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- L’espoir tel une comète… Macron devrait prendre Agnès Verdier Molinié à Bercy
- 21 septembre
- Profitez du suramortissement pour robotiser et digitaliser !
- 14 septembre 2018
- Les éditeurs de presse vont ils scier la branche sur laquelle ils sont assis ?
- Air France KLM : Ben Smith, le nouveau patron paye de sa poche
- 19 septembre 2018
- Si tu cherches un emploi, va à Avranches
- 26 septembre 2018
- Comme Giscard, Macron n’avait jamais encore connu l’échec
- 17 août 2018
- Roullier, Raulic, Beaumanoir : les Malouins donnent une leçon de commerce
- 19 septembre 2018
- Cahors : la pari d’Alain-Dominique Perrin
- Marc Roche : « Le Brexit va réussir »
L’espoir tel une comète… Macron devrait prendre Agnès Verdier Molinié à Bercy
C’était vu ! Macron allait réformer tout ce que la classe politique, avant lui, n’avait osé entreprendre… 18 mois après, l’attente est toujours là, mais le doute s’installe. Tous ceux, syndicats, rentiers du système, profiteurs de l’État providence, qui, par intérêt ou dogmatisme, n’ont pas envie que cela change, ne se sont pas fait attendre… Économie mixte et avantages acquis, on n’y touche pas. Il est là le mal français. Et je ne parle pas de nos amis médias qui, après avoir porté Macron au pinacle, prennent leur revanche pour faire penser qu’ils sont libres. Personne n’est dupe….
L’affaire Benalla participe de cette palinodie. Pendant tout l’été, on a voulu nous passionner avec une affaire de second ordre. Même si cela a permis à nos sénateurs, Philippe Bas en tête, de se montrer à la télé. On dissimule les enjeux, seul l’intérêt du pays devrait compter. Les solutions nous tendent les bras. Tous nos voisins l’on fait. (Lire à ce sujet les rapports de l’iFRAP, dirigé avec mastria par la brillante Agnès Verdier-Molinié, que l’on ferait bien d’écouter un peu plus à Bercy).
Le Président ne doit plus se laisser impressionner par les tenants de l’immobilisme et les défaitistes professionnels. Si il a été élu, c’est pour redresser le pays… La haute fonction publique, qui a repris la main comme jamais, se doit d’être dirigée… 56% du PIB en dépenses publiques, ce n’est plus tenable… Cela fait rire le monde entier. Trop d’ élus, trop de textes, trop d’impôts, trop de charges… Où sont les économies budgétaires (15 milliards par an)… Il n’y aura pas de baisse d’impôts et de charges sans baisse de train de vie de l’État. Il faut des mesures fortes : Daniel Trump ne vient il pas de baisser le taux de l’IS de 35 à 21% avec l’effet d’entraînement que l’on connaît ? En France, on passera de 33,3 à 28% en deux ans ! C’est un début !
21 septembre
Profitez du suramortissement pour robotiser et digitaliser !
La mesure est excellente, elle n’est pas passée inaperçue. Tout ce qui va dans le sens du redéploiement industriel du pays nous convient. Le premier ministre Edouard Philippe confirme l’avantage fiscal exceptionnel permettant de déduire du résultat imposable 40% du prix de revient d’un nouveau bien d’équipement. La mesure cible les investissements dédiés à la robotique et à la transformation numérique (imprimantes 3D, logiciels de gestion de la production, capteurs connectés…), pour combler le retard d’équipement de nos PME. Profitez en, nous lançons, avec l’entrepreneur Thierry Hazan, Lafont Digital, pour aider nos entreprises à se numériser en masse. Ne manquez pas le tournant.
14 septembre 2018
Les éditeurs de presse vont ils scier la branche sur laquelle ils sont assis ?
Un marchand de journaux proche de la Maison de la Radio (Paris XVI) s’étonne de voir les groupes de presse pousser eux mêmes à la lecture numérique, « ils mettent à mal un peu plus la filière… es aides ne devraient pas financer les médias mais le réseau de presse. » Nous sommes d’accords. Le groupe Figaro (Dassault) a t il besoin de toucher 15 M€ de subventions par an, alors que 700 marchands de journaux baissent pavillon chaque année en France et que l’on va de plus en plus donner les clés de la distribution et du pluralisme aux grandes surfaces ou réseaux intégrés (Relay).
Air France KLM : Ben Smith, le nouveau patron paye de sa poche
Il commence fort le Canadien recruté à prix d’or pour redres ser (enfin) la compagnie aérienne, à laquelle nous tenons tant. C’est promis, l’ex DG d’AirCanadainvestira la moitié de son salaire (450 K€) dans le capital… Un signal fort et qui tranche.
19 septembre 2018
Si tu cherches un emploi, va à Avranches
Dans cette commune du sud Manche, nichée entre le Mont Saint-Michel et Saint Lô, quasiment pas de chômage… mieux, on se dispute la main d’œuvre disponible. Entre Remade, pépite locale de reconditionnement de smartphones, créé de zéro par un entrepreneur fantastique Mathieu Millet, qui en 3 ans, boucle son 850ème recrutement, Chereau, le roi local devenu leader européen du camion frigorifique, ou LVMH qui bat son plein à Ducey pour attirer des apprentis maroquiniers dans son usine Louis Vuitton, on ne sait plus où donner de la tête. Même l’hôtelier de la Croixd’ Or de cette bourgade de 7 000 habitants, se désole : « il n’y a pas assez d’écart entre les revenus d’un travailleur et celui d’un chômeur. On le disait dans les années 60. Cela n’a faitqu’empirer. » Au centre ville, le patron du café «Royal» a du mal à s’enthousiasmer pour son équipe de foot, pourtant brillante en N3. «On n’arrivera à rien. Le président de club veut tout faire. Il ne délègue pas. C’est comme l’AS Cherbourg avec Gérard Gohel.» À chacun ses problèmes !
26 septembre 2018
Comme Giscard, Macron n’avait jamais encore connu l’échec
« Avant d’ accéder à l’ Élysée, il n’a jamais connu de bas jusque-là. », Louis Thannberger, le champion de l’introduction en bourse (IPO N°1), est en pleine forme (vous le retrouvez désormais, chaque mois, dans Entreprendre, voir page 137. Cela vaut le détour). Un proverbe populaire ne dit-il pas aussi : «malheur à celui dont les mérites sont reconnus tro ptôt ». Cela veut dire la même chose ! On connait cela en sport avec des jeunes prodiges qui n’ont rien donné ensuite. En tennis, à l’âge de 15 ans, un certain Richard Gasquet battait Raphaël Nadal à plates couture, on connait la suite. Pour finir, Thannberger est cruel. « La différence entre Macron et Trump, c’est que lui n’a jamais été agent immobilier à New-York. » Vite, un chef d’en-treprise pour redresser la France administrée !
17 août 2018
Roullier, Raulic, Beaumanoir : les Malouins donnent une leçon de commerce
Atmosphère bon enfant sur la Côte d’Émeraude. À Saint-Malo, les magasins ouverts de 10h à 20h ne désemplissent pas. Jacques Briochin (l’artisan droguiste depuis 1919) et son fameux savon noir a eu la bonne idée d’ouvrir à l’entrée même de la citée corsaire. Le Quimpérois Larnicol n’est pas en reste pour vendre ses macarons. Le boom des boutiques de conserverie de poisson, «Belle-Iloise» en tête, semble un vrai filon. Le Normand SaintJames s’affirme comme marque phare du textile de l’ouest au même titre qu’Armor-Lux. On se croit dans un microcosme. Il y a du monde, mais tout le monde se tient. On est loin des dérives urbaines des métropoles. À Dinard l’élégante, un castel de luxe est présenté en vente chez Garcinà plus de 15 M€. Au centre-ville, le restaurateur malgré une salle bien rem- plie continue de maugréer. «Sivousvoulezmaplace,jevousla donne.Cen’estpluscommeavant…Être patron, c’est un sacerdoce. Les charges, les normes et la recherche du personnel.» « Lemon de politique ne changerien. » Un peu plus loin, Serge Raulic, propriétaire des fameux Thermes, n’a pas de temps à perdre. Il totalise avec ses nombreux établissements plus de 500 emplois… Et je ne vous parle pas de Daniel Roullier, devenu leader roi de l’engrais, ou de Roland Beaumanoir, challenger du textile urbain (CacheCache ou Bonobo), qui lance son incubateur internet dans la cité corsaire. Conquérants ces Bretons !
19 septembre 2018
Cahors : la pari d’Alain-Dominique Perrin
Cahors a beau être à 5h30 en train de Paris contre 4h pour sa voisine Agen, plus au sud, ses entrepreneurs vinicoles ne se découragent pas, à commencer par la famille Vigouroux qui, après avoir réinventé le bel écrin hôtelier «ChâteaudeMer-cuès» et son panorama splendide sur le Lot, augmente chaque année ses surfaces vinicoles. À quelques encablures, l’inénarrable Alain-Dominique Perrin, ancien patron de Cartier, n’est pas en reste avec le ChâteauLagrézette sur 90 hectares devenu, avec 42 salariés, le meilleur des ambassadeurs dans le monde du seul Malbectricolore. Son maître de chai me le certifie : «avec 40 hectolitres récoltés par hectare en moyenne,laqualitéprimesurlaquantité». En bon Nantais, ADP aurait pu investir sur le Muscadet, il a préféré miser sur cette discrète terre du Quercy dès 1981. À quelques mètres de là, une PME de bio cosmétiques, Phyt’s (Laboratoires Jérodia, 22 M€ de CA), fait vivre le village de Caillac (47). Cela devrait donner des idées à nos élus qui se préoccupent de redonner vie à nos territoires. Près d’Agen, plus au sud, la cité royale de Nérac, tout est à vendre. Là où à côté, à Casteljaloux, la station thermale spécialisée en rhumatologie jouit d’un bel actif. Au lieu de construire à n’en plus finir de nouvelles zones périurbaines, relançons l’activité de nos bourgades. La France reste un pays de petites villes.
Marc Roche : « Le Brexit va réussir »
On ne l’entend pas beaucoup dans les médias hexagonaux, et pourtant, cet ex-journaliste du Monde est formel. Il va même à contre-courant. «Demain, les investissements des riches proche-orientaux, russes ou chinois dans l’ immobilier londo- nien auront encore moins de comptes à rendre sur la prove- nancedesfonds.Quelque40 000propriétésnichéesdansla capitale,làoùlemètrecarrévautdel’or,appartiennentdéjà àdessociétésécransétrangèresimmatriculéesdansunparadisfiscalbritannique.Post-Brexit,ceseralaruée.(…)Aumo- mentoùlesoligarquesdel’ Estontachetédesclubsdefootde laPremierLeague,personneneleurademandélaprovenance deleurargent.» Raison de plus pour lire « Le Brexit va réussir » (AlbinMichel). Je ne sais plus quel philosophe disait « lorsqu’on vous assène une vérité, il faut penser à la vérité inverse. »