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Stereolabs, la start-up française qui a séduit James Cameron

La 3D d’Avatar 2 (sortie prévue en 2018) sera signée Stereolabs. La technologie créée par la start-up francilienne a séduit le réalisateur canadien James Cameron lors du NAB (National Association of Boadcasters) de Las Vegas en avril 2012. Un succès de plus pour la pépite fondée à Orsay.

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La 3D d’Avatar 2 (sortie prévue en 2018) sera signée Stereolabs. La technologie créée par la start-up francilienne a séduit le réalisateur canadien James Cameron lors du NAB (National Association of Boadcasters) de Las Vegas en avril 2012. Un succès de plus pour la pépite fondée à Orsay.

À la tête de l’entreprise, la Française Cécile Schmollgruber, 31 ans, qui, avec deux camarades de promo, Edwin Azzam et Olivier Braun, a créé un algorithme capable de corriger l’inconfort visuel habituellement lié à la 3D. Stereolabs a ainsi déjà fourni une dizaine de systèmes pour équiper les caméras du prochain Avatar.

« Le fait de collaborer avec les équipes de James Cameron a été un tremplin pour notre entreprise. Notre collaboration a été non seulement fructueuse en termes d’activité économique, parce qu’elle a fourni une excellente référence auprès des autres clients dans le domaine du cinéma américain, mais aussi du point de vue personnel car nous avons énormément appris de cette collaboration », relate Cécile Schmollgruber.

Le niveau d’exigence de l’équipe de tournage a incité Stereolabs à se dépasser

L’entreprise, désormais installée à San Francisco dans le French Tech Hub, a connu une rapide ascension. Tout à commencé en 2010, à l’université d’Orsay en Essonne sur le campus de Sud Optic’. « Nous avons commencé à explorer la vision 3D dans le domaine médical », se souvient Cécile Schmollgruber.

Avec ses deux camarades, elle développe avec le CHU de Tours un prototype d’endoscope 3D permettant aux chirurgiens de travailler avec des images plus précises. En 2009, le trio est repéré par Samsung et crée Stereolabs au sein de l’Essec Ventures. Mais la véritable aventure commence au cinéma, avec Avatar. « Dès le lancement de Stereolabs, nous avions des ambitions internationales et n’avons pas hésité à collaborer avec des clients du monde entier, notamment en Corée, au Brésil, en Russie… » énumère la dirigeante.

Devenir le leader mondial de la vision en trois dimensions

La technologie de StereoLabs, qui souhaite conserver confidentiel son CA pour des raisons stratégiques, concurrence aujourd’hui celles de Sony et de l’Américain 3ality Technica. Stereolabs, qui a conservé ses bureaux de R&D à Orsay, emploie une vingtaine de collaborateurs entre la France, les États-Unis et Hong Kong, et commercialise désormais Zed, une caméra 3D qui peut être intégrée à un téléphone ou à une tablette, à un prix rendant cet outil de haute technologie accessible à tous : 450 $ (422 €).

« Notre objectif est de devenir leader mondial de la vision en trois dimensions. La robotique est le premier domaine. En équipant les drones, robots et voitures de la caméra Zed, ces derniers peuvent percevoir le monde comme nous le percevons et donc comprendre quand il y a des obstacles sur leur chemin et quel chemin emprunter pour les éviter. Ils peuvent ainsi devenir autonomes », insiste Cécile Schmollgruber.

L’autre point fort de la pépite ? La réalité augmentée. Stereolabs a annoncé en novembre dernier la sortie d’un nouveau produit, le Linq, un casque de réalité augmentée destiné principalement aux développeurs. Sortie prévue fin 2017. L’expertise de la jeune pousse, qui a attiré l’attention des plus grandes entreprises mondiales, compte parmi ses clients GoPro, Intel, Parrot, Toyota, Amazon ou encore la NASA ! Qui dit mieux ?


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