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Plamen Roussev, le violon de la liberté

Entreprendre - Plamen Roussev, le violon de la liberté

Il est le principal mécène de la fondation du cinéma de Claude Lelouch. Ce n‘est pas tout à fait un hasard. C’est plus fort que lui, Plamen Roussev aime ceux qui partent de zéro et veulent forcer le destin. Celui de leur vie ! Ancien musicien au sein de l‘orchestre des jeunes communistes bulgares, il franchit le rideau de fer en 1969 pour débarquer en France après un séjour dans la Yougoslavie de Tito : « Je sais d’où je viens, je crois trop à la liberté. Je dois tout a la France ».

Plamen Rousev ne ressemble à personne. À l’image du titre de son livre intitulé « le violon de ma liberté » (éditions du nouveau monde ), cet artiste-né continue de jouer sa partition sans se soucier du qu‘en dira t‘on. Seuls comptent pour lui l’élan et la générosité. Après avoir fondé un véritable empire dans le commerce franchisé, avec plus de 80 boutiques, il a tout vendu pour se consacrer a ses passions. Il faut le voir parler à tout le monde dans ce restaurant branché de la rue Marbeuf « Chez André « .

Patrick Bels, le patron de la prestigieuse maison de linge Porthault et patron de Bluestone Group paraît presque surpris  à côté de ce puits d’humanisme et de spontanéité :  » je sais d’où je viens. Il faut multiplier les contacts. Il n’y a pas qu’internet. Mon banquier, je l’invite toujours au restaurant. Rien ne peut se réussir sans ce contact. Mon fils pense qu‘on peut tout obtenir sur un clic. Il se trompe. Il faut multiplier les échanges, forcer les occasions. C‘est mon principal message. Je ne lâcherai pas. Cette société sans contacts me terrifie ». On le croit sur parole. Un peu après, il prend son violon et se met à jouer au milieu du repas. Personne ne s‘en plaint. Il en avait envie. Il a fait plaisir à beaucoup.


À côté de lui, son vieux complice, le célèbre photographe de mode,Jean Daniel Lorieux, en rajoute :  » rien n‘est plus contagieux que cet état d’esprit combatif et joyeux.“ C‘est sûrement le vrai secret de la réussite de ce violoniste homme d’affaires qui n’oublie pas ses parents :  » la sévérité de son père et la tendresse du cœur de sa mère « . Lorieux termine le repas par cette anecdote : « quand je croise Sarkozy qui s‘en va faire son jogging, il me lance presque jaloux, un petit sourire à moi qui ait connu avant lui et Carla et Cécilia « . Chacun voit la vie de son angle.

Robert Lafont


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