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Dominique Rossignol se lance dans l’innovation

Parfois, il faut un déclic. Celui de Dominique Rossignol a eu lieu en 2004, à 46 ans. L’entreprise dans laquelle il est cadre administratif et financier, General Trailer, dépose le bilan. À plusieurs reprises, salarié de multinationales, il subit les changements d’actionnaires et réorganisations.

Parfois, il faut un déclic. Celui de Dominique Rossignol a eu lieu en 2004, à 46 ans. L’entreprise dans laquelle il est cadre administratif et financier, General Trailer, dépose le bilan. À plusieurs reprises, salarié de multinationales, il subit les changements d’actionnaires et réorganisations.

«J’ai décidé que je ne voulais plus être un pion, à la merci des décisions des grandes entreprises. Je voulais être mon propre patron». Il songe à reprendre une entreprise et suit une formation auprès de l’association des cédants et repreneurs d’affaires (CRA).

Rapidement, en 2006, 2 ans après avoir été licencié économique, il rachète une entreprise d’ingénierie installée à Annemasse. Mais la crise économique de 2008 met la société en difficulté et Dominique Rossignol jette l’éponge par manque de viabilité économique, cédant le capital à un groupe de repreneurs.

Entrepreneur dans l’âme, il crée DFD en 2011 avec un ingénieur, à partir d’une idée simple : construire une machine qui compresse et chauffe le CO2. Le procédé, particulièrement efficace pour dégraisser les lipides, a nécessité plusieurs années de R&D. Le projet reçoit néanmoins le soutien de la BPI, qui en finance 30%.

Et depuis plusieurs mois, Dominique Rossignol vend ces machines innovantes (alternative verte aux solvants chlorés) aux industries, notamment dans le domaine des dispositifs médicaux. «Nous avons 3 gros clients et nous attendons d’autres commandes dans les prochains mois de l’industrie mécanique, cette fois», espère le chef d’entreprise, qui table sur un CA de 600.000 € cette année et 6 M€ dont la moitié à l’export d’ici 5 ans.

Le seul regret du jeune chef d’entreprise de 50 ans ? «Ne pas avoir tenté cette aventure plus tôt car la création d’entreprise prend du temps et demande beaucoup d’énergie. Il faut avoir la santé pour se lancer ! J’ai envie de développer l’entreprise pour en faire une ETI exportatrice. Pour entreprendre, il faut une vision à long terme et une extrême ténacité. Et pour cela, il n’y a pas d’âge !», confie Dominique Rossignol, qui espère ensuite transmettre à ses enfants.


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