en France il y a 18 ans, la plupart des entreprises nous riaient au nez. Puis le téléphone s’est mis à sonner lorsque une série de crises sociales a éclaté, marquée par des dizaines de suicides, notamment au sein de l’ancienne entreprise France Telecom, au début des années 2010. Et depuis la pandémie, les entreprises françaises doublent leur budget dans les Soft skills.

Qu’est-ce qui bloque le succès ?

La seule barrière qui vous empêche de réaliser la vie de dirigeant, de leader ou d’entrepreneur prospère à laquelle vous aspirez, c’est vous-même. Vous êtes votre pire ennemi. Nous sommes enclins à croire que le monde est contre nous. Toutefois, personne ne se soucie de vos excuses ou de vos justifications. Le marché est impitoyable ; il n’a que faire de vos émotions et de vos états d’âme. Pour réussir, vous devez saisir l’opportunité au vol. À partir de ce moment-là, perdre n’est plus une option – tout ce qui ne mène pas à votre victoire perd son importance. Ce que vous ressentez n’a aucune importance lorsqu’il s’agit d’atteindre le succès. Dans chacune de nos interventions, nous nous efforçons de rappeler à nos clients de bien rester concentrés sur leur objectif ultime, plutôt que de se laisser distraire par des doutes sur leur capacité à réussir. Il s’agit de supprimer la victimisation et le « calimerisme » pour avoir de l’attention, au profit d’actions stratégiques et utiles.

Vous insistez sur l’importance du subconscient dans les affaires…

L’une de mes découvertes les plus marquantes, il y a 20 ans, fut d’apprendre qu’en tant qu’êtres humains, nous utilisons jusqu’à 95 % de notre subconscient où sont stockés notre intuition, nos émotions, nos valeurs, nos croyances et nos souvenirs à long terme, et que nous n’utilisons que 5 % de notre cerveau conscient dans lequel se nichent notre mémoire à court terme et notre esprit critique. Il est essentiel de travailler et d’apprendre à accorder notre confiance à notre cerveau subconscient, véritable superordinateur dont nous sommes pourvus. Malheureusement, la majorité des gens traversent leur existence sans jamais acquérir la maîtrise du pouvoir inhérent à leur cerveau et sont donc condamnés à des vies médiocres.

Quelles sont les qualités à privilégier ?

Bien que le sujet soit encore tabou en France, la plupart des dirigeants et employés, – contrairement à ce que l’on pourrait penser -, ont tendance à se surestimer. Il s’agit en fait d’un biais cognitif connu sous le nom d’effet Dunning-Kruger. Au sein de l’environnement professionnel, cet effet peut se manifester de diverses façons. Par exemple, un nouvel employé peut croire qu’il maîtrise parfaitement les exigences liées à son poste et ne pas juger utile d’interroger son manager. Cet excès de confiance peut entraîner des malentendus et des erreurs qui auraient pu être évités. Les individus les moins performants ont généralement tendance à se considérer au-dessus de la moyenne et ne ressentent donc pas le besoin de se former ou de solliciter de l’aide. J’appelle cette situation le « double boulet » : non seulement les individus sont incompétents, mais cette incompétence les prive également de la capacité mentale de prendre conscience de leur propre incompétence.

Tout le monde peut-il entreprendre ?

Demandez-vous quelle passion vous anime au point d’être prêt à la vivre jour après jour sans reconnaissance ou récompense en contrepartie. Une fois cette passion identifiée, l’engagement vient naturellement. Nourrissez une vision audacieuse et ambitieuse en définissant des objectifs à atteindre à l’échelle mensuelle et annuelle, mais également des objectifs à plus long terme, à l’horizon de 3, 5 ou 20 ans, et révisez-les régulièrement. Faites preuve de créativité, d’engagement et persévérez sans relâche dans votre démarche. Vous finirez par trouver le point de convergence entre l’opportunité et la préparation, et vous serez alors en mesure d’atteindre les sommets tout en devenant inarrêtable.

Y a-t-il une recette miracle ?

Réussir dans la vie et dans les affaires requiert une subtile harmonie. Se positionner en visionnaire et leader requiert la coprésence et l’épanouissement de ces deux facettes. Votre réflexion guidera votre pensée logique et votre prise de décision. Et en y consacrant votre cœur, vous servirez votre public au plus haut degré, en le plaçant au centre de tout ce que vous faites. Le néocortex et le cerveau limbique, main dans la main, c’est ainsi que vous atteindrez le succès.

Même si votre produit actuel connaît un succès fulgurant, la croissance à long terme nécessite une réflexion avant-gardiste. Vous devez rebrancher votre esprit pour réussir et penser contre vous-même. Tout l’enjeu pour un dirigeant est de savoir gérer simultanément ses émotions tout en restant le plus rationnel possible.

Faut-il miser sur ses intuitions ?

L’intuition présente l’avantage de la rapidité et de l’efficacité dans plusieurs contextes et se développe avec l’expérience. Mais attention, tout miser sur l’intuition peut introduire des erreurs ou des biais dans le jugement. Il faut savoir reconnaître la limite et le risque de biais de l’intuition dans différentes circonstances. Ça fait partie de la compétence que nous devons maîtriser. Une confiance excessive dans la validité de ses intuitions est une erreur fréquente chez le dirigeant. La pensée délibérée – dirigée consciemment –, analytique et logique intervient lorsque qu’un jugement intuitif est insuffisant. La pensée consciente et choisie permet de réduire les effets négatifs de l’intuition. Cette pensée est plus lente et requiert plus d’efforts… C’est la juste combinaison entre le quotient émotionnel et le quotient intellectuel que nous enseignons dans nos programmes.

Le conformisme est-il le vrai danger ?

Ouf, un vrai sujet ! (rires) Vous n’allez pas aimer ce que je vais vous dire. Le manque de clarté coûte une fortune en temps, en énergie et en argent aux entreprises françaises. Le gros piège ? Durant ces périodes de brouillard, nous avons tendance à adopter la pensée moyenne des personnes qui nous entourent. Les Français sont très sujets à ce que pensent les autres, alors que les Américains se sentent plus libres d’agir comme bon leur semble. Ce biais de conformisme est la tendance à penser et à agir comme les autres le font. Dans cette période de crise et de morosité, imaginez à quel point le fait d’adopter la pensée dominante est désastreux pour notre vision et notre clarté.

Est-il important de se projeter positivement ?

Je pense qu’il faut plus souvent voir le verre à moitié plein (rires). Nous consacrons trop de temps à voir ce qui ne va pas et à nous focaliser sur le micro. Résultat, à la fin de la semaine, ces « irritants » viennent briser notre vision et notre énergie. Il faut reprendre le réflexe de voir les forces de l’entreprise pour miser dessus. Le biais de négativité, qui est la tendance à donner plus de poids aux informations et aux expériences négatives que positives, est trop souvent présent chez les entrepreneurs, notamment en Europe francophone. Les pilotes de Formule 1 le savent mieux que quiconque : la meilleure façon d’amorcer les plus durs virages est de regarder en direction de la sortie et non vers l’intérieur du virage.

N’a-t-on pas tendance à se plaindre ?

Les jérémiades à la française sont un frein à la croissance. Je me souviens d’un fournisseur de fenêtres qui me parlait de ses problèmes de famille au lieu de me présenter son produit. C’est une perte de temps. J’ai acheté la vingtaine de fenêtres de ma maison auprès d’un autre fournisseur. La croyance en un monde juste dans lequel les gens méritent ce qui leur arrive constitue un autre biais cognitif. Des études ont montré que cette croyance répond souvent à un important besoin de sécurité. Différents processus cognitifs entrent en œuvre pour préserver la croyance que la société est juste et équitable, bien que les faits démontrent le contraire. En business, rien n’est juste, seules les solutions que vous apportez sur la table comptent.

Faut-il toujours innover ?

Dans le monde des affaires, l’innovation est un impératif pour rester compétitif. Il suffit de demander à Blockbuster Video (entreprise américaine spécialisée dans la location de VHS et de DVD qui a fait faillite en 2014, Ndlr) s’ils ont vu arriver Netflix pour comprendre l’importance cruciale de l’innovation. Il en va de même pour BlackBerry, Toys “R” Us, Nokia, Myspace, Kodak, Yahoo et bien d’autres… Le marché est en constante recherche de nouveautés, et c’est à vous, et non à votre concurrent, de répondre à cette demande en étant disruptif.

Et l’énergie mentale et physique : est-elle essentielle en affaires ?

Oui absolument. L’un de mes clients à la tête d’un groupe de 4 000 employés totalisant plusieurs milliards de chiffre d’affaires m’a dit un jour : « Franck, je ne vendrai jamais mon entreprise après 18h. » Il avait conscience que la majorité des erreurs que nous faisons ont comme point commun un faible niveau d’énergie. Le manque d’énergie est la porte ouverte à une altération de la pensée logique et rationnelle. Ce sont des erreurs de raisonnement et de jugement qui nous empêchent de voir les choses telles qu’elles sont. Sans énergie, pas de créativité, pas de solutions et surtout pas de bonnes émotions. Je dis souvent à nos participants « pas de bonnes émotions, pas de bonnes décisions », le point en commun étant l’énergie psychologique et physique. Nous apprenons tout cela dans nos évènements qui réunissent des milliers de participants.

De l’expliquer, c’est bien, mais de l’expérimenter, c’est mieux (rires). Dans ces moments de fatigue, nous commettons de nombreuses erreurs. Prioriser son énergie mentale et physique permet d’augmenter rapidement sa créativité, son leadership et sa productivité. Il faut miser sur le triptyque sport, alimentation et sommeil. Une bonne nuit de sommeil, une alimentation saine et une séance de sport seront vos meilleurs alliés pour assurer le développement de vos affaires. N’envoyez plus de courriels importants après 18h !

Propos recueillis par Isabelle Jouanneau

Participer aux programmes et séminaires de GLOB : Contact@glob.cc / www.glob.cc


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