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À Mayotte, département français, 70% des détenus sont des étrangers

Photo David Lemor/ABACAPRESS.COM

Edito. Mayotte est une île française de l’Océan Indien qui nous coûte 1,766 milliard d’euros (en comparaison avec 1,4 pour la Nouvelle Calédonie).

Et pourquoi ? À cause de l’afflux de clandestins, des enfants, de 20 à 30 par jour sans identité, sans âge, sans domicile (on parle de 6 000 à 9 000 lâchés dans la nature) qui mettent l’Ile (ou plutôt ses habitants) à feu et à sang ; personne n’ose sortir après 18h de chez soi, si l’on peut dire puisqu’ils n’ont pas (les habitants) de chez eux, contrairement à tous ces voyous en devenir.

La maternité (un record) de Mamoudzou avec 11 000 naissances par an est la plus importante « d’Europe ». Qui va mettre de l’ordre ? Le ministre de l’Intérieur ? (ne me faites pas rire). Alors que nous sommes incapables, Monsieur le Ministre (pas que vous, tous les précédents lui avaient annoncé le faire, à Marseille il n’y a jamais eu autant de morts), de le faire dans la Métropole (le 93 ou à Nantes, Grenoble… et j’en passe).

Donc, il ne faut rien dire et AGIR, mais ce n’est pas dans nos gènes. Un deuxième record, le Centre de rétention Administrative de Mayotte est le plus grand « d’Europe », il accueille plus de 25 000 personnes chaque année. Les élus locaux n’ont pourtant pas leur langue dans leur poche, contrairement à leurs homologues de la Métropole, quand ils parlent de délinquance. Pour eux, il n’y a pas de doute « immigration et délinquance » ne font qu’un (et je suppose que les magistrats ne condamnent pas si facilement pour racisme ou autres propos… à leur encontre ?). À la maison d’arrêt locale, sur 100 détenus, 70 sont étrangers et les 30% restants ? À voir. Vous comprenez où vont les 1,766 milliard.

Que fait-on en attendant ? Bah le ministre de l’Intérieur souhaite -j’ai bien dit souhaite- modifier le droit du sol en faisant stipuler dans la loi qu’un des deux parents venus de l’étranger (c’est déjà le cas ?) doit avoir vécu un an sur l’île pour que son enfant né à Mayotte devienne Français.

Et en attendant, le ministre regarde ailleurs et laisse sans frontière le territoire avec les Comores voisines, porte ouverte à l’Afrique et envoie ce qui – là – fait rire les gendarmes locaux, un détachement du Raid (10 personnes) pour, dit-il, ramener le calme ? Le maire local, quant à lui, parle de « guerre civile » si rien ne change… et rien ne change… Et les médias, qu’attendent-ils pour effectuer un reportage dont ils sont si friands quand il s’agit d’autre pays ? Ils sont débordés, surtout en ce moment. Ukraine, pardon, Poutine oblige, oui, mais Poutine, c’est la Russie et l’Ukraine c’est l’Ukraine. Mayotte c’est la France, je sais vous vous en foutez, la France est riche et terre d’asile ; elle peut attendre… On va en crever.

Maître Francis Dominguez


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