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Les indiscrets de Robert Lafont – Juillet 2017

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Ne vous laissez pas obnubiler par une idée

L’autre jour, mon directeur comptable m’emprunte mon Smartphone pour pouvoir passer une commande… Cinq minutes après, oubliant que je l’avais prêté, je recherche mon portable, J’étais passé à autre chose ! Décidément… Quand on a une idée quelque part on ne l’a pas ailleurs. En affaire aussi… Ce qui fait votre force, la détermination, ne doit pas se transformer en aveuglement ou obsession.

Léonard de Vinci, grand esprit des grands esprits, avait coutume de dire : « Au bout d’une heure de peinture, je pars me promener, quand je reviens, j’ai l’esprit clair plein de nouvelles idées ! »

Faites comme le maitre de la Joconde, prenez le temps d’aller vous promener… Regardez nos grands entrepreneurs (Pinault, Arnault, Bolloré…), n’ont-ils pas fait de leur polyvalence une force passant d’un secteur à l’autre avec une facilité de jongleur ? L’expérience d’une activité ouvre les yeux sur d’autres.

Notre ami, Michel Clerc, avait l’habitude de me confier : « On ne peut pas réussir, si on n’est pas un peu obsédé ! » A chacun les siennes…

Entreprendre A 50 ans, Pelvi up

Voilà ce que c’est que d’avoir matraqué fiscalement notre tissu économique. A Romans sur Isère, la ville de la chaussure ne comptait elle, après guerre, pas moins de 400 fabricants, (il en reste une poignée) me rappellent les entrepreneurs du CNV,  Pascal Foxent et Dominique Trouillet qui n’ont pas hésité à quitter leur job pour lancer Pelvi-up.

L’un, chef de produit chez Go sport, l’autre expert automobile lancent à 50 ans un fauteuil révolutionnaire rééduquant le périnée et très utile contre les fuites urinaires ou l’incontinence. Leur fauteuil, Pelvi-up, s’adresse aux EPHAD, cliniques ou salles de sport. Avis aux amateurs… Ces deux-là méritent de réussir; ils ont mis chacun 100K dans l’affaire, et c’est Grégory Trebaol qui me les présente dans sa loge de Garros. Solex prépare une ligne Garros (une usine de St Lô tourne à plein temps)

 Bruno Villa et ses secrets

Les 4 vérités de Bruno Villa, entrepreneur polyvalent de 60 ans, qui investit aussi bien dans l’immobilier, les magasins de mode où la production d’artistes :

– Sur la retraite :  » Ne jamais raccrocher, car après, tu n’as plus de vie sociale. »

– Sur la fête de la musique : « j’ai fait tout Paris hier soir, il y avait beaucoup de jeunes avinés ou drogués … . » Il n’a pas dû tout voir…

– Sur Macron : « s’il ne réussit pas, c’en est fini du pays ! »

– Sur la loi Pinel : « il faut investir mais en direct auprès des promoteurs pour pouvoir bien choisir son bien ! » Plus que jamais, les vérités sont sur le terrain. Continuez à y être.

Il faut attendre qu’il décède pour qu’on parle du PDG de Cristalline

Pourquoi faut-il que nos médias (à part Entreprendre, Les Echos ou BFM) ne parlent des entrepreneurs que quand ils coulent une affaire ou décèdent. Regardez, le patron de Cristalline, Pierre Papillaud qui vient de nous quitter. Qui le connaissait ? Pourtant.

Après l’avoir reprise en main en 1959, ce PDG en a fait le numéro trois de l’eau, après Nestlé et Danone. Derrière les marques Saint-Yorre, Vichy Célestins, Thonon, Pierval, Chateldon, Courmayeur, Vernière et Rozana. Cristaline, l’eau la plus vendue en France est un empire de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec 3.000 salariés, 60 sources, 40 usines et 4 milliards de bouteilles. « J’ai toujours refusé de toucher des subventions publiques », s’enorgueillissait ce Charentais, fils d’officier.

De rachats d’entreprises en acquisitions de sources, il révolutionnera le marché. Il aura, notamment, l’idée de remplacer le PVC par le PET, plus léger et moins coûteux à transporter. De quoi inciter aussi l’industriel Pierre Castel, qui possède de l’eau de source, à s’associer avec lui pour distribuer son eau. Roxane deviendra Cristaline en 1991.

Dans la foulée, le groupe s’implantera en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Dix-sept ans plus tard, Pierre Papillaud revendra 49 % de la société pour 750 millions au japonais Otsuka. Cela coule de source !

 Les scoops d’Ivan Levaï en liberté

Libre de toute emprise (Europe 1, France inter), Ivan Levaï, écrivain et journaliste, peut désormais vous parler de tout ! Sur Macron : « c’est un stratège. La première fois que je l’ai rencontré, à l’enterrement de Francois Michelin. Il n’y avait pas de caméras … . Avec Brigitte, il a quelqu’un qui le tient bien dans le réel ! Si Sarkozy l’avait eue, cela aurait changé beaucoup de choses, rien à voir avec Carla ».

Avec le renouvellement, les masques tombent. Les politiques avaient trop pris l’habitude de faire des deals, avec les syndicats par exemple. Finis jeux de rôle et négociations en coulisses, désormais, les centrales doivent dealer directement avec les entreprises ».

Plus généralement, les Français doivent arrêter de pleurer. « En 1944, le jour de la Libération de Paris, j’étais place de la Concorde  pour voir le général de Gaulle … Ecolier, j’aimais assez Pétain (sic), il nous faisait distribuer des biscuits, cela avait de la gueule sur les affiches » (sic).

– Sur le terrorisme : « Aujourd’hui Daesch, fait tuer par dizaine, mais ce n’est rien par rapport à 1940. A Londres, lors du Blitz, il y avait des nuits où il y avait 3000 morts dans le métro. Le lendemain, la capitale anglaise reprenait comme si de rien n’était. Les cinémas étaient pleins ! C’est l’exemple à suivre ».

– sur les médias : « Elkabbach : c’est moi qui l’a recruté à Europe 1 en 1981. A l’époque, personne n’en voulait. La foule huait son nom à la Bastille. Tout le monde m’avait prévenu qu’un jour, il prendrait ma place … C ‘est ce qui s’est passé. Je ne lui en veux pas … » D’ailleurs,  il est toujours là, sur Cnews.

– Sur les présidents : « Pompidou était en train d’industrialiser le pays, mais est parti trop tôt. Giscard, lui, a trop pensé que la division internationale d u travail était inéluctable ». Le linge Porthault devait délocaliser. »

C e n’est qu’un exemple, on connaît la suite …

Ivan Levaï a écrit en 2006 un livre avec Yves Messarovitch et Edouard Michelin « le patron le plus extraordinaire que j’ai rencontré »

« A la fin, j’allais le voir pour déjeuner à Clermont Ferrand. Nous étions dans le réfectoire de St Pierre des pauvres ».

« Seuls comptaient pour lui la satisfaction de ses clients, le bien être de ses salariés et le contentement de ses actionnaires ». Rien à voir avec Martinez …

Macron gagne parce qu’ils n’ont pas été bons !

Les Français ne sont pas dupes. Avec leur vote, ils n’ont pas seulement manifesté un désir profond de renouvellement, mais ils ont aussi adressé le plus brave des désaveux à la classe politique dans son ensemble. Celle qui, depuis des années, conduit le pays là où il est.

Et on les comprend ! Emmanuel Macron, avec son visage nouveau de dirigeant. Sans complexe, ouvert, moderne, était le seul propre à incarner un tel changement

Dans sa foulée, sa majorité parlementaire assemble aussi les ingrédients qui font son succès. A sa manière, c’est une majorité qui correspond assez bien aux caractéristiques des Français – bien à l’image du pays… En tout cas, elle ne s’identifie pas aux professionnels de la politique (même si un tiers des candidats LREM n’a jamais eu d’activité politique) : ceux qui nous ont mis dans le mur… où mieux qui n’ont rien fait pour nous éviter d’y conduire. Ce qui revient au même.

Reste à souhaiter, que cette expérience unique dans notre République nous ramène dans le bon chemin… Il ne faudra pas sourciller. Notre pays a besoin d’un sursaut et d’entreprendre nombre de réformes difficiles. La fenêtre de tir existe. Miracle, le pays est enfin prêt à suivre…

Ne gâchons pas cette ultime chance… Le monde interloqué retient son souffle… En cas d’échec, tout est possible, La recomposition politique sera inévitable… Les Insoumis à, la vraie gauche, le social-démocrate au centre, et le souverainiste à droite.

Si le macronisme peut nous éviter de tomber dans cette fragmentation, si bien cristallisée lors des dernières présidentielles, il s’apparente au gaullisme dans les années 60 qui a tout écrasé, et qui n’a pas si mal réussi !

Ne vous fiez pas aux apparences.

Jean Mérafina, 70 ans, PDG fondateur de Triangle Intérim (320 millions d’euro de CA, 250 salariés) a démarré de zéro. Chez Marius et Jeannette, il me raconte comment à 28 ans, excellent vendeur de voiture Citroën,  il s’est mis en tête de se lancer parce qu’un de ses clients le lui recommandait justement …

« Tu devrais essayer le nettoyage, pas besoin d’investissement, un aspirateur et quelques accessoires suffisent. » L’idée finit par germer, et il convint son épouse, programmeuse informatique, de lancer leur affaire en complément à partir de leur petit appartement de l’Isle-Adam… De fil en aiguille, Mérafina apporte clients et C’prop devint un des leaders du marché…

Après avoir vendu au groupe Perrauville, il récidive 20 ans plus tard avec Triangle Intérim… Sa prochaine conquête : l’Europe, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie voire Monaco. » Je suis un des sponsors de l’ASM. « Mais pour travailler en principauté, il faut être installé en Principauté… »

Du vrai protectionnisme avec les avantages de l’ouverture. Du coup, il vient de racheter sur le rocher une petite agence… « On n’arrête pas une volonté en marche… »

Solex Régale sur les courts de Rolland Garros

Déjeuner VIP à Rolland Garros avec Gregory Tréhaol, le patron d’Easybike qui a le mérite de relancer la fabrication du Solex avec l’appui de Jean Pierre Bausault et d’Entreprendre incubateur. Ses Solex électriques désormais fabriqués à St Lô (50 marches) font le bonheur de beaucoup. Grégory, ami d’Arnaud Montebourg, veut Exporter en Europe. A côté de… les fondateurs de Pelvi-up, à Romans sur Isère m’expliquant les vertus deleurs fauteuils à 70 KE pour rééduquer le périnée et lutter contre les fuites urinaires ou l’incontinence…

Un peu plus loin : Dominique Desseigne, le sommeillant patron des Hôtels barrière qui engage un vaste programme de restructuration de ses palaces. Après la Baule, Deauville ou Le Fouquets, Champ Elysée est en plein travaux. Et le groupe rachète l’immeuble avec une vue sur les Champs Elysées pour en faire l’établissement le plus prisé du monde. Un peu plus loin Laurent Wauquiez n’arbore pas une mine de vainqueur.

Sur le court, j’assiste à la victoire de Wawrinka, l’équilibré, fils d’agriculteur suisse, face au bûcheron écossais, Murray. Répétons-le. En tennis, comme un business, c’est n’est pas celui qui frappe le plus fort qui gagne. Mais celui le plus complet, voire le plus réguliers qui touche au mieux. Wawrinka ne s’énéreve pas… Il donne le meilleur… et cela fini par payer. Contre Nadal, il ne pouvait rien faire. On ne s’attaque pas au monstre comme ça.

 Confidences matinales de Thierry Solère, le constructif

Petit-déjeuner avec un député, plus décidé que jamais : « Macron a besoin de nous, Les Républicains, pour expliquer et faire passer les réformes auprès de la population « Macron ?  » C’est une lame, une intelligence en mouvement conscient de l’ampleur des problèmes et il sait qu’il terminera en héros ou en lambeaux. » (sic).

« Fillon, lui, avait peur de la prison. Souvenez-vous de Cahuzac. Il a fait de la taule pour 200k détournés en Suisse à partir de revenus gagnés dans sa clinique privée. » Dur, dur…

Que pensez-vous des aides à la presse me demande-t-il ? Ma réponse : « Inepte de : donner de l’argent à Dassault et Bergé ! … Mon groupe avec 60 magazines ne touche rien. Il vaut mieux soutenir le réseau de presse pour qu’il se modernise. Chaque année, on perd 700 marchands de journaux » .Franck Riester, c’est lui qui s’y intéresse – Solère, une force en marche »

Bon connaisseur de ses dossiers, proche de ses administrés, on sent une puissance. L’avenir est devant lui, proche d’Edouard Philippe : « nous partons en vacances ensemble avec nos enfants. » Et quand je lui avoue le trouver un peu rigide, sa réponse ne tarde pas : « Il est grand, mais ne vous y trompez pas, c’est un moderne qui peut boire des coups au Zinc avec des potes. » Rien à voir avec son mentor, Juppé !

 N’opposons pas Industries et Services, PME et CAC 40

Le modèle allemand devrait davantage nous inspirer. Ancrées dans les Länders, soutenues par des banques régionales (qui siègent généralement au sein des conseils d’administration), tournées vers l’export, ouvrant en masse à l’apprentissage et la promotion interne d’hommes de métier et dirigées en coordination avec des syndicats pour le coup représentatifs, elles devraient nous ouvrir les yeux. Sans parler du dispositif fiscal d’un amortissement à 100% sur l’investissement en machine – outils et robots.

Sait-on à ce sujet, que 40% des fabrications de nos géants du CAC 40 le sont sous traitées Outre-Rhin. Redéployer dans l’hexagone une bonne partie de ces délocalisations ferait rebasculer notre balance extérieure dans le vert.

Ici, nous n’avons que trop tendance à opposer les opérateurs. Faisons flèche de tout bois et apprenons à travailler ensemble. Nous avons besoin de tout le monde. 80% de l’emploi est dans les PME. 70% de l’investissement émane du CAC 40.

75% des dépenses de Recherche et développement (25 milliards d’euro) provient de l’industrie.

Olfa Aouida : « Internet classe et divise au lieu de relier »

Créatrice de la start-up Chromobee, cette Franco-Tunisienne de 38 ans propose à chacun de compléter ses revenus en faisant le coursier, lors de ses trajets, domicile travail. Une sorte de Bla-Bla Car de la course. Elle reste lucide sur l’évolution de notre société : « internet classe, répertorie et accentue la division entre individus…

La parole se libère mais souvent dans ce qu’il y a de pire… A force de lire des invectives ou insulter, le démon qui est en nous tend à se réveiller… (A voir sur Entreprendre TV)

 Jean Noel Médus : « Il y a des industriels qui ne veulent pas grossir »

Jean-Noël Médus, 49 ans, ESC Montpellier, DESS de droit de la Construction, tenait à faire fabriquer ses cottages de luxe en bois sur le territoire… Il a contacté tous les principaux fournisseurs. (De O’Hara-Beneteau à …). La commande est énorme, près de 1000 bungalows en bois chaque année. Et à chaque fois, c’est la même rengaine qui revient : « On ne peut pas… »

Le PDG fondateur de Un toit pour toi n’en revient pas, du coup il est formel : « Les industriels préfèrent travailler en sous-production et fermer 6 mois dans l’année pour toucher le chômage technique… »

« Avec ma commande, je leur permettais, de remplir leur cycle de production pour toute l’année. » Le roi des campings de luxe, présent dans toute l’Europe, ne s’est pas démonté…

Du coup, il s’est résolu à lancer son usine en Ukraine : avec 100 salariés, un mode de travail ultra simplifié, un SMIC à 200€ charges comprises, sa PMI Green Dim produit ses 1000 cottages par an. Le manque à gagner pour notre balance extérieure se chiffre au bas mot à 30 M€.

Ce n’est pas grave. Notre nouveau ministre de l’économie, Bruno Lemaire, ne vient-il pas de déclarer, la veille au 20H de TF1 : « Désormais, en France, le travail doit payer… » Louable intention. Jean-Noël Médus, lui, ne se paye pas de mot. Un toit pour toi, crée en 2015, (40 salariés) double de CA chaque année et fait en 2017 20m€ avec la plus belle rentabilité de la bourse d’Euronext. Qui dit mieux…

Etre patriote n’empêche pas d’avoir de la lucidité… « J’espère que Macron va oser tout bouger… Autour de nous, plus personne (Belgique, Luxembourg, Espagne, Suisse, Allemagne) n’a de fiscalité sur les plus values sur les cessions d’action… » Un ange passe. Il y a tant à faire. On commence par quoi ? Tant d’années de dérives et d’errements, et le Insoumis qui rament à contre-cœur. (Entretien sur Entreprendre TV)

La France est un Mikado : l’avertissement d’un entrepreneur à Emmanuel Macron

Il est patron d’un réseau de magasins dans le sud-ouest « Le problème de la France s’apparente à un Mikado. Dès que tu touches à quelque chose, tu mets en mouvement le reste… Prends la sécurité sociale, personne n’est satisfait. Ni les assurés sociaux, ni les médecins ou l’Etat qui, depuis 30 ans, s’active à boucher les déficits… Et pourtant, personne ne bouge, faute de faire des mécontents… Du coup, on se neutralise… Ce n’est pas tenable !”

Le PDG de France Génoise dénonce les tribunaux de commerce

Il est remonté comme une pendule. « 99% des entreprises en redressement judiciaire finissent en liquidation. (70 000/an). L’hémorragie est énorme… Il faut vite changer le système et le confier à des entrepreneurs et non pas à des juristes… » Il sait de quoi il retourne. Sa PME de pâtisserie a failli y passer… A 38 ans, Nicolas Faguier, BTS action commerciale, est rentré comme salarié avant de prendre la main. En 10 ans, la Pâtisserie des Manges; au sud de Nantes (49. Villedieu la Blovère) est passé de 500 KE de CA à 3,8 M€ de CA et 28 salariés. (Voir sur Entreprendre TV)

Bonus

Mon édito paru dans Journal de France

La peopolisation de nos hommes politiques n’a pas que des inconvénients. Outre qu’elle nous fait voir ce qu’on nous cachait avant, et que du coup, on les connaît mieux. Vous allez me dire, ce n’est pas toujours à leur avantage. Mais cette médiatisation accrue oblige aux nouveaux politiques à plus de cohérence, entre discours publics et démarches personnelles. N’exagérons pas. Nous attendons moins des parangons de vertus que de décideurs férus d’intérêt national et d’efficacité publique…

Thierry Solère, ce nouveau député « constructif », m’expliquait l’autre jour entre café et croissant à Boulogne qu’Emmanuel Macron ne peut se contenter d’une majorité absolue… Certes utile pour gouverner Mais que pour convaincre dans les profondeurs la population à la nécessité des réformes, le président a besoin dans tout l’opinion, y compris à droite.

Car visiblement, sur le Code de travail, beaucoup de nos concitoyens n’ont pas encore saisi que notre pays se devait de l’alléger faute d’avoir un pays avec encore moins de salariés au travail, plus protégés mais avec à côté une cohorte de chômeurs ou de précaires… En allégeant le code du travail on redonnera envie aux employeurs (notamment les petits) d’ouvrir le champ du recrutement. Et tout le monde en profitera.


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