Non, nos syndicats ne défendent pas les conditions de travail des travailleurs !

Par Jean-Luc Cadeddu, Historien et Maire-adjoint de Maisons-Alfort

Tribune. À la suite de la Révolution de 1848, avec la chute de Louis-Philippe et de la Monarchie de Juillet, le temps de travail est diminué d’une heure. A savoir : 11h en province et 10h à Paris. Dans le même temps, l’esclavage est aboli et le suffrage universel masculin adopté.

Soit dit en passant, ce nouveau mode de scrutin bénéficiera à Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de l’Empereur Napoléon, pour son élection de Premier Président de la Deuxième République (la première n’ayant pas eu de président). Paradoxe de cette époque avec maintenant, les Français souhaitent travailler le moins possible, ou tout du moins préserver leurs jours de loisirs et de congés (au diable la production !).

Les syndicats, indispensables à notre démocratie, ne défendent pas pour autant les conditions de travail des uns et des autres, mais plutôt leurs intérêts corporatistes, souvent limités à un nombre restreint d’individus.

Pauvres syndicats, débordés de plus en plus dans leurs manifestations revendicatives, par des éléments violents incontrôlables que l’on appelle les black blocs.

Pauvres forces de l’ordre, débordées elles aussi par les terribles violences insurrectionnelles, mettant en péril la vie de certains fonctionnaires de police et de gendarmerie.

Que dire de Monsieur Mélenchon, poussant comme Marat le peuple à reprendre la Bastille ! Le gouvernement actuel n’a pas su protéger ses concitoyens contre les exactions quasi hebdomadaires, maintenant, de certains guerriers urbains.

On peut d’ores et déjà se poser la question : que se passera-t-il au moment des Jeux Olympiques de 2024 ? Advienne que pourra !

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