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Emmanuel Macron jugé le plus convaincant lors du débat face à Marine Le Pen… Le Journal des Présidentielles du 21/04

Photo Ludovic MARIN / Pool/ABACAPRESS.COM Campagne electo

Sondages: des écarts toujours aussi stables…

Le baromètre OpinionWay-Kéa Partners pour Les Echos et Radio Classique donne 56% d’intentions de vote pour Emmanuel Macron et 44% pour Marine Le Pen. L’échantillon considéré a été interrogé après le débat d’entre-deux-tours qui a eu lieu hier soir.

L’écart est le même que, lors du dernier sondage effectué par Opinion Way, avant le débat. Il semble donc que l’événement n’ait pas véritablement modifié l’état de l’opinion des Français concernant ce deuxième tour de l’élection présidentielle.

Le sondage quotidien d’Ipsos-Sopra Steria, pour Le ParisienAujourd’hui en France et France Info, donne 13 points d’écart, entre les intentions de vote pour Marine Le Pen et Emmanuel Macron, au deuxième tour de la présidentielle. Le président sortant est crédité de 56,5%, la candidate du Rassemblement National de 43,5%.

L’écart reste tout de même beaucoup plus bas que celui entre les scores finaux au deuxième tour de 2017. Emmanuel Macron l’avait alors emporté avec 66,1% des voix, et Marine Le Pen s’était inclinée avec 33,9%, soit un écart de plus de 32 points.

L’institut Ifop-Fiducial, baromètre quotidien pour LCI, Paris-Match et Sud-Radio crédite le président sortant de 55,5% d’intentions de vote, soit 0,5 points de plus qu’hier, tandis que Marine Le Pen rétrograde à 44,5%.

Ifop prévoit également un taux de participation de 73,5% à ce deuxième tour de l’élection présidentielle, en légère baisse (-0,5). Parmi l’électorat de Mélenchon, une majorité (41%) opteraient pour l’abstention ou le vote blanc ou nul, tandis que 39% voteraient Macron (+2) et 20% pour Le Pen (-2). En revanche, 78% des électeurs de Zemmour se reporteraient sur Le Pen.

Emmanuel Macron en campagne…

Ce jeudi, au lendemain du débat d’entre-deux-tours, Emmanuel Macron repart sur le terrain. Le président sortant s’est rendu, en début d’après-midi, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour évoquer “la question des logements insalubres et de la rénovation urbaine.”

Le président-candidat va terminer sa campagne, dans le Lot, ce vendredi, à moins de 48 heures du deuxième tour de l’élection présidentielle. L’objectif est “d’éviter une démobilisation des électeurs”, a précisé un conseiller du candidat à BFMTV.

Dans ce département rural, Emmanuel Macron est arrivé en tête au premier tour avec près de 25% des voix, juste devant Jean-Luc Mélenchon (23,71%). Marine Le Pen y a, quant à elle, signé un score de 19,58%. Le président sortant était également en tête à l’échelle de la ville de Figeac, où il tiendra son meeting.

En déplacement à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

En déplacement à Saint-Denis, ce jeudi, Emmanuel Macron a été accueilli par Mathieu Hanotin, maire socialiste de la commune de Seine-Saint-Denis. Il s’est ensuite offert un bain de foule devant l’hôtel de ville, où il a répondu à quelques questions de la presse. Interrogé sur la critique qui lui est faite par le camp de Marine Le Pen d’avoir été trop méprisant et agressif lors du débat d’hier, il a répliqué: “C’est, à chaque fois, leur seul argument! Si je n’aimais pas les gens, croyez-vous que j’irai à leur contact, chaque jour?”

“Il y  a des différences de valeurs et d’ordre”

Ce jeudi, en déplacement à Saint-Denis (Seine-saint-Denis), ville où la population de confession musulmane est importante, Emmanuel Macron s’adressait à la presse: “Nous sommes vingt ans après ce qui fut un choc pour notre démocratie. Nous ne devons pas nous habituer à la montée des idées d’extrême-droite.”

“Il y a des différences dans une vie démocratique, dans un champs républicain, qui peuvent s’affronter lors des élections locales et nationales, mais il y a des différences de valeurs et d’ordre entre les catégories d’idées.”

“Je tiens à envoyer un message de considération et d’ambition à tous nos quartiers, pour qui, le débat ambiant a été insupportable. Je veux que l’on vive dans la concorde, quel que soit ce que l’on croit ou que l’on ne croit pas.”

A la poursuite des électeurs de Mélenchon…

Plus de 61% des électeurs de la ville de Saint-Denis, mobilisés au premier tour de l’élection présidentielle, avaient apporté leur suffrage au candidat de La France Insoumise,  Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier était arrivé devant Emmanuel Macron (20,3%), puis Marine Le Pen (11,9%). C’est donc clairement dans le but de toucher les électeurs du candidat de l’Union populaire que le président sortant fait ce déplacement, à Saint-Denis, ce jeudi, à moins de 48 heures de la clôture de la campagne officielle.

Saint-Denis en colère, y en a marre de la misère!

En visite à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ce jeudi, Emmanuel Macron n’a pas reçu un accueil exclusivement favorable de la part des habitants. A son arrivée, un slogan s’est fait entendre: « Saint-Denis en colère, y en a marre de la misère! ». D’après 20 Minutes, une habitante a interpelé le président sortant en le sommant de “faire preuve d’un peu de modestie et de se mettre à notre niveau”, lui reprochant, notamment, “de venir dans cette ville, à la dernière minute, la veille de la clôture de la campagne”.

Emmanuel Macron jugé le plus convaincant

Selon un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, Emmanuel Macron a été jugé le plus convaincant par 59% des personnes ayant regardé le débat d’entre-deux-tours, contre 39% pour Marine Le Pen.

Le président sortant a excellé, selon ses partisans (97%), mais a aussi été jugé convaincant par 61% de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon. Du côté de la candidate du Rassemblent National, 15% de ses électeurs, au premier tour, ont préféré la performance du chef de l’Etat, tout comme 21% de ceux d’Eric Zemmour. Chez Les Républicains, en revanche, c’est la division: 50% ont trouvé Macron convaincant, contre 48% pour Marine Le Pen.

Une audience historiquement basse…

Ce mercredi soir, le débat d’entre-deux-tours opposant les deux candidats au deuxième tour de l’élection présidentielle n’aura pas déchainé les foules. Seulement 14,05 millions de téléspectateurs ont regardé le face-à-face sur TF1 et France2, et 15,6 millions sur l’ensemble des chaines qui le retransmettaient, selon Médiamétrie. C’est la pire audience pour un débat d’entre-deux-tours d’élection présidentielle. En 2017, la même affiche avait réuni 16 millions de téléspectateurs, toutes chaines confondues, et un million de plus, cinq ans plus tôt.

“Un débat ferme, courtois mais assez offensif”

L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac et soutien d’Emmanuel Macron, Jean-Pierre Raffarin, a schématisé le débat d’entre-deux-tours: “Il a été ferme, courtois, mais assez offensif. Je le compare à la guêpe et l’architecte. La guêpe, elle a ses 15 piqures: les gilets jaunes, les anti-vax, la ruralité, etc. et elle coche ses cases. Lui, c’est l’architecte: l’Europe, le couple franco-allemand, la solidarité, l’économie, le chômage, etc.”

“Il y a une question de présentation, d’architecture chez Macron. Elle, elle est, comme elle le dit, porte-parole. Il y a, quand même,une différence de niveau. On la sent encore un peu au niveau du député quand lui est au niveau du président! Je pense qu’elle est porte-parole des critiqueurs, de tous ceux qui rouspètent mais pas porte-parole des Français.”

Un débat qui a permis clarté et clarification

Sur France Info, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement et soutien d’Emmanuel Macron, a, lui-aussi, débriefé le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen: “Je pense que c’était un débat de bonne tenue, qui a permis d’échanger vision face à vision, projet contre projet, qui a permis de la clarté, de la clarification, sur un certain nombre de points.”

“Le débat a montré que l’on a un président de la République qui a un projet sérieux, crédible et financé, qui répond aux préoccupations des Français. Puis, de l’autre côté, une candidate qui,depuis 2017, a peut-être changé de ton, mais qui n’a pas changé sur le fond. Elle a toujours un projet de sortie de l’Union Européenne, un projet non financé, puis toujours un projet de division des Français.”

“Un président avec la même énergie qu’en 2017”

Ce jeudi, invité sur RTL, l’ancien Premier ministre et soutien d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe, a réagi au débat de l’entre-deux-tours: “J’ai senti un président avec la même énergie qu’en 2017, lors du débat d’entre-deux-tours. Mais j’ai trouvé Madame Le Pen plus prudente et plus gênée. Je ne l’ai pas trouvé d’une sérénité complète. Et dans ses propositions sur le pouvoir d’achat, elle n’était pas exceptionnellement convaincante.”

Ces drôles d’expression employées par Macron…

Lors du débat d’entre-deux-tours, Emmanuel Macron, habitué des formules étonnantes, a utilisé un vocabulaire désuet, très peu commun, face à Marine Le Pen. Florilège de ces expressions vieillotes ou insolites:

“Ripoliner” – Emmanuel Macron a utilisé ce verbe, issu du nom “ripolin”, qui désigne la peinture laquée, très résistante à base d’huile de lin à l’origine, qui donne un aspect brillant. Le verbe veut dire “peindre au ripolin” et le président-candidat l’a utilisé en synonyme de “cacher, dissimuler sous une apparence brillante, la réalité”.

“Rabougrissement” “Et vous me parlez de rabougrissement?” Emmanuel Macron a-t-il invectivé Marine Le Pen. C’est un mot qui signifie “l’état de quelqu’un, d’un végétal, de quelque chose qui est rabougri”. Ce verbe “rabougrir” déignele fait de diminuer. Le “raboufrissement” est “ce qui constitue une régression, un appauvrissement par rapport à autre chose”.

“Outrecuidance” – Emmanuel Macron s’est plus d’une fois indigné: “Que vous ayez l’outrecuidance de que l’on aide que les grands groupes…”. Ce mot apparaît au XIIème siècle en synonyme de “confiance excessive en soi” puis “action qui témoig,e de l’outrecuidance”.

“Prétérition” – “Je pourrais faire une liste par prétérition” a déclaré Emmanuel Macron, faisant renaître de ses cendres un mot tombé aux oubliettes. La “prétérition” est une figure de stylequi consiste à dire que l’on nne parlera pas d’une chose dont on parle quand même.

“C’est pas Gérard Majax, ce soir, Madame Le Pen!”

Lors du débat d’entre-deux-tours, Emmanuel Macron a lancé, à la surprise générale: “C’est pas Gérard Majax, ce soir, Madame Le Pen” au sujet des chiffres du chômage que la candidate du Rassemblement National était suspectée de vouloir gonfler artificiellement.

Il est évident que la jeune génération, qui aregardé le débat, n’a pas saisi le sens de cette phrase. ,Gérard Majax est un prestdigitateur français qui a présenté des émissions télé, dans les année 1980. En employant une telle comparaison, Emmanuel Macron a voulu insister sur le fait que le débat n’était pas un jeu magique, en se positionnant comme un candidat ancré dans le réel.

L’ancien magicien, qui fêtera ses 79 ans, la semaine prochaine, a réagi, ce jeudi, sur RTL, à ce regain de notoriété: “Le hasard fait que j’étais devant l’écran, je l’ai vu et j’ai cru rêver! Venant d’un animateur télé, c’est arrivé souvent, mais de la part du président de la République, non.”

“Je suis obligé de lui envoyer des pouvoirs magiques, à Macron, pour le remercier! J’ai reçu, ensuite, des dizaines et des dizaines d’appels téléphoniques. C’est rigolo! Tout d’un coup, c’est comme un bouton magique sur lequel on appuie. J’ai été l’invité invisible du débat d’entre-deux-tours.”

Emmanuel Macron: “trop autoritaire”…

Selon un sondage Ipsos pour Le Monde, le président sortant, Emmanuel Macron, est perçu comme moins capable de comprendre les problèmes des personnes interrogées, 25% contre 46% pour Marine Le Pen). Il est même considéré comme “trop autoritaire”, par 55% des sondés, contre 51 % pour la candidate du Rassemblement National.

En revanche, Emmanuel Macron profite de son statut de chef d’État puisque 64% des personnes interrogées estiment qu’il a l’étoffe d’un président, contre 39% pour Marine Le Pen. Enfin, 62% jugent qu’il est capable de faire face à une crise grave, contre 34% à Marine Le Pen. Pour 61 % des sondés, Emmanuel Macron donne une bonne image de la France à l’étranger, contre 26% pour Marine Le Pen.

Yannick Jadot renouvelle son appel pour Macron

Dans une tribune publiée par Le Monde, ce jeudi, Yannick Jadot, l’ancien candidat écologiste, s’explique: “Si je réitère, ici, cet appel à la mobilisation républicaine, c’est que rien ne me rassure dans cet entre-deux-tours. Personne ne devrait minimiser le risque d’une victoire de Marine Le Pen, qui serait fatale pour notre démocratie, pour la paix civile, pour le climat, pour la solidarité et pour la dignité. Mon vote ne donne pas quitus pour le bilan d’Emmanuel Macron et il faudra, ensuite, donner de la force, à l’Assemblée nationale, à un bloc écologiste, social et républicain puissant.”

Des centaines de chefs d’entreprise pour Macron

Ce mercredi, dans un communiqué commun, c’est plus de 400 chefs d’entreprise, dont l’ancien patron du Medef, Pierre Gattaz, qui ont appelé à voter pour Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle: “On ne change pas le capitaine dans la tempête, surtout quand il a montré sa capacité à tenir la barre. Le programme économique de Marine Le Pen engagerait la France dans une voie sans issue, qui fragiliserait dangereusement les finances publiques.”

Volodymyr Zelensky s’invite dans la campagne…

Ce mercredi, dans un entretien accordé à BFMTV, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’expliquait: “J’invite Marine Le Pen à admettre qu’elle s’est trompée, alors qu’elle est critiquée pour sa proximité avec la Russie. Si Madame la candidate comprend qu’elle s’était trompée, notre relation pourrait changer. Et je ne suis pas persuadé d’avoir le droit, d’influencer ce qui se passe chez vous. Je veux dire que, bien évidemment, j’ai des relations avec Emmanuel Macron et je ne voudrais pas les perdre.”

L’opposant russe, Alexeï Navalny, pour Macron

Il a toujours été le principal opposant de Vladimir Poutine. Aujourd’hui, détenu en Russie depuis 2021, Alexeï Navalny, a apporté son soutien à Emmanuel Macron, en vue du deuxième tour de l’élection présidentielle. Sur Twitter, il a déclaré: “Je suis choqué après avoir découvert le prêt de neuf millions d’euros, contracté par le parti de Marine Le Pen auprès d’une banque russe, en 2014, pour financer la campagne des élections départementales et des régionales. Cette banque est une agence de blanchiment d’argent bien connue qui a été créée à l’instigation de Poutine.”

Les élus de Seine-Saint-Denis pour Macron

Ce mercredi, dans une tribune publiée sur le Huffington Post, les élus de Seine-Saint-Denis, de toutes les tendances de gauche, appellent à voter pour le président sortant: “La politique conduite par Emmanuel Macron a été source de souffrances et de colère chez une partie toujours plus large de notre population”

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“Pour autant, avec Marine Le Pen, présidente de la République, les habitant·e·s de Seine-Saint-Denis seront les premières victimes des discriminations et de la stigmatisation. Nous l’affirmons, au deuxième tour de cette élection présidentielle, dimanche 24 avril, la seule manière d’être certain·e que Marine Le Pen ne soit pas élue, c’est d’utiliser le bulletin de vote “Emmanuel Macron”.”

Stéphane Troussel, membre du Parti socialiste, est l’un des signataires de cette tribune des élus de Seine-Saint-Denis appelant à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle. Sur Twitter, il renouvelle son appel, qui vise surtout à empêcher la candidate du Rassemblement National d’accéder à l’Elysée: “Nous, élus de gauche de Seine-Saint-Denis, appelons à faire battre Marine Le Pen, dans un territoire où nous mesurons pleinement la violence raciste et antisociale de son projet.”

Des députés socialistes pour faire barrage…

Ce mercredi, dans une tribune publiée par Le Monde, 90 députés et sénateurs socialistes se sont exprimé: “Le projet de la candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen, représente un danger pour nos libertés, pour la démocratie, pour notre héritage acquis depuis la Révolution française, pour le rayonnement de la patrie des droits de l’Homme. Nous précisons que ce vote ne saurait être un vote de soutien au président candidat ».

Sciences Po appelle “à faire battre Marine Le Pen”

Ce mercredi, le Conseil de l’Institut de Sciences Po Paris, qui réunit professeurs, étudiants et salariés, s’est exprimé, avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, par le biais de son directeur, Mathias Vicherat: “Nous considérons qu’il était de notre rôle d’appeler à battre Marine Le Pen en votant pour Emmanuel Macron. C’est la première fois que Sciences Po prend, en tant qu’institution, au niveau du Conseil de l’Institut, une position comme celle-ci, puisque cela n’a pas été le cas en 2002 et en 2017.”

Plus de 200 élus du Calvados pour Macron

Ce mercredi, dans une tribune, publiée dans Ouest-France, ils sont plus de 200 élus du Calvados, maires, conseillers municipaux, départementaux et parlementaires de tendances politiques hétérogènes, et ils appellent à faire barrage à Marine Le Pen:

“Le Front National a changé de nom, mais le Rassemblement National a toujours été et demeure une formation politique héritière des heures les plus sombres de notre Histoire que nous, Normands, ne connaissons que trop bien. C’est pourquoi, quels que soient nos convictions, familles politiques et parcours personnels, tous républicains, nous appelons à voter contre l’extrême droite en donnant notre voix à Emmanuel Macron.”

L’Église protestante unie de France pour Macron

Dans un communiqué publié, ce mercredi, l’Église protestante unie de France (EPUdF, luthériens et réformés) a déclaré: “En votant Emmanuel macron, nous voulons faire barrage aux propositions du Rassemblement National, fondées sur la mise en cause des libertés fondamentales. Le désir de sanction contre le gouvernement sortant et sa traduction par l’abstention, pourrait faire basculer la République dans une aventure néfaste et chaotique.”

Le monde culturel de Nice pour Macron

Ce mercredi, au Théâtre l’Artistique de Nice, le maire, Christian Estrosi, soutien du président sortant, a réuni plusieurs personnalités de la vie culturelle locale. Charles Berling, directeur du Théâtre Liberté de Toulon, Michel Boujenah, directeur artistique du festival de Ramatuelle (Alpes-Maritimes), Muriel Mayette-Holz, directrice du Théâtre national de Nice (TNN) et d’autres qui ont pris la parole pour appeler à voter Emmanuel Macron. “Marine Le Pen représente un vrai danger pour le monde dans lequel j’aime vivre” a, par exemple, expliqué Michel Boujenah.

La France Insoumise en remet une couche!

Interviewé, ce mercredi soir, par Le Figaro, Adrien Quatennens, député La France Insoumise, s’est exprimé sur Jean-Luc Mélenchon: “Quand vous sortez d’une campagne présidentielle, comme troisième homme, à 400.000 voix du second tour, vous ne disparaissez pas du paysage! Jean-Luc Mélenchon continuera d’occuper une place centrale à nos côtés dans les prochaines années. Il est au combat politique et peut même être en situation de gouverner le pays, dans deux mois, si nous gagnons les élections législatives.”

Sur BFMTV, ce mercredi, le député de La France Insoumise, Alexis Corbière s’exprimait sur le débat d’entre-deux-tours: “Le vrai vainqueur du débat d’hier soir, c’est Jean-Luc Mélenchon! Quelle absence… On avait un président, dans toute son arrogance sociale, qui n’a jamais été contesté réellement et fermement par Marine Le Pen. Je ne comprends pas pour quelle raison elle était aussi molle. La présence de Jean-Luc Mélenchon, qu’on l’apprécie ou pas, aurait donné à ce débat une autre tenue, une autre précision, une voix populaire aurait été entendue et Emmanuel Macron n’aurait pas pu dérouler avec une telle aisance.”

Une campagne de deuxième tour qui se termine…

La candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen, termine sa campagne présidentielle dans les Hauts-de-France. Une région qui l’a largement placé en tête du premier tour avec 33,34% des suffrages exprimés. Marine Le Pen était en déplacement, ce jeudi, à Roye (Somme), à la mi-journée, avant de prendre la direction d’Arras (Pas-de-Calais) où elle tiendra un dernier meeting consacré au pouvoir d’achat. Le lendemain, elle se rendra dans un marché près d’Abbeville (Somme) pour discuter avec les habitants.

“Je suis aux côtés de la France qui travaille”

Ce jeudi, la candidate au deuxième tour de l’élection présidentielle était dans la ville de Roye, où elle est arrivée, largement en tête, au premier tour, avec plus de 42% des voix. Elle y a notamment visité un relais routier, et fait quelques déclarations devant la presse:

“Je suis aux côtés de la France qui travaille et la France qui travaille, le moins que l’on puisse dire, c’est que le gouvernement ne leur facilite pas la vie. Au sujet de la directive des travailleurs détachés, je m’engage à lever tout ce qui contribue à effondrer des secteurs entiers, qui subissent de plein fouet la concurrence déloyale.”

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“Une forme de mépris à l’égard des Français”

En déplacement à Roye, ce jeudi, Marine Le Pen, candidate du rassemblement National, s’est exprimé sur le débat d’entre-deux-tours: “J’estime que j’ai rempli deux objectifs essentiels lors du débat d’entre-deux-tours: révéler, aux Français, la vérité du bilan d’Emmanuel Macron et présenter le projet qui était le mien.”

“Je déplore l’attitude générale de mon adversaire au cours de la soirée. Le choix d’Emmanuel Macron, et de ses équipes, a été un choix extrêmement violent, extrêmement brutal, multipliant les mensonges, les fake news. C’est aussi une forme de mépris à l’égard des Français d’être autant dans l’outrance. Je me suis gardée toujours de cela et je me garderai de cela jusqu’à la fin de cette campagne car les Français ont droit à la vérité.”

Un Macron arrogant, méprisant et avachi…

Ce jeudi, sur BFMTV/RMC, Jordan Bardella, président, par intérim, du Rassemblement National, a réagi suite au débat d’entre-deux-tours:  “A l’occasion de ce débat, je suis très surpris par l’attitude d’Emmanuel Macron. Je l’ai trouvé arrogant, méprisant et avachi au fond de son fauteuil.  Le poids des images qu’il laisse derrière lui symbolise, assez bien, la manière qu’il a eu de considérer le débat et la démocratie pendant cinq ans dans notre pays. J’ai vu un président que j’ai trouvé sans fougue, ni envie. J’ai trouvé qu’il courrait derrière Marine Le Pen!”

Quand Bardella réagit aux propos de Zelensky…

Ce mercredi, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, interviewé par BFMTV, disait à propos de Marine Le Pen: « Si Madame la candidate comprend qu’elle s’est trompée, notre relation pourrait changer.”

Ce jeudi, Jordan Bardella, président, par intérim, du Rassemblement National,réagit: “J’invite juste le président ukrainien à ne pas se laisser avoir par la désinformation qui peut être faite, aujourd’hui, par nos opposants politiques, qui cherchent à effrayer les Français pour se maintenir en place.”

“Quant à la position de Marine Le Pen, sur l’annexion de la Crimée, qui lui vaut une interdiction de séjour en Ukraine, on peut faire la campagne électorale sur Monsieur Zelensky, sur la Crimée et sur Monsieur Navalny (ndlr: l’opposant russe), mais je ne suis pas certain que ça passionne les Français et que ça réponde à leurs préoccupations quotidiennes.”

“Sur le climat, il a beaucoup menti”

Ce jeudi, sur BFMTV, Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement National, a vanté la performance de Marien Le Pen, ce mercredi soir: “je pense que Marine Le Pen était sereine et précise dans son programme, déterminée et calme. Emmanuel Macron, par contre, a été condescendant et arrogant. Je l’accuse de l’avoir attaqué sur son programme pour cacher le fait qu’il n’en avait pas. Sur le climat, il a beaucoup menti!”

“On nous a obligés d’emprunter à l’étranger”

Ce mercredi soir, lors du débat d’entre-deux-tours, Emmanuel Macron a attaqué marine Le Pen sur le prêt contracté, auprès d’une banque russe proche de Vladimir Poutine, en 2014, que le Rassemblement National n’a pas fini de rembourser. Sur RTL, ce jeudi, le maire de Perpignan et soutien de marine Le Pen, Louis Aliot, a réagi:

“Non, Marine Le Pen n’est pas sous influence russe, il faut arrêter avec cela. Les Français savent très bien que, lorsque vous faites un prêt à une banque, et bien, vous le remboursez, et que vous n’êtes pas dépendant de votre banque.”

“Parce que, sinon, je vous signale que la dette française est détenue, en grande partie, par l’étranger, ça voudrait dire, donc, que la France est sous influence étrangère? Je trouve ça ridicule. On nous a obligés à emprunter à l’étranger, parce que les banques françaises ne voulaient pas prêter et, aujourd’hui, on nous reproche de l’avoir fait!”

« Pas d’alliance de parti avec “Reconquête!””

Ce jeudi, sur BFMTV, Jordan Bardella, président, par intérim du Rassemblement National, réagit aux appels des partisans d’Eric Zemmour à une alliance des droites: “Je vois des gens qui ont pu s’éloigner de notre famille politique, qui ont pu porter des critiques, parfois très sévères, venir nous solliciter pour avoir un soutien aux législatives. C’est cocasse mais c’est la vie.”

“On aura probablement l’occasion de discuter de ces élections législatives après l’élection présidentielle. Mais je vous assure, il n’y aura pas d’alliance de parti. Il y aura des candidats “Rassemblement National” partout. Il pourra y avoir des candidatures investies ou soutenues par notre parti, mais pouvant venir de l’extérieur, au cas par cas. Du côté de ceux qui croient et qui défendent la France, je n’aurai jamais d’adversaires.”

L’importance des “réserves de voix”…

Le directeur d’étude d’Ipsos rappelait, sur France Info, l’importance, pour Emmanuel Macron et Marine Le Pen, d’avoir des « réserves de voix » pour le second tour de l’élection présidentielle.

Il y en a pour Emmanuel Macron. Le paradoxe, c’est qu’elles se situent plutôt à gauche: chez les petits candidats, plutôt de centre-gauche, Yannick Jadot, Anne Hidalgo, mais, avant tout, chez Jean-Luc Mélenchon.”

Dans le sondage réalisé par Ipsos, après le premier tour, 34% seulement des électeurs de Jean-Luc Mélenchon voteraient pour Emmanuel Macron et 30% pour Marine Le Pen. En 2017, il n’y avait eu que 7% des électeurs de Mélenchon qui avaient voté pour Marine Le Pen.

“La candidate du Rassemblement National a, elle aussi, des réserves de voix importantes: pour la première fois, elle a un candidat dont l’électorat va se reporter en masse, sur elle, c’est évidemment Eric Zemmour.

Près de 85% des électeurs d’Eric Zemmour s’apprêteraient à voter pour Marine Le Pen. C’est aussi le cas d’un peu plus d’un quart des électeurs de Valérie Pécresse. Si Marine Le Pen veut espérer passer la barre des 50%, au second tour, il va falloir qu’elle mobilise une partie des abstentionnistes du premier tour.”

Une campagne du second tour décisive…

Sur France Inter, Mathieu Gallard, de l’institut de sondage Ipsos, expliquait aussi: “Quand on est dans ces niveaux d’écarts, ça veut dire que la campagne du second tour va être décisive. L’attitude des autres candidats est déterminante  et on a vu que beaucoup d’entre eux ont, finalement, très rapidement, appelé à voter pour Emmanuel Macron.”

“Les événements de la campagne et, évidemment, le débat, dont on sait qu’en 2017, il avait été extrêmement important, seront décisifs. Et beaucoup plus qu’en 2017 où, au vue du rapport de force au premier tour, la victoire d’Emmanuel Macron ne faisait pas de doutes.”

Bernard Pace


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