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WedZem, premier site de mariage participatif

WedZem, start-up lancée par Emmanuelle Sanchez est déjà présente aux États-Unis et a pour objectif de s'implanter en Europe.

Entreprendre - WedZem, premier site de mariage participatif

WedZem, start-up lancée par Emmanuelle Sanchez est déjà présente aux États-Unis et a pour objectif de s’implanter en Europe.

A 29 ans, Emmanuelle Sanchez, diplômée de l’École supérieure du commerce extérieur, est déjà une entrepreneure récidiviste. «Après un master entrepreneuriat, j’ai lancé MyLoisirs, spécialisée dans la réservation de loisirs, basée sur le modèle Lafourchette, cédée depuis pour des raisons confidentielles», raconte la jeune femme, aujourd’hui à la tête de WedZem, premier site de mariage participatif.

«MyLoisirs a été une excellente formation à l’entrepreneuriat ! J’ai fait toutes les erreurs, ce qui a été la meilleure des expériences. Je sais désormais que le plus important est d’être bien entourée, conseillée par des mentors plus expérimentés qui apportent un regard neuf lorsque l’on a la tête dans le guidon. Et surtout, qu’il est important de prendre du recul par rapport aux problèmes auxquels on est confronté en tant que chef d’entreprise».

L’idée de WedZem lui vient en 2014 alors qu’elle réalise les préparatifs de son propre mariage avec son fiancé, Alexandre Guinefolleau, qui la rejoint vite dans cette aventure.

«Aujourd’hui, les couples vivent ensemble avant de s’unir. Dans ces conditions, j’ai trouvé les listes de mariage pas du tout adaptées. Même le voyage de noces est dépassé. Désormais, on veut un mariage qui nous ressemble, avec nos amis, notre famille, de l’amour, de l’émotion. Et quoi de plus fort que de faire participer à ce moment magique les gens qui nous aiment et que l’on aime !».

Comme tout site participatif, le modèle économique de WedZem repose sur une microcommission sur l’ensemble des dons collectés par les mariés. «Nous établissons également une sélection de prestataires pour accompagner les mariés dans leur organisation, ce qui représente également une source de revenus».

Un concept qui a déjà fait ses preuves. «Je nous souhaite la même réussite que Céline Lazorthes avec Leetchi et la même expansion internationale ! En revanche, au-delà de l’aspect “cagnotte”, notre ambition est de devenir un vrai wedding planner en ligne». Cette année, WedZem se lance dans 5 pays d’Europe : Espagne, Suisse, Angleterre, Belgique et Portugal. Pour autant, la jeune pousse (500.000 € de CA sur 2016) est déjà présente aux États-Unis.

«Grâce à un reportage dans Télématin sur France 2, un Américain a eu un coup de coeur pour le projet et souhaité le développer aux USA», s’amuse Emmanuelle Sanchez. «Nous avons donc mis en place un système de franchise avec droit d’entrée et pourcentage du CA pour les pays que nous se sommes pas en capacité de développer nousmêmes, comme les États-Unis, trop éloignés, ou la Scandinavie, barrière de langue».


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