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La France condamnée à payer 500 M€ : merci qui ?

Sophie de Menthon, présidente du mouvement patronal ETHIC

Par Sophie de Menthon, présidente d’Ethic, ex-membre du CESE

Puisque la France n’a pas atteint l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation, elle est condamnée par la Commission Européenne à acheter des mégawatts à d’autres pays comme l’Italie, l’Allemagne ou la Suède. N’ayant pas respecté ce quota qu’elle s’était fixé elle-même (elle est d’ailleurs le seul pays européen à ne pas l’avoir atteint), la somme astronomique d’environ 500 millions d’euros sera donc déboursée.

Mieux ! À cause de la faillite de notre système électrique, nous importerons cet hiver encore plus d’électricité venant… d’Allemagne… notre plus gros fournisseur étranger

Ironie du sort : on sait que la production énergétique française (en bon état de marche !) émet actuellement 4x moins de CO2 par kWh que la production allemande (40% au charbon) !

Mais attention l’Allemagne, elle, atteint la proportion d’énergie renouvelable (sic.).

Et l’on va donc dépasser le niveau d’alerte de pollution aux particules fines à Paris puisque les rejets allemands « importés » par les vents seraient multipliés par 8 ! (source TTSO)

Tout bénef ! Merci qui ?

Sophie de Menthon


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1 commentaires sur « La France condamnée à payer 500 M€ : merci qui ? »

  1. Parler vrai et clair, enfin!
    Macron lui continue de massacrer le peuple de France avec ses lois bidons et folles: la retraite à 64 ans pour des personnes cassées à 50, et/ou au chômage à 52 ans, le pt marquis poudré et perruqué va demain à Berlin négocier notre nucléaire, racheté à prix d’or, contre les berlines allemandes, après avoir bousillé notre industrie et notre recherche.
    Et il ose annoncer la reprise de notre industrie , inexistante, de notre Santé alors qu’ils viennent de casser le concours d’internat, de notre Éducation.Nat alors que le Bac commence en désastre…
    Oui, chère Présidente, vous parlez vrai mais il faut maintenant crier, hurler, dénoncer comme votre ami et camarade L.Le Floch-Prigent la route, que dis-je, l’autoroute privatisée qui va droit dans le mur.

    Répondre

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