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Richard Ferrand Premier ministre ? Le Journal des Législatives du 09/05

Photo Stephane Le Tellec/ABACAPRESS.COM

Depuis quelques jours, le président de l’Assemblée Nationale, Richard Ferrand, est de plus en plus présent pour défendre le programme du président de la République réélu, Emmanuel Macron. En fin de semaine dernière, il présentait la nouvelle confédération, Ensemble, pour fédérer La République en Marche, le Modem et Horizons, ceci, en présence de François Bayrou et d’Edouard Philippe.

Il a été le premier parlementaire à avoir rejoint En Marche, en 2016, c’était le secrétaire général du mouvement lancé par Emmanuel Macron.  Il a mené toutes les élections législatives en 2017, pour En Marche. Après  l’élection présidentielle, il est propulsé ministre de la Cohésion des territoires. Réélu député du Finistère aux législatives, il ne reste qu’un mois dans le gouvernement d’Édouard Philippe et part pour l’Assemblée à la tête du groupe de La République en Marche. L’ex-député socialiste est devenu président de l’Assemblée Nationale en septembre 2018.

Au cœur de la dernière campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, Richard Ferrand, 59 ans, a été chargé de mener les tractations autour des investitures en vue des prochaines élections législatives. “C’est le seul qui était capable de mettre François Bayrou et Edouard Philippe autour de la même table”, souffle le président du groupe macroniste au Sénat, François Patriat. “On n’en a qu’un comme lui, il en faudrait dix”, admire Gilles Le Gendre, ancien patron des députés La République en Marche (LREM). “Il a conquis une position inexpugnable”, ajoute-t-il.

Dans l’édition de Paris-Match de la semaine dernière, , à l’occasion d’une interview, lorsqu’on lui dit qu’il pourrait être Premier ministre, Richard Ferrand répond qu’il ne souhaite plus retourner au gouvernement. Pour lui, “mieux vaut être sur le terrain plutôt qu’entre les quatre murs de Matignon”, précise-t-il. “En Bretagne, je collecte, je tamise et je rapporte”, ajoute-t-il. Un proche interrogé précise: “il n’a pas envie de cette vie-là”. “Richard a d’immenses qualités mais c’est un jouisseur, pas une bête de travail”, explique-t-il. “Cela dit, Macron adore mettre les gens là où ils n’ont pas envie d’aller”, nuance encore son proche avec humour.

En quelques années, Richard Ferrand est l’un des personnages-clés de la Macronie. Il espère bien compter jouer un rôle encore plus important pour ce nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron. Et pourquoi pas ce poste de Premier ministre à cet homme de gauche et proche d’Emmanuel Macron? Il y a eu, déjà, deux premiers ministres de droite dans ce premier quinquennat.

D’autant que, jusqu’aux élections législatives, il faudra quelqu’un de fort et de rassembleur. On parle aussi de Julien Denormandie, de Bruno Le Maire, de Clément Beaune et même de Gabriel Attal. Chez les femmes, cela pourrait être, Christelle Morançais, d’Elisabeth Borne et d’Amélie de Montchalin…

Un discours sobre et empli de gravité…

Samedi dernier, à l’occasion de la cérémonie d’investiture du huitième président de la Vème République, Emmanuel Macron, pour son second mandat à l’Elysée, a prononcé un discours sobre et empli de gravité.

Le président de la République a appelé à “agir sans relâche pour que la France devienne une nation plus indépendante et pour construire nos réponses française et européenne aux défis de notre siècle”.

“Ce peuple nouveau, différent d’il y a cinq ans, a confié à un président nouveau un mandat nouveau”, a-t-il poursuivi.

Emmanuel Macron a affiché, dans son allocution d’une dizaine de minutes, son ambition de présider “avec une nouvelle méthode, en planifiant, en réformant, en associant les Français”. Il a fait “le serment de léguer une planète plus vivable et une France plus forte”.

Il a également tenté de présenter une image de rassembleur, en saluant, notamment, la présence de ses deux prédécesseurs, les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy.

“Une convention de révision des traités européens”

Ce lundi, à Strasbourg, c’était un évènement… Le président de la République, Emmanuel Macron, a prononcé un discours devant le Parlement européen. Il a dit son souhait de convoquer “une convention de révision des traités européens”: selon lui, “il faudra réformer nos textes, c’est évident”.

Emmanuel Macron souhaite que cette révision vise à “clarifier nos objectifs tels que le climat, le plein-emploi, la croissance, la justice sociale”. Une position qui peut rappeler celle de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) pour les élections législatives: le texte signé par La France Insoumise et le Parti Socialiste prévoit de “modifier durablement les règles et traités européens incompatibles avec notre ambition sociale et écologique légitimée par le peuple”.

 Un point de vue éclairant sur les institutions”

Ce dimanche, sur France3, Richard Ferrand, Président de l’Assemblée Nationale et soutien d’Emmanuel Macron, était interrogé au sujet de l’investiture de Manuel Valls. Il a tenu à défendre la candidature de l’ancien Premier ministre:

“Manuel Valls apporte son expérience, le fait qu’il a été Premier ministre, le fait qu’il a un point de vue éclairant sur les institutions”, a-t-il ainsi affirmé. Si son prédécesseur avait bien travaillé au service de la majorité, il doit être écarté puisque, selon le président de l’Assemblée Nationale, “l’intérêt du pays était que Manuel Valls puisse briguer un mandat”.

Toujours la réforme des retraites…

C’était toujours, ce dimanche, et sur France3, Richard Ferrand, Président de l’Assemblée Nationale et soutien d’Emmanuel Macron, a tenu à défendre la réforme des retraites portée par le président de la République fraîchement réélu: “On veut que le système de solidarité, entre les générations, perdure. Ensuite, ni tabou, ni totem. Le but c’est de discuter avec les organisations syndicales, avec les branches professionnelles pour que, dans la durée, l’on garantisse ce système, que l’on prend en compte les métiers usants, qui ont commencé à travailler tôt”.

“La meilleure réponse est le plein emploi”

Sur France3, ce dimanche, Richard Ferrand, Président de l’Assemblée Nationale et soutien d’Emmanuel Macron, était interrogé sur le pouvoir d’achat. Il a défendu le plein emploi: “La meilleure réponse est le plein emploi. Aujourd’hui, le travail ne paie pas assez. Il faut qu’il rapporte plus. C’est l’esprit de la généralisation de l’intéressement et de la participation”. Et de temporise”: « Mais ce n’est pas le gouvernement qui décide de l’augmentation des salaires, c’est aux syndicats d’en discuter dans les entreprises”.

Un renforcement de la défense européenne

Ce dimanche, sur France3, Richard Ferrand a expliqué qu’une tribune, signée de sa main, paraîtra dans le journal Ouest-France. Le président de l’Assemblée Nationale y défend un renforcement de la défense européenne: “Il faut repenser les règles de sécurité internationale, renforcer la défense européenne et le plan Marshall pour aider à la reconstruction de l’Ukraine, demain. (…) Demain, Emmanuel Macron, comme avant lui, Jacques Delors ou François Mitterrand, poussera les feux pour que l’Europe puisse continuer à se renforcer”.

Au-delà du bilan du chef de l’Etat, c’est aussi le sien qu’il défend, à quelques semaines des législatives des 12 et 19 juin. Car quand il n’est pas à l’Assemblée, le quatrième personnage de l’Etat laboure sa circonscription. Cet ancrage local lui vaut l’estime d’Emmanuel Macron. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le candidat à sa réélection a choisi le Finistère, mardi 5 avril, pour son cinquième déplacement de campagne.

La NUPES: “Une véritable pétaudière”

Sur France3, ce dimanche, Richard Ferrand, Président de l’Assemblée National et soutien d’Emmanuel Macron, a multiplié les attaques contre la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale. En effet, le président de l’Assemblée Nationale a qualifié la NUPES de “véritable pétaudière” et de “salmigondis idéologique”.

La majorité investit 52 nouveaux candidats…

Ce dimanche soir, une liste complémentaire de 52 candidats pour les élections législatives a été publiée par la majorité présidentielle. Comme toutes les investitures annoncées jusqu’à présent, chaque candidat de la majorité Ensemble a été validée par Emmanuel Macron.

Parmi ces nouveaux noms, deux sont ceux des personnes qui quittent Les Républicains pour rallier Emmanuel Macron. Après le député Robin Reda, dont l’investiture par Ensemble a été révélée, ce samedi, c’est au tour de Constance Le Grip d’être investie dans la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine: elle y avait été élue députée, en 2017, sous l’étiquette Les Républicains. Autre arrivée des Républicains: celle d’Emmanuelle Haziza, dans la 6ème circonscription du Rhône, qu’elle avait déjà briguée, mais sans succès, en 2017.

“Une union de facade, une mascarade”

Ce lundi, Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, compare la coalition à gauche à “une union de façade, une mascarade”. Il critique les ambitions de Jean-Luc Mélenchon, surtout les moyens employés pour les atteindre: “Quand on veut être élu, on se présente aux élections.”

“Jean-Luc Mélenchon dit “élisez moi Premier ministre” mais il ne veut pas être député. […] On peut difficilement faire campagne en placardant “élisez moi Premier ministre”, ce qui n’est pas l’objet des élections législatives et ne pas même accepter ce qui est la vérité des législatives c’est à dire être député”.

Christophe Castaner défend l’investiture de Thierry Solère

Le conseiller d’Emmanuel Macron, Thierry Solère, est investi par La République en Marche pour les élections législatives. Il est pourtant mis en examen treize fois, pour fraude fiscale, emploi fictif, ou encore financement illicite de dépense électorale.

“Il est présumé innocent”, le défend Christophe Castaner, le président du groupe La République en Marche à l’Assemblée Nationale. “Il n’a fait l’objet d’aucune condamnation. Il est dans une procédure très ancienne qui, manifestement, n’avance pas. Je n’appartiens pas à ceux qui condamnent les gens avant qu’ils soient condamnés par la justice”.

“Une personnalité qui peut apporter quelque chose au débat politique”

Depuis la semaine dernière, l’ancien Premier ministre de François Hollande, Manuel Valls, est investi, pour les élections législatives, par la majorité présidentielle, dans la 5ème circonscription des Français de l’étranger (Espagne, Portugal, Andorre et Monaco).

Une nouvelle qui a déplu au député sortant de cette circonscription, Stéphane Vojetta, qui comptait se représenter. “Stéphane est un homme de qualité, avec lequel j’ai travaillé”, assure Christophe Castaner, ce lundi, sur France Info, rappelant que le député avait été élu comme suppléant et qu’il n’est entré à l’Assemblée Nationale qu’en cours de mandat.

Pourquoi Manuel Valls? « Nous faisons le choix d’une personnalité qui peut apporter quelque chose au débat politique et qui s’est engagée, depuis longtemps, en soutien d’Emmanuel Macron”, explique-t-il.

“Favorable pour améliorer le contrôle des dépenses des députés”

Pointée du doigt par Médiapart, ces derniers jours, la députée La République en Marche, Patricia Mirallès est accusée d’avoir utilisé l’enveloppe allouée aux frais professionnels pour des dépenses personnelles.

L’ancien ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron, Christophe Castaner, s’exprimait, ce lundi, sur France info, sur le contrôle des dépenses des députés: “Ce que je sais, c’est qu’il y a cinq ans, il n’y avait aucun contrôle, aucune règle. Je le sais, j’étais député. Nous avons mis en place un système de contrôle, une liste de dépenses éligibles.”

“Et systématiquement, vous êtes contrôlé pendant la mandature”, affirme-t-il. Cependant, “s’il faut encore améliorer le système, je suis favorable à l’améliorer”, précise-t-il. Christophe Castaner sera candidat pour les élections législatives.

Mélenchon: “Un déficit annuel de 219 milliards”

Sur France Info, ce lundi, Christophe Castaner, le président du groupe La République en Marche à l’Assemblée Nationale, donne son avis sur le programme de la gauche:  “Je préfère avoir un objectif positif. Je souhaite apporter une majorité parlementaire forte au candidat réélu”, déclare-t-il.

“Après on peut parler de Jean-Luc Mélenchon. Je reprends les chiffres de l’institut Montaigne, il nous propose un déficit annuel de 219 milliards. Le budget des recettes générales de la France, c’est à peu près 250 milliards”, ajoute-t-il.

“C’est comme si une famille qui avait 2.000€ de revenu mensuel dépensait 3.800€ par mois! C’est ça, la folie du programme de Jean-Luc Mélenchon. Alors je comprends que beaucoup y trouvent chaussure à leur pied, mais tout ça n’est que, à minimum fantaisie, et je pense que c’est plutôt mensongé”, explique-t-il.

Playdoyer pour une large majorité présidentielle

Alors qu’il a été investi, cette semaine, par la majorité présidentielle, Manuel Valls, l’ancien Premier ministre de François Hollande et soutien d’Emmanuel Macron, a regretté que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon drainent autant d’électeurs derrière eux. D’après lui, “la réponse est une majorité à l’Assemblée Nationale, une majorité d’action pour le pouvoir d’achat, de respect de ceux qui ne se sentent pas considérés”, explique-t-il.

Premier ministre: François Bayrou donne son avis…

Ce samedi, sur LCI, François Bayrou, Haut commissaire au Plan, maire de Pau et soutien d’Emmanuel Macron, “pense qu’on aurait pu attendre avant de nommer un nouveau Premier ministre”. En effet, le nom du prochain chef de gouvernement pourrait être annoncé, prochainement, mais selon le président du Modem, il aurait été possible d’attendre le résultat des élections législatives des 12 et 19 juin prochains, avant de l’annoncer. Il a toutefois reconnu que les circonstances actuelles obligeaient, sans doute, Emmanuel Macron à accélérer le calendrier.

Olivier Véran tacle l’accord passé par le “Parti Socialiste”

Ce samedi, sur Twitter, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé et soutien d’Emmanuel Macron, a vivement critiqué l’accord passé entre La France Insoumise et le Parti Socialiste, pour les élections législatives. D’après lui, l’accord de fusion, ou de soumission, chacun est libre d’en juger, à l’extrême-gauche, est l’ultime étape de l’entreprise visant à liquider la gauche de gouvernement dans notre pays”, indique-t-il.. Ancien sympathisant socialiste, Olivier Véran a lancé un appel à ses anciens compagnons: “Je fais appel à vos convictions, parce que je les connais, pour beaucoup, je les partage, et je sais qu’elles ne sont pas solubles dans ce pacte improbable”.

Un député “Les Républicains” avec la majorité présidentielle…

Ce samedi, le Journal du Dimanche a dévoilé que Robin Reda, député Les Républicains de l’Essonne et proche de Valérie Pécresse, est investi par la majorité présidentielle pour les élections législatives. L’information a été confirmée par le dévoilement de la liste de candidats investis par Renaissance (ex-La République en Marche).

“Je veux faire entendre la voix d’un élu de terrain”

Ce samedi, alors que son investiture par la majorité présidentielle est sortie dans la presse, Robin Reda (Les Républicains) a réagi sur son compte Twitter: “La majorité présidentielle a décidé de m’accorder son soutien, pour les élections législatives, dans la 7ème circonscription de l’Essonne. Cette confiance m’honore. Je veux faire entendre la voix d’un élu de terrain, capable de participer au redressement du pays avec responsabilité”, explique-t-il..

Une dissidente qui se présentera quand même…

Catherine Kamowski, élue députée dans la 5éme circonscription de l’Isère, en 2017, pour la majorité présidentielle, a siégé pendant cinq ans au sein de cette majorité. Pourtant, elle n’est pas investie cette année pour les élections législatives: sa circonscription verra l’investiture de Florence Jay, adjointe au maire de la Terrasse (38). Une nouvelle qui ne passe pas pour la députée, qui a décidé de se représenter malgré tout. “Je n’en retire pas plus d’amertume ou de colère que cela. Plutôt de la détermination et une certaine liberté de parole”, a-t-elle confié, ce dimanche, à France3 régions.

La stratégie de Sarkozy pour les législatives…

Quelques semaines après l’élection présidentielle, si l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, est contesté, au sein des Républicains, c’est avant tout lié à sa volonté de rapprocher son parti, Les Républicains, à la majorité présidentielle, pour les élections législatives. D’après le journal Le Parisien, Nicolas Sarkozy est “en faveur d’une coalition des Républicains avec La République en Marche.

“On se rallie avec la majorité, pour les élections législatives, dans le cadre d’un accord de gouvernement. Comme ça, on a 80 députés à l’Assemblée Nationale, juste derrière La République en Marche et on pèse encore. Et si à un moment, il y a un désaccord de fond… eh bien, on retourne dans l’opposition”, aurait-il indiqué.

Aurélien Pradié: “Il faut rompre avec le sarkozysme”

En fin de semaine dernière et dans le magazine Le Point, Aurélien Pradié, député Les Républicains, a lancé un appel à ses camarades des Républicains: “Ce que j’ai le plus appris de Nicolas Sarkozy, c’est le sens de la rupture. C’est sa volonté de rompre avec le chiraquisme qui lui a permis de réussir. Je suis certain qu’il ne m’en voudra pas de dire qu’aujourd’hui, il faut rompre avec le sarkozysme”, tance-t-il.

“Il n’y a pas de double appartenance”

Sur France Info, ce dimanche, interrogé sur l’investiture de Robin Reda, député Les Républicains de l’Essonne, par la majorité présidentielle, Christian Jacob, président des Républicains a expliqué: “Il m’en a informé, tout à l’heure, dès que ça lui a été confirmé. Pour nous, la règle est claire: il n’y a pas de double appartenance. On est Républicains, on ne peut pas être Les Républicains et majorité présidentielle”. C’est pourquoi il y aura un candidat investi par Les Républicains face à Robin Reda, en juin prochain.

Un rapprochement après les législatives…

Ce dimanche, sur France Info, Jean-François Copé, maire Les Républicains de Meaux, s’est prononcé en faveur d’un rapprochement avec la majorité présidentielle, à l’issue des législatives: “Après les législatives, il faudra compter les rapports de force. Cela pourrait donner une dimension nouvelle si le président de la République renforçait son flanc droit”, explique-t-il.

Un rapprochement qui pourrait être salutaire pour son camp politique selon lui, surtout qu’il craint que le président de la République effectue un virage à gauche: “On a l’impression qu’Emmanuel Macron va faire un virage à gauche, sous prétexte que Jean-Luc Mélenchon est arrivé troisième à la présidentielle. Ce dernier n’est pas de gauche mais d’extrême-gauche”.

“Les Républicains” ne sont plus un parti de gouvernement

Toujours sur France Info, ce dimanche, Jean-François Copé s’est interrogé sur l’avenir de son camp politique de la droite républicaine: “C’est très grave ce qu’il se passe à droite. C’est la troisième fois que nous perdons à l’élection présidentielle. Dans un parti de gouvernement, nous devons apporter des solutions aux Français. Un parti de droite qui s’interdit de participer au pouvoir pendant quinze ans, peut-il encore se prétendre être un parti de gouvernement?”, précise-t-il.

La NUPES tient sa première convention…

C’est ce samedi, aux Docks d’Aubervilliers, que la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) a tenu sa première convention, avec un logo tout neuf et le “V” de la victoire. Manuel Bompard, député européen de La France Insoumise, et grand négociateur en chef avec les partis de gauche, a introduit cette convention:

“Oui, aujourd’hui nous nous rassemblons malgré nos différences”. Il appelle “à oublier les rancoeurs du passé pour construire un avenir en commun”. Et d’ajouter: “Nous refusons la dérive autoritaire et dangereuse du pouvoir que nous observons depuis cinq ans”.

Jean-Luc Mélenchon salue un moment historique

Ce samedi, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole, à la convention de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale), pour saluer un accord historique entre les différents partis de gauche: “Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. Mon expérience du combat politique me fait mesurer la profondeur historique de ce que nous sommes en train de réaliser.”

“Nous sommes en train d’écrire une page de l’histoire politique de la France. Et parce que nous écrivons cette page de cette façon, nous pouvons prétendre écrire une page d’Histoire de France”. Il a également conscience combien il a été difficile d’arriver à pareil accord: “Il aura fallu que le fil se perde et qu’il faille le tisser de nouveau pour que, sous notre responsabilité, nous y soyons parvenus”.

“Nous voulons construire une société d’entraide”

Ce samedi, à la convention de la NUPES, Jean-Luc Mélenchon a décrit la vision de la société qu’il souhaite porter avec la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale:

“L’inégalité fragilise les sociétés et c’est le principal reproche que nous lui faisons, parce qu’il faut construire, maintenant, le sens profond, moral, philosophique de ce que nous sommes, nous voulons construire une société d’entraide.”

“Une société d’harmonie des êtres humains, entre eux, et avec la nature. C’est le contraire de la société de sauvages où tout le monde est le concurrent de tout le monde”.

Et de promettre: “Nous faisons appel à l’intelligence du peuple. Nous faisons appel au dévouement, nous faisons appel à la mobilisation, parce qu’on ne changera pas tout du sommet, ce n’est pas vrai. Beaucoup de choses peuvent changer depuis le sommet. A peine arrivé, le Smic sera augmenté à 1.400 euros, vous pouvez compter sur moi”, explique-t-il.

Une attention particulière pour les candidats qui se sont retirés…

C’est important de le rappeler parce que personne n’en parle et pourtant… A la convention de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale), ce samedi, Jean-Luc Mélenchon a eu une pensée pour tous les candidats qui ont retiré leur candidature afin de favoriser cette alliance des partis de gauche:

“J’ai une pensée particulière pour ceux qui avaient été d’abord pressentis, par leurs partis, pour marcher dans le combat de ces élections législatives et à qui on a demandé de se retirer pour que cet accord s’exerce pleinement: 1.750 femmes et hommes, je leur dis toute notre fraternité”, précise-t-il.

Jean-Luc Mélenchon cite Victor Hugo pour conclure…

A la convention de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale), ce samedi, comme Laurent Fabius, face à Emmanuel Macron, pour l’investiture du président de la République, Jean-Luc Mélenchon a conclu sa prise de parole en citant Victor Hugo: “Il écrit: “Tenter, braver, persister, persévérer, être fidèle à soi-même, prendre au corps-à-corps le destin, étonner la catastrophe elle-même par le peu de peur qu’elle nous fait. Tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre. Tenir bon, tenir tête. Voilà l’exemple dont les peuples ont besoin et la lumière qui les électrise”. C’était un extrait des Misérables, de Victor Hugo.

Le programme de la NUPES sera connu cette semaine

Deux semaines après l’élection présidentielle, l’alliance entre les différents partis de gauche est actée, il ne reste plus qu’à dévoiler le programme commun pour se projeter rapidement vers les élections législatives. Lors de sa prise de parole de ce samedi, à la convention de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale), Manon Aubry, eurodéputée La France Insoumise, a assuré “qu’il sera publié dans le courant de la semaine prochaine” et comprendra “plusieurs centaines de mesures”.

“Régler en 13 jours ce qui était des sources de conflit depuis 10 ans”

Après quelques jours et quelques nuits, l’alliance de la gauche pour les élections législatives est enfin finalisée. Le Conseil national du Partti Socialiste a validé le rapprochement des socialistes avec La France Insoumise. “Un accord qui est d’abord un réflexe de rassemblement”, a indiqué Jean-Luc Mélenchon, ce vendredi soir, sur France2. “Il a fallu régler en treize jours ce qui était des sources de conflit depuis dix ans”, a affirmé le leader de La France Insoumise.

La formation d’un inter-groupe à l’Assemblée Nationale

Ce samedi, sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon a plaidé pour la création d’une “confédération” à gauche. En effet, il souhaite que toutes les sensibilités de gauche puissent s’exprimer au sein de leur toute nouvelle alliance, créant ainsi une certaine “émulation”. Pour ce faire, le leader de La France Insoumise propose de s’appuyer sur un “programme partagé” et la formation d’un “inter-groupe” à l’Assemblée Nationale.

Premier ministre ou député? Jean-Luc Mélenchon a choisi!

Ce samedi, sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon était interrogé pour savoir s’il se représentait aux élections législatives. Le leader de La France Insoumise a laissé entendre qu’il ne se présenterait pas aux élections législatives: “La probabilité d’avoir une majorité semble s’améliorer pour moi, donc je me prépare plutôt à l’idée d’être Premier ministre qu’à l’idée d’être de nouveau député”.

Mélenchon ne remet pas en cause “la légitimité d’Emmanuel Macron”

Sur France Inter, ce samedi, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu’Emmanuel Macron n’a pas reçu de “mandat politique” en l’emportant face à Marine Le Pen, au deuxième tour de l’élection présidentielle. Toutefois, le leader de La France Insoumise ne remet pas en cause “la légitimité d’Emmanuel Macron”, assurant “ne pas vouloir créer une insurrection dans ce pays”. C’est pourquoi il plaide pour une “cohabitation”, avec lui-même à la tête du gouvernement.

Manon Aubry: “L’accord de la NUPES est fait pour durer”

Pour l’euro-députée de La France Insoumise, Manon Aubry, la force de l’accord conclu à gauche pour les élections législatives, est que “c’est un accord qui est politique, sur des bases programmatiques. Pendant 13 jours et 13 nuits, […] nous avons négocié, pied à pied, des éléments programmatiques et nous allons présenter un programme complet de plusieurs centaines de mesures: le smic à 1.400€ net, le blocage des prix des produits de première nécessité, la retraite à 60 ans, la planification écologique, un milliard pour lutter contre les violences faites aux femmes”, énumère Manon Aubry, ce lundi, sur France Info.

“Quand la gauche est divisée, elle ne peut pas gagner”

Ce dimanche, invité du Grand Jury sur LCI, Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste, a été interrogé sur les accusations d’une alliance à gauche pour sauver le poste de certains élus du Parti Socialiste. Il a répondu sans détours: “Ce n’est pas pour ces raisons que je fais de la politique. Quand la gauche est divisée, elle ne peut pas gagner, c’est ma conviction profonde”, précise-t-il.

Clémentine Autain défend la VIème République

Ce samedi, à la convention de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale), Clémentine Autain, à la tribune, a tenu à défendre la VIème République: “Oui, nous voulons une VIème République et dans cette VIème République, nous ferons le partage des richesses. Nous ferons le droit à l’avortement qui, aux Etats-Unis, est aujourd’hui massacré”, annonce-t-elle.

“Ça m’a fait rire. Quel hommage!”

Ce fût une coïncidence ou un hasard… Le nom de la fédération de la majorité présidentielle, dévoilé jeudi 5 mai, Ensemble, correspond également au nom du mouvement politique de gauche fondé, en 2013, et incarné par la députée de La France Insoumise, Clémentine Autain. “Ça m’a fait rire. Quel hommage!”, a-t-elle ironisé dans le journal Libération. “L’opportunité et la possibilité d’une plainte sont actuellement en débat”, a-t-elle ajouté.

Fabien Roussel se réjouit de cette alliance…

Ce samedi, à la convention de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale), Fabien Roussel, le candidat malheureux du Parti Communiste, à l’élection présidentielle, a pris la parole en faisant  référence à l’investiture d’Emmanuel Macron:

“S’il y a bien un événement important dans cette journée du samedi 7 mai, c’est bien cette journée d’investiture des candidats de la nouvelle coalition des forces de gauche et écologistes”.

Et d’ajouter: “Oui, c’est une journée importante, car nous avons la possibilité là, maintenant, dans cinq semaines, de pouvoir battre Macron à l’Assemblée Nationale, en faisant élire une nouvelle majorité de gauche. C’est un immense espoir qui ne s’était pas produit depuis des années”.

Des points communs mais aussi des divergences…

Ce lundi, sur France2, Fabien Roussel, le candidat communiste malheureux à l’élection présidentielle, assure que, même s’il a rejoint l’union de la gauche, il n’est pas devenu mélenchoniste. Il explique que la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale défend un programme élaboré “sur les points communs” des différentes familles de gauche mais sans renoncer aux divergences, notamment sur les questions de l’énergie. “Nos différences sont toujours là. Il y aura, demain, à l’Assemblée Nationale, un groupe communiste qui gardera son autonomie, sa liberté de parole et de ton”, a assuré le député du Nord.

Fabien Roussel appel à « revoir la candidature » de Taha Bouhafs

Depuis la semaine dernière, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale a investi ses premiers candidats aux élections législatives et la candidature du journaliste Taha Bouhafs, à Vénissieux, ne fait pas l’unanimité.

Ce lundi, sur France2, Fabien Roussel a appelé Jean-Luc Mélenchon à revoir son jugement sur ce point: “Je ne comprends pas que La France Insoumise investisse un candidat condamné pour injure raciale. Ce n’est pas acceptable. Nous demandons à La France Insoumise de revoir cette candidature”.

“Une alliance équilibrée sur le plan électoral”

Ce lundi, sur France Inter, l’ancien président de la République, François Hollande, après avoir “récusé” l’union de la gauche, sous la bannière de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale), a déploré le déséquilibre de l’accord signé entre La France Insoumise et le Parti Socialiste:

Avec seulement 70 candidats socialistes aux législatives contre 350 investitures de La France Insoumise, sur 577 circonscriptions, l’ancien chef de l’Etat estime que l’union de la gauche ne s’est pas faite dans de bonnes conditions:

“L’union est souhaitée par les électeurs de gauche mais pour qu’elle soit victorieuse, il faut qu’elle soit équilibrée sur le plan électoral”. Le socialiste reconnaît que la répartition se calque sur les résultats de la présidentielle, mais il insiste sur la forte implantation locale du Parti Socialiste pour plaider pour plus de candidatures socialistes.

François Hollande candidat aux législatives?

François Hollande n’a pas pour projet de quitter sa famille politique: “Socialiste je suis, socialiste je serais”, affirme-t-il. Mais il souhaite “rebâtir” la formation politique et plus largement la gauche. Cette reconstruction va-t-elle débuter avec une candidature du socialiste pour les élections législatives? L’ancien chef de l’Etat ne souhaite pas encore s’exprimer sur ce point et rappelle avoir jusqu’au 20 mai pour se décider.

Un lycéen investit candidat par la NUPES!

Dans la troisième circonscription du Loir-et-Cher, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) a investi un militant Europe-Ecologie-les-Verts de 18 ans. Noé Petit est candidat dans cette circonscription où la gauche n’avait pas atteint les 10 %, en 2017. S’il est élu, il deviendrait ainsi le plus jeune député de l’histoire de l’Assemblée Nationale.

Un humoriste candidat avec “La France Insoumise”…

L’humoriste Gérald Dahan est investi par La France Insoumise, pour briguer la 3ème circonscription de Charente-Maritime. Une décision qui s’inscrit dans l’accord officialisé entre La France Insoumise et le Parti Socialiste. Le député PS sortant, Fabrice Barusseau, n’en démord pas. “Là, on a un parachutage avec quelqu’un qui arrive sur un territoire, qui ne le connaît pas, qui ne travaille pas là, qui n’habite pas là et qui n’a aucune expérience politique des enjeux du territoire. Et c’est ça qui me dérange”, a-t-il déploré au journal Sud-Ouest.

Bernard Cazeneuve justifie son départ du PS

C’était ce samedi, dans le journal Ouest-France, Bernard Cazeneuve, ancien ministre socialiste de l’Intérieur de François Hollande, donnait une interview alors qu’il a annoncé qu’il quittait le Parti Socialiste. Refusant l’accord entre La France Insoumise et le Parti Socialiste, il a expliqué sa démarche:

“Je pense qu’il faut créer une alternative à ce pouvoir, qui soit de gauche, républicaine, qui s’inscrive dans la tradition socialiste, sociale-démocrate européenne, et redonner de l’espoir. Un certain nombre de camarades considèrent qu’il est encore possible de faire ça à l’intérieur du Parti Socialiste, mais moi je ne le pense plus”.

Et de préciser: “J’y ai beaucoup réfléchi, et je ne le pense plus parce que ce parti est nécrosé autour de logiques et d’intérêts d’appareils. Le Parti Socialiste, aujourd’hui, ne représente plus l’idéal que les Socialistes ont porté à travers leur histoire”.

Une candidature socialiste dissidente à Paris?

C’est dans le cadre de l’accord La France InsoumiseParti Socialiste, que l’ex-députée socialiste sortante de la 15ème circonscription de Paris, Lamia El Aaraje, va devoir retirer sa candidature au profit de la candidate La France Insoumise Danielle Simonnet. Une décision qui passe mal auprès de la principale intéressée.

 “J’ai toujours défendu l’union, mais pour la fédération de Paris et pour moi, particulièrement, le compte n’y est pas. Une alliance se construit dans le respect des partenaires et dans la justice. Je ne suis pas un éléphant du PS, je ne suis pas un traitre. Qu’est-ce que vous allez faire pour réparer cette injustice? Vous allez m’exclure si je suis dissidente?”, a-t-elle déclaré lors du Conseil national du Parti Socialiste..

Lionel Jospin compte soutenir une candidate dissidente

Ce dimanche, Lionel Jospin, l’ancien Premier ministre socialiste, a fait une sortie remarquée, comme le rapporte le journal Ouest-France. Alors que Lamia El Aaraje pourrait se présenter en tant que candidate dissidente (PS) dans la 15ème circonscription de Paris, Lionel Jospin a affirmé la soutenir:  “À ce stade, je suis à côté d’elle”. Pour rappel, c’est Danielle Simonnet (La France Insoumise) qui a été investie par la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale.

“Un “Tout sauf Mélenchon” est en train de se construire…”

Interrogé au micro de RadioJ, Jean-Christophe Cambadélis a exprimé ses doutes sur la capacité de Jean-Luc Mélenchon à rassembler sur le long terme: “Un “Tout sauf Mélenchon” est en train de se construire, parce qu’il ne s’est pas mis en situation d’être au centre de la gauche. Cet accord ne sera pas durable et il ne tiendra pas”, précise-t-il.

“Des états généraux de la gauche républicaine”

Ce samedi, dans le journal Le Parisien, Carole Delga a affiché son désaccord avec l’accord passé entre le Parti Socialiste, dont elle fait partie, et La France Insoumise, pour les élections législatives: “D’ici une quinzaine de jours, je vais réunir les militants qui refusent la liquidation du Parti Socialiste et qui sont donc en désaccord avec le projet présenté par la direction du parti”, explique-t-elle.

La présidente de la région Occitanie a ensuite indiqué la feuille de route: “Nous nous mobiliserons aux côtés des militants pour qu’il y ait un maximum de députés de gauche qui soient élus. Et après l’été, nous organiserons des États généraux de la gauche républicaine, européenne et écologiste, ouverts à des militants, des sympathisants, à la société civile, tous ceux qui, à gauche, veulent un projet de société qui ne soit, ni celui d’Emmanuel Macron, ni celui de Jean-Luc Mélenchon”, a-t-elle précisé.

“Une répartition de places entre copains”

La présidente socialiste de la région Occitanie a estimé, ce samedi, dans le journal Le Parisien, que l’accord trouvé avec La France Insoumise est une “alliance purement électoraliste qui n’a pas été pensée pour exercer des responsabilités”. Carole Delga dénonce également “une répartition de places entre copains”. Elle souhaite “une refondation” du Parti Socialiste.

“Le PS s’est permis de signer n’importe quoi”

Ce samedi, dans le journal Ouest-France, Pascal Bolo, adjoint au maire socialiste de Nantes, a dénoncé l’accord conclu entre La France Insoumise et le Parti Socialiste. “Le PS s’est permis de signer n’importe quoi, car on sait que la gauche ne l’emportera pas. Et que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre”, a-t-il affirmé. La raison de cet accord? “J’ai bien vu qu’il existait une aspiration de nos électeurs, en particulier des quartiers populaires, pour une union. Ils ne comprenaient pas nos divisions. Jean-Luc Mélenchon a surfé là-dessus”, a-t-il concédé.

Un candidat rattrapé par ses positions anti-PMA…

C’est un fait marquant qui peut être souligné. La candidature du député socialiste Jérôme Lambert pose problème à gauche. Il a voté contre le mariage pour tous et la PMA pour toutes évoquant “la filiation, un élément mâle et un élément femelle”, selon le magazine Têtu. La NUPES (Nouvelle Union Populaire, Ecologique et Sociale) a décidé de maintenir sa candidature. “L’homophobie ne peut s’asseoir sur les bancs de la NUPES”, a rapidement réagi la députée Europe-Ecologie-Les-Verts, Sandrine Rousseau.

Une candidature dissidente d’un député PS à Brest

Le maire socialiste de Brest, Réza Salami, était le candidat désigné du Parti Socialiste pour les élections législatives sur la 2ème circonscription du Finistère. Malgré l’accord voté entre La France Insoumise et le Parti Socialiste, l’élu a décidé de maintenir sa candidature.

Un dissident PS retire sa candidature en Occitanie

Depuis de nombreuses semaines, Philippe Salasc avait été investi par le Parti Socialiste, dans l’Hérault, pour les élections législatives. Il a finalement fait machine arrière “en retirant sa candidature avec tristesse”. Une décision motivée par l’accord officialisé de son parti avec La France Insoumise. “Je ne veux pas rajouter de la confusion”, a-t-il affirmé, ce samedi, sur France Bleu.

“L’accord des Verts avec “La France Insoumise” est une escroquerie”.

Ce lundi, dans le journal Le Monde, ils ont fait l’évènement: José Bové, Daniel Cohn-Bendit et Jean-Paul Besset, trois anciens députés européens, ont signé une tribune titrée “L’accord des Verts avec La France Insoumise est une escroquerie”.

Ils ne mâchent pas leurs mots: “N’avez-vous pas honte, camarades d’Europe Ecologie-Les Verts?”, interpellent-ils. “Cruelle nuit de 1er mai 2022 qui restera dans les annales, tête-à-queue tragique, où vous avez consacré une infamie sans nom, à rebours du seul horizon viable et désirable de l’humanité: la liberté”, poursuivent-ils encore. Ils accusent notamment Jean-Luc Mélenchon de complicité avec Vladimir Poutine: “Vous vous asseyez à la droite du père Ubu du Kremlin et de ses complices”, ajoutent-il.

“Ce n’était plus arrivé depuis 1997”

Après la validation de l’accord entre La France Insoumise et le Parti Socialiste, ce vendredi 6 mai, l’alliance est totale à gauche. “C’est un rapprochement qui n’était plus arrivé depuis 1997 et la gauche plurielle”, affirme Simon Persico, enseignant-chercheur à Sciences-Po Grenoble.

“Après Lionel Jospin, le Parti Socialiste s’est montré un peu plus accommodant avec le capitalisme et sans appliquer de grande réforme de société. Mais le fer de lance de la gauche n’étant plus le PS, cela décale le curseur un peu plus dans la radicalité”, a-t-il ajouté.

“L’alliance à gauche sera mise à rude épreuve”

D’après le chercheur au Cevipof, Bruno Cautrès, interrogé dans le journal Ouest-France, l’alliance à gauche, pour les élections législatives “sera mise à rude épreuve si les écologistes et les socialistes n’obtiennent pas un gain net de sièges par rapport au nombre qu’ils auraient eu  s’ils s’étaient présentés seuls”. En revanche, “s’ils obtiennent autant, voire plus, de sièges qu’ils n’en auraient eus seuls, ça confortera l’intérêt de prolonger cette nouvelle alliance”, a-t-il ajouté.

L’après-législatives s’annonce mouvementé…

D’après Bruno Cautrès, chercheur au Cevipof, interrogé, ce samedi, dans le journal Ouest-France: “En cas de victoire aux élections législatives de la nouvelle alliance à gauche, le plus difficile sera de régler les différences programmatiques”, explique-t-il. “Ce sera un exploit, mais en même temps la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale devra être capable d’affronter, pour gouverner la France, des éléments de différenciation programmatiques qui, pour le moment, ne sont réglés que sur le papier”, a-t-il assuré. “Une cohabitation, au sein même d’un gouvernement de cohabitation, pourrait même se créer!é, précise-t-il.

“Des allures de sauve-qui-peut pour le PS”

Ce samedi, dans le journal Ouest-France, Christophe Sente, auteur de “La gauche entre la vie et la mort” et contributeur à la Fondation Jean-Jaurès, a donné son avis sur cette accord entre le Parti Socialiste et La France Insoumise: “Cette alliance peut avoir des allures de sauve-qui-peut pour le PS et de pari audacieux pour La France Insoumise”.

“Pour que cela fonctionne, il faut que ce calcul d’appareil, parisien si l’on caricature les choses, soit effectivement suivi sur le terrain”, a-t-il affirmé. “Il y a des personnalités locales plus ou moins bien implantées qui vont suivre, ou non, les consignes de ces organisations. Donc le terrain reste mouvant”, a-t-il prévenu.

Marine Le Pen lance sa campagne…

Ce dimanche, Marine Le Pen , candidate malheureuse de l’élection présidentielle, était en déplacement dans son fief d’Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, pour lancer sa campagne pour les élections législatives.

Marine Le Pen a affiché son ambition si un nombre important de députés Rassemblement National fait son entrée à l’Assemblée Nationale: “Nous lutterons contre le laxisme, celui que nous avons vu à l’œuvre, depuis cinq ans, en matière d’insécurité, d’immigration, qui est un des points ou l’alliance entre Mélenchon et Macron est peut-être la plus dangereuse”.

La députée du Rassemblement National entend se poser en première force d’opposition à Emmanuel Macron: “La politique qu’Emmanuel Macron compte mettre en œuvre est tout aussi nocive, aujourd’hui, qu’elle ne l’était il y a quinze jours”. Elle a annoncé, aussi, qu’elle serait candidate à sa réélection, à Hénin-Beaumont, pour les élections législatives.

“Mélenchon est le fou du roi Macron”

En déplacement, ce dimanche, dans son fief d’Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, Marine Le Pen a taclé Jean-Luc Mélenchon: “La fable de Jean-Luc Mélenchon opposant à Emmanuel Macron, on va peut être arrêter, maintenant… Ça a duré quinze jours, ça a fait rire tout le monde.” Et d’ajouter: “Il joue les fous du roi, il surjoue l’insolence à l’égard du président”, alors que, selon elle, “la réalité, c’est que Jean-Luc Mélenchon a fait élire Emmanuel Macron”.

Stanislas Rigault sera candidat…

Dès la création du parti Reconquête!, il était le chef de file de GénérationZ, mouvement de jeunesse de soutien à Eric Zemmour. Il sera candidat dans la 2ème circonscription du Vaucluse, d’après les information d’Europe1. La semaine dernière, Stanislas Rigault affirmait sur CNews qu’il s’était vu proposer par Jordan Bardella, le président par intérim, du Rassemblement National, une investiture sous la bannière du RN. Proposition qu’il avait déclinée “par fidélité à Eric Zemmour”. A 23 ans, il sera donc candidat pour Reconquête!. Au premier tour de la présidentielle, la 2ème circonscription du Vaucluse avait voté à 29% pour Marine Le Pen, et à 10% pour Eric Zemmour.

Marion Maréchal ne sera pas candidate…

L’ancienne députée du Rassemblement National, ralliée à Eric Zemmour, Marion Maréchal, était pressentie pour représenter le parti Reconquête! à Carpentras, dans le Vaucluse, pour les élections législatives. Mais invoquant sa grossesse, Marion Maréchal renonce à se présenter.

L’information a été confirmée à France-Bleu-Vaucluse par Bertrand de la Chesnais, coordinateur départemental de Reconquête!: “Nous le regrettons beaucoup”, indique ce dernier, même si “nous pouvons la comprendre”. Il y a quelques jours sur Paris-Première, Marion Maréchal indiquait que le terme de sa grossesse était prévu le 19 juin, le jour du deuxième tour des législatives.

Bernard Pace


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