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Fleury Michon mise sur l’élevage du futur


Après la gamme «J’Aime» sur la filière porc lancée en septembre 2015 pour répondre aux attentes des consommateurs en matière d’origine et de qualité, Fleury Michon poursuit son engagement avec la gamme «J’Aime le poulet» disponible depuis avril 2107, toujours en partenariat avec le groupe coopératif agroalimentaire Terrena.

Après la gamme «J’Aime» sur la filière porc lancée en septembre 2015 pour répondre aux attentes des consommateurs en matière d’origine et de qualité, Fleury Michon poursuit son engagement avec la gamme «J’Aime le poulet» disponible depuis avril 2107, toujours en partenariat avec le groupe coopératif agroalimentaire Terrena.

Cette filière rassemble 10 éleveurs au cahier des charges ambitieux (santé et alimentation, donc bien-être animal et développement durable) afin de garantir des produits de qualité et une production plus responsable. Résultat ? Pas d’OGM dans la nourriture, ni de traitements à base d’antibiotiques, réduction de la densité d’élevage, baisse du stress animal dans le processus d’abattage, transparence totale…

«Depuis plusieurs années, nous voyons les effets collatéraux de l’agriculture intensive pour la santé et l’environnement. Il nous faut inventer un mode de production plus durable», explique David Garbous, directeur marketing du groupe. Ce changement de stratégie fait suite au scandale des lasagnes au cheval en 2013.

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«Avec les scandales à répétition, les consommateurs perdent confiance en la filière entière et que nous sommes le problème», admet le directeur marketing, 44 ans. Le groupe a donc réagi avec la gamme «J’Aime». De 2%, Fleury Michon (737 M€ de CA, 8 sites de production dont 6 en Vendée) espère la faire passer à 20% de ses ventes d’ici 2020 pour le porc et le poulet.

Et pour convaincre les éleveurs de changer leur mode de production, une prime de 7,5 € leur est attribuée par bête. Surtout, l’entreprise s’engage sur 5 ans minimum. Et si ces produits affichent un prix plus cher de 10% en moyenne, le groupe à capital majoritairement familial (64%), indépendant et implanté en Vendée depuis 1905, y croit et regarde à long terme. «C’est un changement sur 20 ans qui consiste aussi à admettre que nous ne sommes pas parfaits. Ça ne se fait pas du jour au lendemain».

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