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Alfapac, un coup d’avance sur la concurrence

Le leader européen de l’emballage a bâti son développement sur une croissance externe par le rachat d’usines en Italie, au Benelux, en Allemagne, en République tchèque, en Espagne…

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Le leader européen de l’emballage a bâti son développement sur une croissance externe par le rachat d’usines en Italie, au Benelux, en Allemagne, en République tchèque, en Espagne…

La stratégie d’Alfapac aurait pu mener cette grosse PME (370 M€ de CA) à produire dans les pays de l’Est ou en Asie. Mais, pour John Persanda, le calcul est vite fait : « Le coût de la main-d’œuvre, qui est le principal avantage d’une délocalisation, serait de 2 à 3%, contre 6% actuellement en France. Or, cette économie serait vite absorbée par le coût du transport et une qualité moindre. »

L’automatisation, l’atout maître

Dans ses usines réparties aux quatre coins de l’Hexagone, Alfapac a un avantage concurrentiel sur tous les sites de production à bas coûts : l’automatisation. « Toute la production, y compris l’emballage de produits finis, est faite automatiquement, le personnel est simplement chargé de la surveillance et de la maintenance. »

Un équipement de pointe impossible à trouver en Roumanie ou au Vietnam. Grâce à cette automatisation, les sites d’Alfapac n’ont besoin que de 120 salariés pour une production de 30.000 tonnes. « En 30 ans, la production a été multipliée par 4, mais le nombre de salariés n’a pas bougé. »

Une exception dans le secteur

Autre point fort du made in France : la possibilité d’amortir les équipements en 3 ans (7 à 10 ans à l’étranger) avec une exonération fiscale, ce qui permet de réinvestir. Des atouts qui permettent à Alfapac de produire en France pour l’ensemble de son marché européen. Une stratégie qui fait figure d’exception sur le secteur : « Toutes les autres marques d’emballage produisent au Vietnam ou dans les pays de l’Est. Pourtant, Alfapac est le n°1 des ventes en Europe », s’enorgueillit John Persanda, fier de la proximité des sites de production avec le centre de recherche, ce qui permet une plus grande réactivité pour faire évoluer les produits.

Ainsi, Alfapac est n°1 des sacs biodégradables et fabrique des sacs de congélation dans le respect de l’environnement à partir de canne à sucre, et non de pétrole. De quoi battre les concurrents à plate couture puisque la fabrication de sacs biocompostables et biodégradables, qui fait déjà partie des procédés de fabrication chez Alfapac, sera obligatoire dès 2017. « Notre croissance prévisionnelle en 2017 sur ce segment tourne autour de 25% ! » Qui dit mieux ?


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