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BTP et écologie : revenir sur la loi ALUR qui contribue à l’enlaidissement de nos territoires

Cécile Duflot, ancienne ministre de l Égalité des Territoires et du Logement

C’est passé relativement inaperçu au moment de son vote en février 2014, celui de la loi ALUR, mise en place par Cécile Duflot, ancienne ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement (sic).

Quelques années après, on en mesure les dégâts quand on se promène dans nos territoires en Bretagne, dans le Languedoc et surtout en proche région parisienne. En supprimant le COS (Coefficient d’Occupation des Sols) et la superficie minimum des terrains constructibles dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme (PLU ,la loi ALUR a profondément contribué à enlaidir nos cadres de vie même si c’était avec le louable souci de « permettre un meilleur accès au logement ».


Comme toujours les apprentis sorciers du bonheur formaté pour tous, que sont devenus les écologistes, ont cru sous couvert d’une brillante intention, je cite : « permettre l’utilisation optimale des terrains encore disponibles et le renouvellement des tissus urbains »  résoudre tous nos maux. Pour lutter contre l’étalement des zones urbaines, on arrive en final à défigurer les zones résidentielles existantes. Avec des maires qui ont du mal à s’y opposer, car à chaque nouvelle construction, ce sont de nouveaux impôts qui rentrent.


Derrière le beau principe théorique initial de la loi ALUR, on a organisé de fait la parcellisation des propriétés. Et l’on voit désormais de magnifiques zones résidentielles vertes et aménagées se transformer en lotissements multiples de petites propriétés ne disposant pas de 800 mètres carrés au sol. Un enchevêtrement de constructions, qui ne concourent ni à l’harmonie de nos centres péri-urbains ni au bon équilibre de ses habitats.


Si le but est de favoriser à juste titre l’accession au logement, pourquoi ne pas lancer un dispositif fiscal attractif favorisant l’aménagement et la rénovation de nos maisons dans les villages et petites communes. Cela aurait un triple avantage : revitaliser la vie de nos petites communes, respecter les bâtis anciens et contribuer à une meilleure harmonie et modes de vie de nos populations. Le bon sens reste décidément la chose la moins bien partagée du monde.

Et Madame Duflot peut continuer de se livrer à ses réflexions savantes à la tête d’OXFAM, mouvement mondial qui combat les inégalités et les injustices, devenue structure anti-capitaliste par excellence et qui vient de toucher 68 millions de subventions de fonds publics sur décision de la Commission de Bruxelles. On croit rêver !

Robert Lafont


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