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Emmanuel Macron a choisi son Premier ministre ! Le Journal des législatives du 10/05

Photo Eliot Blondet / ABACAPRESS.COM

Ce lundi, à Berlin, à l’occasion d’une conférence de presse, en présence du chancelier allemand, Olaf Scholz, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé qu’il connaissait le nom de son futur Premier ministre mais qu’il refusait d’en dévoiler l’identité. “Mais ce n’est pas ici que je vais le dire, ni maintenant”, a-t-il répondu. “On a le droit d’avoir de la suite dans les idées mais de faire les choses dans le bon ordre”, a-t-il tenu à ajouter.

Le porte-parole du gouvernement a assuré que “le gouvernement Castex irait au bout du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, qui se  termine le vendredi 13 mai, à minuit”. Alors, ce sera, peut-être, la nomination du Premier ministre, le samedi 14 mai ou le lundi 16 mai, le gouvernement, dans la foulée, avec le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, le mercredi 18 mai ou le jeudi 19 mai, soit 30 jours avant le deuxième tour des élections législatives. Il resterait, donc, trois semaines de campagne avant le premier tour. C’est jouable!

Journée de formation pour les candidats de la majorité…

Ce mardi, sur les 505 candidats investis par la majorité présidentielle et la nouvelle fédération, Ensemble, plus de 400 ont fait le déplacement jusqu’à la commune de Seine-Saint-Denis, pour cette grande journée de formation et de préparation à la campagne des élections législatives. Les candidats ont participé à des ateliers sur la stratégie de communication en campagne, et ils vont assister, vers 18h, à un discours du président de la République.

La journée était animée par Christophe Castaner, le président du groupe La République en Marche, à l’Assemblée Nationale. Celui-ci a donné quelques conseils aux candidats: “Restez vous-mêmes. […] Vous êtes uniques, il n’y a rien de pire que la standardisation”. Il les a également invités “à privilégier la riposte à l’attaque”. Egalement présent, Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, a prôné la stratégie suivante: “Parlez beaucoup de Mélenchon, mais ne cherchez pas des adversaires partout”.

« ’Ensemble’ est le seul bloc qui incarne un avenir européen”

Ce mardi, sur CNews, Christian Estrosi, maire de Nice et ancien Les Républicains rallié à Emmanuel Macron, en 2021, s’est exclamé: “Je suis Ensemble!” Et de poursuivre: “Je vais faire campagne pour les candidats qui sont à Renaissance, qui sont au MoDem, qui sont à Horizons, on a décidé de faire cette campagne sous une seule bannière”.

D’après Christian Estrosi: “dans cette campagne législative, il y a trois blocs: celui d’extrême-gauche, celui d’extrême-droite et le seul bloc qui incarne un avenir européen, dont on voit bien aujourd’hui que c’est une exigence pour pouvoir retrouver des parts de marché et redonner du pouvoir d’achat, c’est le nôtre, c’est Ensemble”, explique-t-il.

Pour Clément Beaune: “La désobéissance c’est l’arme du faible”

Ce mardi, sur LCI, Clément Beaune, candidat de la majorité présidentielle pour les élections législatives et face au discours décomplexé de La France Insoumise, sur la désobéissance, a jugé que “la désobéissance, c’est l’arme du faible”.

Il critique le projet de Jean-Luc Mélenchon qui vise à “croire que la France n’a pas d’autres moyens que de désobéir à des règles imposées de l’extérieur”. D’après Clément Beaune, également secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, “à ériger, en principe, la désobéissance sans en fixer les principes, vous délitez le projet commun”.

Jean-Michel Blanquer “parachuté” à Montargis

Ce mardi, l’actuel ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a été investi, par le parti présidentiel, pour se présenter dans la 4ème circonscription du Loiret, dont la ville principale est Montargis. Un “parachutage” complet, puisque Jean-Michel Blanquer n’a aucun ancrage dans le département.

Pourtant, il souhaite que ce ne soit pas un obstacle: “Comme tous les Parisiens, je ne suis pas que Parisien. J’ai envie de m’établir ici. J’aime ce territoire qui a le sens de la nuance.

On est au cœur de la France, j’adore ça et je me sens bien ici”, a-t-il confié, à France-Bleu-Orléans. Jean-Michel Blanquer devrait bientôt dévoiler l’identité de son suppléant, qu’il a promis de choisir parmi les locaux. Dans la 4ème circonscription du Loiret, Marine Le Pen était arrivée en tête du second tour de la présidentielle.

Gérard Collomb n’obtient pas d’investiture…

D’après Lyon-Mag de ce lundi, Gérard Collomb, l’ancien ministre de l’Intérieur d’Emmanuel Macron, longtemps maire de Lyon, aurait fait le forcing pour obtenir une investiture de la majorité présidentielle pour les prochaines élections législatives,.

En l’occurrence, il lorgnait la 2ème circonscription du Rhône, qui inclut les 1er, 4ème et 9ème arrondissements de Lyon. La majorité a finalement préféré y investir Loïc Terrenes, un jeune entrepreneur lyonnais. Une décision qui a retardé le dévoilement des investitures dans le département du Rhône, révélées ce dimanche soir, alors que celles du reste de la région Auvergne-Rhône-Alpes étaient tombées dès samedi.

“Leur place, c’est d’être dans l’opposition à Emmanuel Macron”

Sur Sud-Radio, ce mardi, l’euro-député Les Républicains, François-Xavier Bellamy, a affirmé que: « Les Républicains sont, dans leur immense majorité, certains que leur place, c’est d’être dans l’opposition à Emmanuel Macron”. “Nous savons que nous ne pouvons pas faire confiance à quelqu’un sur la base de l’action qui a été menée sur les cinq dernières années, qui n’est en rien meilleure que celle de François Hollande avant lui », poursuit-il.

“Nous avons la certitude que notre responsabilité démocratique, c’est d’incarner une alternative”, ajoute-t-il. D’ailleurs, il l’affirme: “Très peu de nos parlementaires, très peu de nos candidats, une infime minorité, a cru, par opportunisme, devoir rejoindre les rangs de la majorité présidentielle”.

“Le programme de Jean-Luc Mélenchon serait une catastrophe pour le pays”

Sur BFMTV, ce mardi, Nadine Morano, l’ancienne ministre Les Républicains de Nicolas Sarkozy n’a pas mâché pas ses mots concernant Jean-Luc Mélenchon: “Si l’opposition, c’est de crier fort à la télé et de dire n’importe quoi, il réussit. Si l’opposition, c’est d’être avec le sens des responsabilités, du gouvernement, de l’intérêt des Français, c’est nous”. Pour Nadine Morano, Jean-Luc Mélenchon “est un excellent orateur, c’est clair. Mais je demande aux Français de regarder son programme de près, c’est une catastrophe pour le pays”, précise-t-elle.

La députée européenne qualifie la volonté de Jean-Luc Mélenchon d’être Premier ministre, à l’issue des élections législatives “d’escroquerie politique”: “D’abord, je ne pense pas qu’ils gagneront cette majorité parlementaire”, juge-t-elle. Ensuite, Emmanuel Macron “pourrait choisir une autre personnalité que Monsieur Mélenchon. On ne se désigne pas Premier ministre”, explique-t-elle. Nadine Morano fustige l’alliance des gauches: “Ce label NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologiste et Sociale), c’est un label anti-flic”, juge-t-elle.

“Un point sur la situation économique du pays”

Ce mardi, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France Insoumise, écrit, sur son blog: “Cette semaine, le président va nommer mon prédécesseur. Lui sera nommé. Moi j’espère être désigné par le vote des législatives prochaines”. Une manière de dire que, à quelques jours d’un remaniement ministériel promis par Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon espère toujours devenir le nouveau Premier ministre, en juin, à l’issue des élections législatives.

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle fait un point sur la situation économique du pays: “L’activité ralentit sévèrement en France. Le chômage va donc croître car la plupart des emplois “créés” récemment le sont à durée déterminée ou même sur “mission” et autres statuts précaires super sensibles à la conjoncture”, explique-t-il. Face à cette conjoncture, il rappelle sa stratégie: “relancer la consommation populaire par les salaires et les minima sociaux et l’abaissement de coûts de services collectifs”.

Macron avalise l’obsolescence des traités en cours

C’est dans son discours au Parlement européen, à Strasbourg, ce lundi, que Emmanuel Macron s’est déclaré favorable à la révision des traités européens, “afin de clarifier nos objectifs tels que le climat, le plein-emploi, la croissance et la justice sociale”.

Une proposition qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Luc Mélenchon: le leader de La France Insoumise, qui prône la révision des traités. Il a envoyé, ce lundi soir, sur Twitter, une pique à l’adresse des soutiens de d’Emmanuel Macron qui critiquent son projet pour l’Europe: “Après la planification écologique, Macron avalise à Strasbourg l’obsolescence des traités en cours. Ses propagandistes contre nous sont pris à revers et ridiculisés”.

“La France Insoumise” : Appel à l’engagement et à l’abnégation…

Alors que la campagne pour les élections législatives va commencer, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France Insoumise mobilise ses troupes. “Les Insoumis ont la responsabilité d’être exemplaires, cette fois-ci encore, par leur engagement concret, leur discipline collective dans l’action, leur abnégation et leur dévouement au service de la mobilisation populaire qu’il faut réussir”, écrit-t-il, ce lundi, dans une lettre aux militants de son mouvement.

“Alors, vous aurez à cœur, j’en suis certain, d’être les premiers à vous porter au contact des plus désorientés, des plus abandonnés, des plus hésitants, des plus sceptiques. Vous voudrez de toutes vos forces, je le sais, les convaincre que la démocratie leur donne le moyen, avec l’élection des députés, de changer en profondeur leur vie et celle du pays”.

Taha Bouhafs se retire des législatives

Ce mardi, sur Twitter, le journaliste et soutien de Jean-Luc Mélenchon,  Taha Bouhafs, a annoncé qu’il ne sera finalement pas candidat aux élections législatives sous la bannière de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologiste et Sociale). “J’aurais aimé tenir bon, j’aurais aimé vous rendre fier. Continuez à vous battre. Pour ma part, j’ai essayé, mais je n’y arrive plus”. Depuis son investiture par l’alliance des gauches, le 7 mai, le candidat concentre la colère de certains communistes. Ce lundi,  sur France2, Fabien Roussel a appelé Jean-Luc Mélenchon “à revoir la candidature de Taha Bouhafs”. C’est notamment une condamnation pour injure raciale que le journaliste se traîne qui est pointée du doigt.

Jean-Luc Mélenchon réagit : “Une meute s’est acharnée contre lui”

Ce mardi, le candidat controversé de La France Insoumise, Taha Bouhafs, qui devait se présenter aux élections législatives, à Vénissieux, dans le Rhône, a annoncé retirer sa candidature. Il était l’objet de vives critiques, principalement à cause de sa condamnation récente pour “injure publique à raison l’origine”.

Egalement, ce mardi, sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a déploré cet abandon: “Taha Bouhafs retire sa candidature aux législatives. Une meute s’est acharnée contre lui. À 25 ans c’est lourd de vivre avec des menaces de mort et des mises en cause publiques quotidiennes. Je m’en veux de ne pas avoir su le réconforter autant que nécessaire”, précise-t-il.

Alexis Corbière regrette le retrait du candidat Taha Bouhafs

Sur France2, ce mardi, Alexis Corbière, le député La France Insoumise de la Seine-Saint-Denis, confirme, avec regret, le retrait de Taha Bouhafs des élections législatives: “C’est un grand constat d’échec, je prends acte de sa décision et je la respecte”. Et d’ajouter: “Ce que l’on veut faire, c’est que l’Assemblée Nationale soit à l’image du peuple. Taha Bouhafs était l’exemple de ces milieux sociaux, loin de la politique et qui s’engagent et qui ne sont pas toujours parfaits. Vous êtes parfait vous? Moi non. Ça me fait de la peine”, conclut-il.

“Le retrait de Taha Bouhafs est un constat d’échec”

Sur Sud-radio, ce mardi, c’est Adrien Quatennense, député La France Insoumise du Nord, qui “prend acte du retrait de la candidature de Taha Bouhafs” mais y voit “un constat d’échec”. “On peut s’inquiéter que des habitants des quartiers populaires, qui n’ont, certes, pas la parole calibrée, subissent des campagnes de calomnie”, a ajouté le député candidat à sa réélection.

Clémentine Autain dénonce « l’injustice des attaques”

Sur Twitter, ce mardi, Clémentine Autain, députée de La France Insoumise, a réagit au retrait de la candidature de Taha Bouhafs, ce jeune journaliste de 25 ans, investi par la NUPES, à Vénissieux, dans le Rhône, qui a été condamné, en première instance, pour “injure publique”.

Cette décision de retrait de candidature fait suite à de nombreuses critiques, y compris de membres du Parti Communiste. Pour Clémentine Autain: “il est plus que temps de regarder en face l’injustice, la violence des attaques venues de l’extrême-droite, relayées dans les médias, par la macronie et jusque dans certains rangs, à gauche, contre un jeune homme sans diplôme, issu des quartiers prioritaires et de l’immigration”.

Qui pour remplacer Taha Bouhafs?

Le jeune candidat, Taha Bouhafs, investi par La France Insoumise, laisse une place libre dans la 14ème circonscription du Rhône. Qui pour le remplacer sous la bannière de la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale)?

Les communistes de la circonscription plaident pour l’investiture de Michèle Picard, la maire de Vénissieux, qui s’apprêtait à se présenter face à Taha Bouhafs, en dissidence de l’accord.

Problème: l’accord prévoit un candidat ide La France Insoumise dans cette circonscription. Ce que n’a pas manqué de rappeler Manuel Bompard, sur Twitter, en réponse au communiqué des communistes: « Bien évidemment, c’est La France Insoumise qui choisira sa candidature, sur cette circonscription et personne d’autre”.

Eric Coquerel rejette la demande des communistes…

Après le retrait du candidat de La France Insoumise, Taha Bouhafs, les communistes espèraient voir Michèle Picard, la maire de Vénissieux, investie par la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) pour les élections législatives dans la 14ème circonscription du Rhône.

Ce mardi, dans une interview, sur BFMTV, Michèle Picard a appelé à arrêter “les parachutages”: “Notre ancrage, ici, est une chance pour faire gagner la gauche sur ce territoire”, assure-t-elle. Mais il y a peu d’espoir… Dans la foulée, le député de La France Insoumise, Eric Coquerel, lui répond sèchement, sur Twitter: “Juste, ça suffit! Cette circonscription ne vous reviendra pas”.

Julien Bayou déplore la décision de Taha Bouhafs

Ce mardi, après plusieurs figures de La France Insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon, c’est au tour du secrétaire national d’Europe-Ecologie-Les-Verts de regretter publiquement le retrait de la candidature de Taha Bouhafs, candidat investi dans le Rhône par la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale).

Sur Twitter, Julien Bayou écrit: Taha Bouhafs retire sa candidature. C’est un échec collectif. En tant que journaliste, on lui doit notamment l’affaire Benalla. Il aurait fait (et peut-être fera-t-il un jour?) un très bon député. Prends soin de toi Taha”.

Un boulanger candidat dans le Doubs…

Il s’était fait connaitre, en 2021, lorsqu’il avait entamé une grève de la faim pour demander la régularisation de son apprenti, Laye Fodé Traoré, mineur isolé qui avait perdu son titre de séjour à sa majorité.

Vendredi dernier, Stéphane Ravacley, boulanger de son métier, a annoncé son investiture, par Europe-Ecologie-Les-Verts, aux élections législatives, dans la 2èmr circonscription du Doubs, qui comprend Besançon.

Le candidat, qui salue l’alliance de la gauche, souhaite que son investiture, et, si possible, son entrée à l’Assemblée Nationale, en inspirent d’autres: “J’aimerais tellement que ce soit rempli d’employés, d’ouvriers, de chômeurs. La politique serait à l’écoute de ces personnes”, confie-t-il au journal Le Parisien, ce mardi. Pour l’instant, il dit se focaliser sur trois “combats”: le prolongement de l’aide à l’enfance, à la majorité, les petites et moyenne entreprises dans sa région et une “écologie pratique” en lien direct avec le monde paysan.

Place Publique salue et soutient la NUPES

Dans un communiqué publié ce lundi, le mouvement Place Publique, de Raphaël Glucksmann, allié au Parti Socialiste au Parlement européen, clarifie sa position vis-à-vis de l’alliance des gauches pour les élections législatives.

“Nous saluons et soutenons cette démarche qui permettra de faire élire un maximum de députés à l’Assemblée Nationale, pour proposer une alternative aux politiques de régression sociale et environnementale d’Emmanuel Macron”, peut-on lire. Place Publique “reconnaît beaucoup de convergences” avec les forces de gauche réunies dans la NUPES.

En revanche, “nous ne sommes pas d’accord, en l’état, sur l’ampleur du soutien à apporter à la résistance ukrainienne, y compris via la livraison d’armes lourdes et la nécessité de l’embargo immédiat sur le gaz russe”, expliquent-ils.

“Nous nous mobiliserons pour que les positions évoluent”. Le mouvement indique ne pas vouloir faire concurrence à la NUPES, mais “présentera quelques candidates et candidats dans certaines circonscriptions ciblées, de manière à ne pas nuire à la campagne de l’Union et dans une démarche positive de complémentarité” ajoutent-ils.

La NUPES investit 11 candidats de Génération.s

 Le mouvement Génération.s fondé par Benoît Hamon, partenaire discret de l’alliance des gauches, a été le premier parti de gauche à conclure un accord, pour les élections législatives, avec La France Insoumise, quelques jours seulement avant les écologistes. Le texte conjoint publié alors ne précisait pas combien de circonscriptions verraient un candidat de Génération.s être investi. Aujourd’hui, sur ses comptes Facebook et Twitter, Génération.s dévoile l’identité de ses 11 candidats investis par la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale.

“Seules, 30 circonscriptions sur 70 sont gagnables”

Sur France5, ce lundi soir, l’ancien président de la République, François Hollande, a regretté le choix du Parti Socialiste de rejoindre la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale: “On n’a pas besoin de s’effacer. Renoncer à ses idées, c’est disparaître”, a-t-il ainsi déplorer. François Hollande estime que seules, 30 circonscriptions sur les 70 obtenues par le Parti Socialiste, sont gagnables: ça méritait mieux, conclut-il.

François Hollande charge la NUPES…

Toujours ce lundi, sur France5, François Hollande a vivement critiqué la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale: “L’Union, il faut toujours la chercher, je l’ai toujours voulu et obtenu pour gagner. Mais ça doit être une union pour gagner et gouverner, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui”. En outre, selon l’ancien président de la République, Jean-Luc Mélenchon n’a qu’un seul objectif en tête, 2027: “Il le fait pour être de nouveau candidat à l’élection présidentielle en 2027”.

“La NUPES ne rompt pas avec la tradition du PS”

L’ancien président de la République, François Hollande, était, ce lundi soir, sur France5. Il est revenu sur son désaccord avec la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologiste et Sociale), l’alliance des gauches que le Parti Socialiste a intégré.

Le chroniqueur Patrick Cohen a profité de sa présence pour démonter un à un les reproches faits par certains Socialistes à l’accord: sur le faible nombre de circonscriptions laissés aux socialistes, d’abord (70), Patrick Cohen rappelle “le score lilliputien d’Anne Hidalgo, moins de 6% des votes de gauche. Avec ça, les Socialistes obtiennent 12,5% des circonscriptions” et devraient s’en estimer heureux, selon lui.

Sur l’argument qui consiste à dire que le Parti Socialiste renie ses valeurs, notamment sur l’Europe, là aussi, Patrick Cohen contre-argumente: il cite “la déclaration commune de la gauche plurielle”, accord conclu entre communistes et socialistes en 1997, avant la nomination de Lionel Jospin à Matignon:

“Que dit la déclaration commune? Que les deux partis veulent en finir avec, je cite, “l’Europe libérale et les marchés financiers”, qu’ils sont pour “un dépassement du traité de Maastricht”. Et Patrick Cohen de conclure: “En vérité, la NUPES ne rompt pas avec la tradition du Parti Socialiste, du moins celui des années 1970 et 1980, mais elle tourne le dos à votre quinquennat, François Hollande”.

“Mélenchon nous conduirait dans la situation de la Corée du Nord”

Dans le journal L’Opinion de ce lundi, l’ancien Premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, ne mâche pas ses mots à propos de l’alliance des gauches autour de Jean-Luc Mélenchon. D’après lui, “le programme de Mélenchon, c’est trois sorties: sortie de l’Europe, de l’Otan et de l’OMC. On se retrouverait donc dans la situation de la Corée du Nord”.

Quel avenir, alors, pour le Parti Socialiste? “Après les élections législatives, il y aura la préparation d’un congrès: soit on rompt l’accord avec La France Insoumise et on se refonde, soit on continue de s’intégrer et on disparaît. Ce sera un congrès stratégique comme il y en a eu peu dans l’histoire du Parti Socialiste”.

Stéphane Le Foll soutient les candidatures dissidentes

C’est ce lundi, à l’occasion d’un point presse, que Stéphane Le Foll,  maire socialiste du Mans a répété son opposition à la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale), l’alliance des gauches pour les élections législatives. Il a indiqué qu’il apporterait son soutien aux candidats de gauche “qui vont se présenter hors accord”.

Pour Stéphane Le Foll, “ces candidatures, hors accord, sont des candidatures de sincérité, par rapport aux engagements du Parti Socialiste, depuis toutes ces années: socialistes, européens, écologistes”.

Il est cependant favorable à “un désistement républicain” en faveur du candidat de gauche le mieux placé, entre le premier et le deuxième tour des élections législatives. Interrogé sur ses propres intentions vis-à-vis de son parti, il répond: “Je reste au Parti Socialiste. On tirera les conclusions après les élections législatives”.

Un hommage à François Mitterrand

Ce mardi 10 mai 2022, après Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste, c’est au tour du compte du Parti Socialiste, sur Twitter, de rendre hommage à François Mitterrand: le premier président socialiste de la Vème République était élu il y a 41 ans, jour pour jour, soutenu par une gauche unie.

De quoi faire écho à la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) fraichement construite. Sur le compte du Parti Socialiste, on lit: “On peut élargir l’horizon, on peut comprendre le langage des autres, on peut même en assimiler une partie, rien n’est interdit, à condition de ne rien perdre de ce qui fait le message dont on est les porteurs”. Un propos de François Mitterrand qui sonne d’actualité”.

“Une gauche progressiste et européen”

En ce 10 mai 2022, la présidente du conseil régional d’Occitanie, Carole Delga, ne manque pas une occasion de rappeler son désaccord avec la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) et plus particulièrement avec l’alliance de La France Insoumise et du Parti Socialiste, pour les élections législatives.

Aujourd’hui, date du 41ème anniversaire de l’élection de François Mitterrand, Carole Delga a souligné, sur Twitter, que cette élection s’était faite grâce à “une union dans la clarté”… fustigeant, en creux, l’union actuelle des gauches: “Une union dans la clarté, avec un projet ambitieux et crédible pour vraiment changer la vie, une gauche progressiste et européenne… C’était le 10 mai, il y a 41 ans: un jour que les Français ont fait entrer dans l’Histoire”, rappelle-t-elle ironiquement.

Une candidature socialiste dissidente à Paris…

Alors que la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) a investi Danielle Simonet, de La France Insoumise, pour cette 15ème circonscription de Paris, qui se situe dans le 20èmr arrondissement, la candidate socialiste prévue, avant l’accord,  Lamia El Aaraje, n’a pas dit son dernier mot.

Elle a d’ailleurs reçu le soutien de Lionel Jospin, l’ancien Premier ministre, et le Conseil national du Parti Socialiste a voté une motion visant à demander à La France Insoumise de revoir sa position sur cette circonscription. Dans une interview au JDD, dimanche dernier, Lamia El Aaraje pointe l’injustice dont elle se trouve victime:

“Danielle Simonnet s’est présentée, en 2012, sur la 6ème circonscription de Paris: elle a été battue. Elle s’est représentée, en 2017, sur la 6ème circonscription: elle a été battue. Par opportunité électorale, elle a décidé de se présenter sur la 15ème circonscription, en 2021, la mienne, et je l’ai battue. Et c’est à moi que l’on explique qu’il faut que je me retire?.

Lamie El Aarajea a, en effet, remporté une législative partielle, en 2021 dans la 15ème circonscription, mais les résultats ont été invalidés par le Conseil constitutionnel, pour une irrégularité indépendante de la candidate socialiste.

La fédération de Côte-d’Or soutiendra les candidats dissidents

C’est ce samedi que s’est réunie la fédération départementale de Côte-d’Or, du Parti Socialiste. Il en est ressorti que les Socialistes de Côte-d’Or, majoritairement opposés à l’accord avec La France Insoumise, soutiendront tous les candidats socialistes dissidents qui se présenteront aux élections législatives face à un candidat insoumis investi par la NUPES (ndlr: Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale).

En revanche, la fédération soutiendra les candidats communistes et écologistes investis par la grande alliance: “Avant l’élection présidentielle, nous avions engagé des discussions avec ces partenaires habituels comme nous le faisons en amont de chaque scrutin”, explique, en effet, Michel Neugnot, Premier secrétaire fédéral de Côte-d’Or.

Une candidature divers gauche contre la NUPES

C’est dans le Val d’Oise, que l’arrivée de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, dans le champ politique, est loin de faire l’unanimité. Ainsi, dans un communiqué de presse, Sanaa Saitouli, ex-candidate (divers gauche) à la mairie de Cergy, a annoncé qu’elle serait candidate aux législatives, dans la 10ème circonscription du Val-d’Oise. Elle compte représenter une “gauche citoyenne qui s’illustre par un engagement local de plusieurs années”.

Le frère de Jean Lassalle sera candidat…

Il y a déjà une semaine, Jean Lassalle a annoncé qu’il ne serait pas candidat à sa réélection à l’Assemblée Nationale. En revanche, son frère, Julien Lassalle, va tenter sa chance, pour les élections législatives, dans la 4ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Ce dernier l’a annoncé à la presse à Saint-Palais, dans son département. Agriculteur de 62 ans, il reprendra la ligne politique de son frère, promettant de s’engager pour le “désenclavement” en milieu rural, “qu’il soit routier, ferroviaire, informatique ou médical”. Ce lundi, Il l’a fait savoir sur son compte Twitter: “Chers amis Basques et Béarnais, je vous fais la proposition, si vous m’accordez votre confiance, de devenir votre député et d’aller vous représenter au Palais Bourbon”.

Marine Le Pen au 20 Heures de TF1 ce soir…

C’est le dimanche 8 mai que Marine Le Pen, la candidate malheureuse de l’élection présidentielle, a fait son retour sur le terrain, dans son fief de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Elle sera, ce soir, l’invitée du 20 Heures de TF1. La figure de tête du Rassemblement National devrait reprendre les rênes de la campagne des élections législatives après deux semaines d’absence.

Présentation des candidats du “Rassemblement National”

C’est ce mercredi, que Jordan Bardella, le président, par intérim, du Rassemblement National, tiendra une conférence de presse, au siège du parti, dans le XVIème arrondissement de Paris. Il y présentera la stratégie du Rassemblement National pour les élections législatives et annoncera officiellement les noms des candidats investis par le parti dans les circonscriptions. Marine Le Pen a confirmé, ce weekend, qu’elle serait candidate, pour les élections législatives, dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais et dans son fief d’Hénin-Beaumont. Jordan Bardella, en revanche, ne sera pas candidat.

Éric Zemmour a cru en sa victoire…

La semaine dernière, sur BFMTV, le président du parti Reconquête!, Eric Zemmour,s’exprimait sur l’élection présidentielle; en assurant qu’il a cru en sa victoire: “C’était possible, tout était possible dans cette campagne. Si j’avais été au second tour, il y aurait eu une autre campagne. Je pense que j’avais une chance d’être au second tour”.

“La déception est immense », reconnaît Éric Zemmour

Sur BFMTV, la semaine dernière, Eric Zemmour, le président du parti Reconquête!, était interviewé par Bruce Toussaint; En toute franchise, il a reconnu sa responsabilité dans sa défaite: “Bien sûr, je ne vais pas vous dire “c’est ma grande réussite, c’est évidemment mon échec et ma déception, à la fois au regard de l’ambition que je m’étais posée et de l’enjeu historique”. Et d’ajouter: “Je pourrais me consoler en me disant que j’ai fait plus que certains pour leur première candidature. Mais vu ma percée incroyable dans les sondages, évidemment la déception est immense”.

Éric Zemmour n’a pas « la prétention d’être Premier ministre »

La semaine dernière et toujours sur BFMTV, le président du parti Reconquête!, Éric Zemmour, a taclé Jean-Luc Mélenchon et sa volonté “d’être élu Premier ministre”: “Moi, je n’aurais pas la prétention d’être Premier ministre, surtout après avoir voulu être président de la République. Je veux être le président de Reconquête!, c’est-à-dire le président du parti de l’avenir”.

“Je le pense sincèrement en fonction de ce que je vois venir, inéluctablement. Nous devons être d’ailleurs le parti de la transmission”, ajoute-t-il. L’ancien journaliste s’est projeté sur l’avenir et a détaillé son ambition pour son parti: “Nous ne devons pas être un parti comme les autres. Vous savez, la plupart des partis songent à la prochaine élection. Moi, à Reconquête!, je veux penser à la prochaine génération. C’est-à-dire que je veux former une génération”, explique-t-il.

Marion Maréchal confirme qu’elle ne sera pas candidate

Ce mardi, dans un communiqué, Marion Maréchal, la vice-présidente du parti Reconquête! confirme qu’elle ne se présentera pas aux élections législatives. “Croyez bien que c’est avec regret et après mûre réflexion, que je prends cette décision, mais je dois me rendre à l’évidence: je ne pourrai pas mener une campagne active, à huit mois de grossesse, avec un accouchement prévu le jour du deuxième tour de l’élection”, écrit Marion Maréchal. Elle s’engage cependant à soutenir les “550 courageux candidats” de son parti et à poursuivre son engagement pour Reconquête!.

Les élections législatives auront lieu les 12 et 19 juin…

C’est le dimanche 12 juin que se tiendra le premier tour des élections législatives. Dans les 577 circonscriptions métropolitaines, d’outre-mer et de l’étranger, les citoyens français majeurs seront appelés à élire leurs députés.

Chaque circonscription élit un député et son suppléant. Lors du premier tour, tous les candidats ayant obtenu, au moins 12,5% des suffrages du nombre d’inscrits sur les listes électorales, sont qualifiés pour le deuxième tour. A défaut, les deux candidats arrivés en tête du premier tour sont automatiquement qualifiés. Au deuxième tour, qui aura lieu le dimanche 19 juin, le candidat arrivé en tête est élu député.

Quand connaitra-t-on le nom de tous les candidats?

C’est entre le 16 et le 20 mai que les candidats aux élections législatives pourront déposer leurs candidatures officielles en préfecture. Dans les jours qui suivront le 20 mai, les noms de tous les candidats devraient donc être rendus publics, pour chaque circonscription électorale, pour le premier tour des législatives, qui aura lieu le dimanche 12 juin.

Après le premier tour, les candidats qualifiés auront deux jours pour déposer leur candidature, en préfecture, pour le deuxième tour: ils n’y sont pas automatiquement candidats, certains décidant, dans le cas de triangulaires ou de quadrangulaires, de se désister.

Un scrutin  anticipé en Outre-mer et pour les Français de l’étranger

C’est le samedi 4 juin que sera organisé, en Polynésie et pour les Français résidant dans la zone Amérique et Caraïbes, le premier tour des élections législatives. Tous les autres Français de l’étranger voteront le lendemain, le dimanche 5 juin.

La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon voteront le samedi 11 juin, la veille du scrutin en métropole. Lors du deuxième tour, les DOM-TOM voteront également la veille du scrutin en Métropole, le samedi 18 juin.

Plus qu’un mois avant le premier tour…

En Métropole, les Français sont appelés aux urnes les dimanches 12 et 19 juin, pour voter aux élections législatives. Ils éliront, pour chacune des 577 circonscriptions de Métropole, d’Outre-mer et de l’Etranger, un député qui siégera à l’Assemblée Nationale. Les députés seront accueillis à l’Assemblée Nationale le 22 juin, mais la nouvelle assemblée ne siègera qu’à partir du mardi 28 juin où le nouveau président sera élu.

Bernard Pace


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