Cela fait plaisir à voir. Un groupe familial tricolore, Lustucru (152 millions d’euros de chiffre d’affaires, 310 salariés), appartenant à la famille Cohen-Skalli, industriels de la semoule bien connus, s’apprête à avaler un de ses concurrents, Panzani (470 millions d’euros de chiffre d’affaires, 800 salariés), presque quatre fois plus gros et détenu jusque-là par l’Espagnol Ebro.
Un bel appétit pour Lustucru qui, associé pour l’opération au fonds britannique CVC (120 milliards d’euros d’actifs ), serait prêt à débourser plus de 500 millions d’euros pour constituer un nouveau champion tricolore des pâtes alimentaires, loin devant une myriade de PME du secteur (Alpina Savoie , Saint-Jean…).
Un ensemble qui serait de taille à se mesurer au transalpin Barilla.
C‘est par ce type de rapprochements que nos fleurons industriels deviendront des géants. Il n‘y a jamais eu autant d’opportunités qu‘en ce moment de période de crise ou de mutation. Observez par exemple la montée en puissance de l’homme d‘affaires bordelais Michel Ohayon (FIB). Après Camaïeu, le leader hexagonal du prêt-à-porter, il met la main sur les magasins Go Sport et dans des conditions inespérées !